L’écriture de ce Tanzanien de 73 ans, natif de Zanzibar, a séduit la prestigieuse académie suédoise. Au cœur de son œuvre, le sort des réfugiés et les ravages du colonialisme.
Nnedi Okorafor, N.K. Jemisin, Tade Thompson… En science-fiction, fantasy et fantastique, les auteurs africains anglophones et africains-américains ont imposé leur imaginaire. Mais qu’en est-il des francophones ? Réponse avec Mame Bougouma Diene, éditeur de la revue « Omenana », qui a lancé un appel à textes.
En exclusivité, « Jeune Afrique » vous propose des extraits de la correspondance d’Ernesto Guevara, publiée le 4 novembre prochain par les éditions Au diable vauvert sous le titre « Je t’embrasse avec toute ma ferveur révolutionnaire ».
Vingt ans après son décès, en octobre 2001, l’héritage de l’écrivain camerounais semble insuffisamment valorisé. Une injustice pour celui qui, de son écriture acerbe, s’est dressé sa vie durant contre toutes les oppressions.
Bouleversé par le meurtre de George Floyd, l’auteur haïtien raconte dans « Milwaukee Blues » les États-Unis d’aujourd’hui, où le communautarisme fait le jeu d’un capitalisme brutal.
Le romancier Abdulrazak Gurnah, né en Tanzanie mais habitant au Royaume-Uni, est le premier auteur noir à recevoir la plus prestigieuse des récompenses littéraires depuis 1993.
À l’occasion de la publication de son nouveau roman, « L’Amour au temps des scélérats », l’écrivain franco-algérien passe en revue les grandes thématiques qui agitent l’actualité du monde arabe.
Traduit de l’amharique par Constantin Kaïteris, ce roman emblématique, aussi foisonnant que poétique, plonge le lecteur dans une société éthiopienne étouffée par les clivages sociaux.
Ce jeune espoir originaire de Pointe-Noire a remporté le prix littéraire Voix d’Afriques pour « Cave 72 ». Un premier roman corrosif et enlevé pour un slameur engagé.
Longtemps restée dans l’ombre du poète, sa maîtresse Jeanne Duval fait aujourd’hui l’objet d’une abondante littérature. Trois ouvrages viennent de paraître sur celle qui inspira plusieurs poèmes des « Fleurs du mal ».
À l’occasion de la présidence congolaise de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a décidé de lancer un prix littéraire international, avec 30 000 dollars à la clé. Il est encore temps de participer…
Dans leur livre « Beurettes, un fantasme français », Sarah Diffalah et Salima Tenfiche racontent les difficultés des femmes issues de familles maghrébines à trouver leur place en France.
Avec son nouveau livre, « Un rêve, deux rives », la journaliste et communicante revient sur la trajectoire de son père, engagé auprès du Front de libération nationale (FLN), et sur sa propre enfance, dans une cité française.
Né en 1959 en Algérie, l’écrivain Christophe Léon revient dans « Baba ! » sur un épisode méconnu de la guerre d’indépendance : la déportation d’enfants vers ce que l’on appelait alors « la métropole ».
D’abord colonie agricole refusant l’esclavage puis compagnie privée, la Sierra Leone a connu une histoire singulière avant de devenir l’une des pièces de l’empire britannique. Thierry Paulais la retrace dans son livre « Province of Freedom ».
Dans premier roman, « Mâle noir », le sociologue sénégalais met en scène un narrateur au parcours amoureux tout aussi sinueux que ses tiraillements identitaires. Un regard plein d’acuité et d’autodérision sur les questions sociétales.
Dans « Le Temps liquide », l’auteur tchadien livre une revue de paysages et d’émotions. En filigrane, c’est le paysage politique de son pays, de Hissène Habré à Idriss Déby, qui défile.
Avec « Pourvu qu’il soit de bonne humeur », roman lucide et cru, l’autrice ausculte la question des violences conjugales au sein d’une société qui portent encore des œillères.
Dans un livre jeunesse joliment illustré par L.K Imany, la journaliste Élise Saint-Jullian dresse trente portraits de femmes musulmanes inspirantes et parfois méconnues.
Son procès fut un festival d’irrégularités. Michel Thierry Atangana a payé au prix fort le fait d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Après dix-sept ans enfermé dans une cellule, il raconte dans un livre bouleversant un retour au pays natal devenu descente aux enfers.
Dans son nouveau roman, l’écrivain, collaborateur de JA, organise la rencontre cocasse entre la banlieue parisienne et le Paris des beaux quartiers. Une satire sociale enlevée dont tous les personnages sortent grandis.
Dans la foulée du secteur de l’enseignement qui lui a permis d’asseoir sa notoriété sur le continent, le Québec mise aujourd’hui sur le monde francophone de l’édition pour resserrer ses liens avec l’Afrique et ses auteurs. Si possible en respectant un impératif de réciprocité en faveur de l’édition africaine.
Très remarqué pour son roman « L’Amas ardent », le jeune écrivain tunisien a été récompensé pour « Bel Abîme », un texte touchant et virulent porté par la colère d’un adolescent contre un système oppressif.
Poètes et romanciers haïtiens, Makenzy Orcel et Jean d’Amérique sont aussi amis. Le second a dédicacé son premier roman, « Soleil à coudre », au premier, son « frère-volcan », qui publie « L’Empereur ».
Dans « Du Morne-des-Esses au Djebel », l’essayiste martiniquais évoque la trajectoire d’appelés antillais qui rejoignirent le FLN. Une occasion de l’interroger sur la colonisation, le mouvement décolonial et Frantz Fanon.
Dans « Les Villages de Dieu », la poétesse haïtienne donne la parole à Cécé La Flamme. Sous forme de chroniques du quotidien, la narratrice raconte les cités populaires de Port-au-Prince. Un texte saisissant.