Les Femen récidivent au Maroc. Ce lundi, en marge du procès du Marocain jugé pour homosexualité à Béni Mellal, deux activistes françaises ont été arrêtées par la police et placées en garde à vue. Les autorités ont décidé de les expulser du Maroc.
Pour montrer son mécontentement face au peu de progrès que connaît l’enquête sur l’assassinat de l’étudiant italien Giulio Regeni, torturé à mort début février au Caire, Rome a annoncé vendredi avoir rappelé son ambassadeur en Égypte.
En dépit de plusieurs expertises médicales alarmistes quant à son état de santé, l’homme d’affaires Bibo Bourgi, considéré comme l’ « homme de paille » de Karim Wade, vient d’être incarcéré à Dakar.
Jamais dans l’histoire sud-africaine post-apartheid, un homme politique n’a été autant cité dans des scandales. Retour en une image interactive sur 10 principales affaires dans lesquelles Jacob Zuma a été cité directement ou indirectement.
Le parquet de N’Djamena a requis jeudi six mois de prison ferme contre les quatre leaders de la société civile arrêtés parce qu’ils voulaient organiser des manifestations contre la candidature du président Idriss Déby Itno à un cinquième mandat. Le verdict devrait être prononcé le 14 avril.
Le chef de la secte évangélique illégale « Lumière du monde » a été condamné mardi à 28 ans de prison ferme pour l’homicide de neufs policiers en avril 2015.
Comment lutter contre les viols perpétrés, en Afrique, par des hommes de pouvoir, qu’il soit politique ou militaire, sinon en libérant la parole ? Les statistiques commencent à parler, car les victimes congolaises, tchadiennes ou djiboutiennes s’expriment…
La cour d’appel de Paris a confirmé mardi la condamnation à huit ans de prison d’un « cyberjihadiste » tunisien, qui se présentait comme l’administrateur du « plus grand forum jihadiste du monde », lié à Al-Qaïda.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme dans son rapport annuel sur la peine de mort, publié mercredi. En 2015, le nombre d’exécutions n’a pas été aussi élevé depuis plus de 25 ans. Parmi les mauvais élèves, des pays africains, notamment le Tchad, qui s’est remis à appliquer la peine de mort pour la première fois depuis plus d’une décennie.
Le Sénégal a annoncé lundi qu’il allait accueillir en détention deux détenus transférés de Guantánamo. Ceux-ci rejoignent les 57 anciens de la prison américaine de Cuba déjà sur le continent et disséminés dans treize pays.
La Cour pénale internationale a prononcé mardi un non-lieu à l’encontre du vice-président kényan, William Ruto, poursuivi pour crimes contre l’humanité depuis 2013.
Ambassadeur du Togo aux Nations unies depuis 2009, Kodjo Menan, qui avait été rappelé à Lomé à la fin de l’an dernier, a été entendu le 25 mars à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), dans la capitale.
La justice marocaine a reporté au 11 avril son verdict dans l’affaire des agressions homophobes qu’a connues la ville de Béni Mellal début mars. Sous pression, les autorités ont expulsé une équipe française du « Petit journal » qui s’était déplacé dans le petite ville du centre du Maroc.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, arrêté en décembre en RD Congo puis transféré en mars au Rwanda, a comparu pour la première fois lundi devant un juge à Kigali.
Condamné et emprisonné pour plusieurs délits en France, le Marocain Ahmed Zaki fut expulsé du territoire en 2002, sous le régime de la double peine. Direction le Maroc, où débutera son long et éprouvant combat pour revenir sur le sol français par tous les moyens.
Le 19 mars, deux personnes ont trouvé la mort et 54 autres ont été blessés dans de graves affrontements qui ont eu lieu dans le stade de Casablanca. Dans ce témoignage coup de poing reccueilli par Jeune Afrique, un ultra du club Raja évoque la responsabilité de l’État dans le drame. « La population du foot a besoin d’être éduquée et ce n’est pas aux ultras de le faire « , tonne-t-il.
Un tribunal militaire rwandais a condamné jeudi à Kigali à 21 ans et 20 ans de prison l’ancien chef de la garde présidentielle et un général en retraite, notamment pour incitation au soulèvement.
L’ONU a ouvert une enquête sur de nouvelles allégations de violences sexuelles particulièrement sordides qu’auraient exercées en Centrafrique des soldats de la force française Sangaris et des Casques bleus burundais et gabonais. Paris a promis jeudi de faire « toute la lumière » sur ces accusations.
Jeune Afrique a pu prendre connaissance des conclusions de l’enquête diligentée par le ministre marocain de l’Intérieur et son collègue de l’Économie et des Finances sur « l’affaire Redal » – du nom de cette filiale du groupe français Veolia, gestionnaire délégué de la distribution d’eau et d’électricité, ainsi que de l’assainissement dans l’agglomération de Rabat.
Incarcéré au Burundi depuis décembre, accusé d’espionnage, l’ancien diplomate et ministre rwandais Jacques Bihozagara est mort subitement dans sa prison le 30 mars. Dans un contexte extrêmement tendu entre les deux pays, Kigali demande des éclaircissements.
La Cour constitutionnelle sud-africaine a ordonné jeudi au président Jacob Zuma de rembourser sous 45 jours une partie des frais engendrés par la rénovation de sa propriété privée de Nkandla.
Victime d’une violente agression homophobe à son domicile, un jeune Marocain a été condamné à quatre mois de prison ferme pour « actes sexuels contre-nature ». Un verdict plus sévère que celui de ses agresseurs.
Un groupe se réclamant du collectif Anonymous a revendiqué mardi soir une série d’attaques contre les sites internet officiels angolais après la condamnation lundi de 17 opposants politiques à des peines de prison ferme.
La Cour pénale internationale (CPI) doit-elle se pencher sur les nombreuses accusations d’exécutions extra-judiciaires, de tortures et d’arrestations arbitraires au Burundi ?
Un an après la décision de la cour spéciale tchadienne de condamner 20 agents du régime de Hissène Habré à une amende de 114 millions d’euros, les victimes attendent toujours le versement des réparations qui leur sont dues. Les associations de défense des victimes et Human Rights Watch dénoncent un affront envers l’État de droit.
Mardi s’est ouvert en France le dernier procès de la piraterie somalienne en Europe. Dans le box des accusés de la Cour d’assises de Paris, sept Somaliens sont jugés pour la prise d’otages d’un navire de plaisance français en 2011 au cours de laquelle le skipper Christian Colombo avait été abattu.
Un document confidentiel du FMI et de la Banque mondiale recensant les dépenses et imputations budgétaires des gouvernements tunisiens depuis 2008 montre que les indemnisations versées aux prisonniers politiques amnistiés en 2011 ont coûté au total à l’État 114 millions de dinars (50,2 millions d’euros).