Décédé ce 28 novembre à 83 ans des suites du Covid-19, le patron de presse a largement contribué à la modernisation du paysage médiatique au Maroc à la fin des années 1990.
L’erreur technique, qui a conduit Radio France Internationale à publier par erreur une centaine de nécrologies, révèle au grand public une pratique journalistique bien rodée.
Il y a soixante ans, alors que la majeure partie des pays d’Afrique accédaient à l’indépendance, Béchir Ben Yahmed créait à Tunis un hebdomadaire dont l’ambition était de porter la voix de tout un continent : « Afrique Action », qui devait très vite devenir « Jeune Afrique ».
La série « Wara » vient de débarquer dans le catalogue de TV5 Monde Afrique. Un thriller socio-politique sur fond de révolte étudiante, de grogne sociale et de lutte féministe servi par des auteurs et un casting panafricain.
La représentation de la députée Danièle Obono en esclave par le magazine témoigne d’une volonté de soumettre les minorités. La condamnation unanime du journal est appréciable mais tardive.
Sous la pression d’associations religieuses, le Conseil sénégalais de régulation de l’audiovisuel a recadré, début août, la série « Infidèles ». Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un acte de censure.
Pendant la guerre d’Algérie, l’un et l’autre camp ont utilisé la photographie pour prendre le monde à témoin. Deux historiennes montrent comment dans la revue « Continents manuscrits ».
Condamné à trois ans de prison ferme, le journaliste et représentant de RSF en Algérie est en train de devenir une icône de la lutte pour la liberté de la presse et les droits de l’Homme.
Décédé à 69 ans, Babacar Touré, fondateur du Groupe Sud et ancien président du CNRA, était l’un des principaux pionniers des médias indépendants au Sénégal. Son confrère Pape Samba Kane, qui a longtemps cheminé à ses côtés, lui rend un dernier hommage.
Voix légendaire de la radio en Côte d’Ivoire et en France, l’infatigable Soro Solo poursuit une mission : raconter le continent à travers ses musiques. Seul ou avec la complicité de sa famille de L’Afrique enchantée, il fourmille de projets en cultivant l’art de la création et de l’optimisme.
L’actrice Annabelle Lengronne, qui citait Assa Traoré comme l’une de ses sources d’inspiration, a été coupée au montage de Ciné le Mag, diffusée sur Canal + Afrique. La présentatrice de l’émission et ses quatre chroniqueurs ont décidé de ne plus participer à l’émission.
Deux ans après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, le groupe de médias détenu par la famille royale saoudienne lance Arab News en français pour renouer avec les francophones et redorer l’image du royaume.
La coalition Ennahdha-El Karama pousse à déréguler le secteur audiovisuel tunisien. Au risque, selon ses détracteurs, de promouvoir les discours les plus radicaux.
Depuis le 15 juin, Canal+ International diffuse une toute nouvelle série, « Cacao », réalisée par l’Ivoirien Alex Ogou. Cette fiction raconte une saga familiale sur fond d’exploitation de l’or brun en Côte d’Ivoire.
La diffusion du documentaire « Algérie, mon amour » de Mustapha Kessous déchaîne les passions sur les réseaux sociaux. Parmi les reproches faits au journaliste, celui de porter un regard occidental, depuis la France.
« Maîtresse d’un homme marié », « Célibatorium », « Commissariat de Tampy », « Les larmes de l’amour »… Ces productions africaines connaissent un franc succès. Focus sur cinq scénaristes qui leur donnent vie.
De Rabat au Caire, les séries télévisées du ramadan ont accompagné l’évolution des sociétés arabes, brisant des tabous tels que l’adultère ou l’homosexualité. Le cru 2020 détonne, lui, par ses positions politiques.
Un feuilleton de ramadan, réalisé par Yousri Bouassida, retrace au plus près le quotidien d’une unité d’élite de l’armée. Une première pour la télévision tunisienne.
En Algérie, les tournages sont à l’arrêt en raison des mesures prises pour limiter la propagation du Covid-19. Pour reprendre leurs activités, les producteurs attendent le 19 avril, date de fin hypothétique de la quarantaine – ou une éventuelle dérogation.
Application de streaming gratuite, concerts en live, espaces publicitaires contre le virus offerts : le numéro un des médias afro-urbains a chamboulé sa grille, tout en passant, en interne, au travail à distance.
Cette telenovela mexicaine, bluette ultra-kitsch aux plans américains redoutables et aux rebondissements invraisemblables, a marqué toute une génération. Attention, spoilers !
Les journaux papiers ont quasiment cessé d’être imprimés et de circuler au Maghreb en raison de l’épidémie de Covid-19 qui empêche leur distribution, déplorent de nombreux patrons de presse.
Le ministre sénégalais de la Santé a déclaré la guerre à tous ceux qui propagent de fausses informations niant l’existence du coronavirus. Trois personnalités publiques ont déjà dû s’expliquer face aux enquêteurs de la gendarmerie.
Surnommé « Bourges l’Africain » par certains, l’ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) aura marqué l’histoire de la presse par son talent et sa ténacité.
L’émission sénégalaise Ferme Factory filme le quotidien d’apprentis fermiers. Objectif : rendre l’agriculture attractive et donner un coup de pouce à la politique agricole.
Le journaliste Jean Daniel, fondateur du « Nouvel Observateur », a tiré sa révérence à l’âge de 99 ans. Il avait contribué, en 1960, à la création de l’hebdomadaire « Afrique Action », qui allait devenir « Jeune Afrique ». Témoin et complice de son parcours, Guy Sitbon lui rend hommage.
Le licenciement du journaliste congolais Jacques Matand Diyambi à la suite d’une interview controversée sur le Rwanda a provoqué la colère des employés de la BBC Afrique. Le syndicaliste Bruno Sanogo remet en cause l’indépendance du média britannique et menace de poursuites judiciaires.