Après « Ce sont nos frères et leurs enfants sont nos enfants », Nadia Hathroubi-Safsaf plonge une nouvelle fois dans les silences de l’Histoire pour écrire « Frères de l’ombre ». Un roman sur l’histoire française des tirailleurs sénégalais.
Si des centaines d’albums estampillés littérature jeunesse sont publiés chaque année en langue française, l’imaginaire africain y est encore trop peu représenté. Le conte, élément central de la culture du continent, offre pourtant un support idéal.
Dans son livre « Illégitimes », la journaliste française d’origine marocaine revient sur son parcours et sur celui de ceux et celles qui, comme elle, cherchent à échapper aux rôles sociaux préétablis.
Après « Requiem pour une République », sur la guerre d’Algérie, le journaliste français Thomas Cantaloube publie un second polar se déroulant durant la période des décolonisations. Cette fois, c’est le Cameroun d’Ahidjo qui en offre le décor.
Dès les années 1930, des Africaines en avance sur leur temps se sont imposées dans des bastions farouchement masculins. Géraldine Faladé Touadé ranime le souvenir de ces pionnières injustement méconnues dans un essai remarquable.
L’économiste camerounais Célestin Monga a fait, en 1987, un portrait de Béchir Ben Yahmed dans son ouvrage « Têtes d’affiche : ces Africains qui font l’Afrique ». Il raconte ici leur première rencontre. Plutôt cocasse.
Dans un Faso où les livres coûtent cher, où plus de la moitié des adultes ne savent pas lire et où, comme partout, l’audiovisuel domine, les acteurs du monde du livre fourmillent d’idées pour atteindre les lecteurs. Portraits.
Bien qu’une majeure partie de la population burkinabè soit analphabète et que la minorité sachant lire pratique des langues différentes, les acteurs du livre donnent un nouveau souffle à l’univers de l’écrit.
Dans son livre « Généalogie des villes de Tunisie », la chercheuse Leila Latreche explore l’histoire des échanges et des conquêtes du pays en révélant l’évolution des noms de ses centres urbains. Un voyage à travers les époques et la géographie.
Notre collaborateur publie un nouveau livre dans lequel il plaide, avec érudition, pour une vision décloisonnée des sciences et une fraternité constructive entre les peuples. En avant-première, les bonnes feuilles de son essai.
La littérature camerounaise peut-elle profiter du succès de l’écrivaine Djaïli Amadou Amal ? Le premier éditeur de la finaliste du prix Goncourt 2020 veut croire qu’une renaissance est possible dans son pays.
Dans « François Ruffin, l’ascension d’un opportuniste », la journaliste franco-marocaine livre un portrait fouillé de l’insoumis, aussi médiatique que secret.
La marque sud-africaine Mami Wata vient de sortir un livre de toute beauté consacré au surf sur le continent. Une première, servie par un design coloré et de superbes photographies.
L’un de ses derniers recueils de poésie s’appelait « 50 quatrains pour narguer la mort ». Le 10 avril dernier, elle a fini par gagner la partie. Reste l’œuvre de ce grand auteur mauricien.
Dans un essai subtil et percutant intitulé « Autoportrait en noir et blanc. Désapprendre l’idée de race », l’essayiste américain s’en prend à une notion mortifère dépourvue de fondement.
Dans un essai mordant, « Racée », cette juriste et militante décortique le prêt-à-penser des « identitaires » à qui elle oppose des mots pour se réconcilier avec soi-même et les autres.
Dans son livre « Féminismes et pop culture », la journaliste Jennifer Padjemi décrypte la façon dont la culture populaire s’empare des sujets de société et des mouvements Black Lives Matter ou #MeToo.
Notre collaboratrice Fawzia Zaouri enquête depuis des années sur Valentine de Saint-Point, Française sulfureuse du début du XXe siècle convertie à l’islam et qui a fini sa vie au Caire. Une destinée extraordinaire.
Dans son deuxième roman traduit en français sous le titre « Enrage contre la mort de la lumière », la Sud-Africaine Futhi Ntshingila se permet d’osciller entre tragédie sordide et bluette optimiste.
Dans « Bob Marley et la fille du dictateur », la journaliste française Anne-Sophie Jahn revient sur l’histoire d’amour passionnée entre la star du reggae et la fille du président gabonais, Pascaline Bongo. Une rencontre qui a permis au chanteur de renouer avec ses lointaines racines africaines.
Le premier roman de Candice Carty-Williams, qui raconte le quotidien d’une jeune femme noire à Londres, est désormais traduit en français. Et sera bientôt adapté en série.
Pour son essai « Là où tout se tait », Jean Hatzfeld a recueilli dans la région de Nyamata les témoignages de Hutu ayant risqué leur vie pour aider des Tutsi durant le génocide de 1994.
Dans son dernier roman, « Dans le ventre du Congo », l’auteur de « J’irai danser sur la tombe de Senghor » ausculte la relation post-coloniale entre la Belgique et la RDC.
« Le cas critique du dénommé K », premier roman acerbe du journaliste saoudien Aziz Mohammed, met en lumière la perte de sens dans le monde contemporain.
Avec « La Mer noire dans les Grands Lacs », premier roman sensuel et poétique, la romancière née d’une mère roumaine et d’un père congolais Annie Lulu s’offre une percutante entrée en littérature.
Dans « GranDMèreDixNeuf et le secret du soviétique », son nouveau roman, l’Angolais Ondjaki raconte la vie d’un quartier à Luanda, où les sensations s’entremêlent.
La créatrice du célèbre chat Willis from Tunis publie « 10 ans et toujours vivant ! », un recueil de dessins qui reviennent sur l’histoire de la Tunisie depuis la fuite de Ben Ali, en 2011.
Le second roman de l’écrivaine camerounaise retrace le combat d’un village africain face aux désastres sanitaires et écologiques causés par une firme pétrolière américaine.