Un document confidentiel du FMI et de la Banque mondiale recensant les dépenses et imputations budgétaires des gouvernements tunisiens depuis 2008 montre que les indemnisations versées aux prisonniers politiques amnistiés en 2011 ont coûté au total à l’État 114 millions de dinars (50,2 millions d’euros).
La Cour d’appel de Niamey a accordé mardi la liberté provisoire à Hama Amadou. Hospitalisé en France depuis le 16 mars, celui-ci est poursuivi par la justice dans une affaire de supposition d’enfants.
Dix-sept opposants politiques angolais, poursuivis pour rébellion et tentative de coup d’État contre le président José Eduardo dos Santos, ont été condamnés lundi à Luanda à des peines de 2 à 8 ans de prison au terme d’un procès fleuve.
La justice française a annulé jeudi pour « vice de forme » l’action judiciaire engagée par des enfants de l’ex-chef chef rebelle angolais Jonas Savimbi contre le célèbre jeu vidéo « Call of Duty » qui met en scène leur père.
La charge retenue contre Ahmad Al Mahdi Al Faqi, premier jihadiste écroué par la Cour pénale internationale (CPI), est désormais officielle. L’ex-chef de la police islamique du groupe Ansar Eddine sera poursuivi à La Haye pour « crime de guerre », a annoncé la CPI ce jeudi. Ahmad Al Mahdi Al Faqi a l’intention de plaider coupable. Une première.
Les Hawks (« faucons » en anglais), une unité spéciale de police chargée de combattre la corruption et le crime organisé, va enquêter sur les accusations qui pèsent contre le clan Zuma et la famille Gupta, dans l’affaire du Guptagate, a confirmé le porte-parole mercredi.
Quatre leaders de la société civile tchadienne interpellés ces derniers jours ont été placés sous mandat de dépôt jeudi à N’Djamena au terme de leur garde-à-vue. Ils appelaient à une marche pacifique contre la candidature d’Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 26 ans.
Détenu et poursuivi par la Cour pénale internationale (CPI) en tant que co-auteur indirect de crimes contre l’humanité commis durant la crise postélectorale, l’Ivoirien publie ce 24 mars un livre témoignage : « De l’enfer, je reviendrai ». Morceaux choisis.
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont confirmé mercredi l’ensemble des 70 chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité présentés contre Dominic Ongwen, figure importante du commandement militaire de la rébellion ougandaise l’Armée de résistance du seigneur (LRA), ouvrant la voie à un procès.
La Cour de cassation de Niamey a estimé mercredi que la procédure civile était prioritaire avant un éventuel renvoi en correctionnelle de l’affaire du présumé trafic d’enfants dans laquelle est impliqué Hama Amadou.
Grosse colère, en pleine Assemblée nationale, lundi 21 mars, du député de RD Congo Steve Mbikayi. Ce dernier, ayant une nouvelle fois échoué à faire inscrire sa loi anti-homosexualité à l’agenda des députés, n’a pas hésité à s’en prendre à ses honorables collègues. Récit.
Lors d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, les autorités ivoiriennes ont fait le point sur l’enquête concernant l’attaque terroriste de Grand-Bassam, qui a fait 19 morts et 33 blessés le 13 mars dernier.
Après le verdict de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire Bemba, la procureure Fatou Bensouda a salué lundi une « décision historique » et un « message fort » adressé aux seigneurs de guerre à travers le monde. Interview.
Après près de huit ans de procédure devant la CPI, Jean-Pierre Bemba a été reconnu coupable lundi, en tant qu’autorité hiérarchique, de deux chefs de crimes contre l’humanité et de trois chefs de crimes de guerre commis par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003.
La Cour pénale internationale doit rendre son verdict ce lundi dans le procès de Jean-Pierre Bemba. Si ses partisans se prennent à rêver d’une libération rapide, voire d’un retour fracassant sur la scène politique congolaise, une autre bataille l’attend. Explications.
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a reçu, le 1er mars, une plainte contre Djiddi Saleh, directeur de l’Agence nationale pour la sécurité (ANS) au Tchad.
L’avocat belge de Salah Abdeslam a lancé dimanche sa bataille judiciaire contre les autorités françaises qui réclament le transfèrement à Paris du seul survivant du commando jihadiste à l’origine des attaques du 13 novembre.
Le génocidaire rwandais présumé Ladislas Ntaganzwa, détenu par Kinshasa, a été remis dimanche au Comité de suivi des tribunaux pénaux internationaux de l’ONU par les autorités de la République démocratique du Congo et conduit au Rwanda.
À 16 ans, elle est devenue un symbole et l’assume avec courage : Zouhoura, jeune Tchadienne victime d’un viol collectif dans son pays, réclame que « justice soit faite » pour elle et « pour toutes les femmes » violées restées murées dans le silence.
Salah Abdeslam, suspect-clé des attentats de Paris, a été inculpé de « meurtres terroristes et participation aux activités d’un groupe terroriste » dans l’enquête sur les attentats du 13 novembre à Paris, a annoncé samedi le parquet fédéral belge.
Le président tunisien déchu Zine El Abidine Ben Ali, en exil en Arabie saoudite depuis 2011, a été condamné par contumace à dix ans de prison pour « abus de pouvoir ».
Le général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle de dimanche au Congo, a déclaré samedi à l’AFP avoir reçu une nouvelle convocation des services de sécurité intérieure et a dénoncé une volonté politique de torpiller sa candidature à la veille du scrutin.
Un an après sa condamnation à vingt ans de réclusion, Simone Gbagbo sera de retour devant la Cour d’Assises d’Abidjan. La Cour suprême a en effet rejeté jeudi soir le pourvoi en cassation introduit par la défense de l’ancienne première dame.
Quatre vingt-neuf condamnations à mort pour terrorisme ont été prononcées au Cameroun contre des membres du groupe islamiste nigérian Boko Haram depuis un an.
Abus de pouvoir, enlèvements, massacres… Le colonel Kessi, procureur militaire d’Abidjan, enquête sur les crimes et délits commis par des membres des forces de l’ordre depuis plus de quinze ans. Il est devenu une figure emblématique de la justice ivoirienne.
La Cour suprême de justice de RD Congo a refusé la liberté provisoire sollicitée par les deux militants du mouvement pro-démocratie Lutte pour le changement (Lucha), Fred Bauma et Yves Makwambala, détenus depuis un an à Kinshasa.
Le procès de Jean-Pierre Bemba à la Cour pénale internationale va connaître son verdict le 21 mars prochain. Soupçonné de cinq chefs d’accusation de crimes de guerre et crimes contre l’humanité pour des événements qui se sont déroulés en Centrafrique en 2002 et 2003, le Congolais est incarcéré à la CPI depuis 2008.
Le 29 février, le Rwanda informait l’Union africaine de sa décision de se retirer de l’une des options prévues pour la saisine de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP), qui siège à Arusha, en Tanzanie.