Le multi-instrumentiste et compositeur originaire de Pointe-Noire s’est éteint le week-end dernier, à l’âge de 77 ans, laissant derrière lui un parcours unique et une œuvre prolixe.
L’enfant terrible de la chanson française attendait impatiemment la gloire, en 1964, quand il pilla sans vergogne l’album « Drums of Passion » du Nigérian Babatunde Olatunji.
En 1975, James Brown se réapproprie à l’identique la musique d’un titre du chanteur et guitariste camerounais André-Marie Tala, qui obtiendra gain de cause au tribunal.
Groupe majeur des années 1970, le quatuor britannique a pour ainsi dire « inventé » le hard rock et reste une référence. Problème : son goût immodéré pour le pillage des chansons de vieux bluesmen africains-américains, qui lui a valu bien des procès.
Les apparences sont parfois trompeuses. « Waka Waka », tube interplanétaire à la fibre humaniste créé pour la Coupe du monde de football en Afrique du Sud et chanté par Shakira, cache en réalité une sombre histoire de plagiat à l’encontre du groupe camerounais Golden Sounds.
Sampler ou plagier ? Pris les doigts dans le pot de confiture, le rappeur américain a dû indemniser les compositeurs (l’un Égyptien, l’autre Suisse) dont il s’était « inspiré » largement dans « Big Pimpin’ » et « Versus ».
« Galvanize », hit de 2004 composé par le duo anglais The Chemical Brothers, contient un sample évident du titre de chaâbi « Hadi Kedba Bayna », de Najat Aatabou. Il aura fallu attendre 2023 pour que l’artiste marocaine touche ses royalties.
Le plus jeune fils de Fela Kuti est de retour avec un nouvel album et poursuit une tournée européenne. Avec un propos toujours aussi politique. Rencontre.
Méprisé en France, Charles Aznavour a connu son tout premier succès public au Maroc. À l’heure où son biopic, Monsieur Aznavour – dans lequel Tahar Rahim incarne le chanteur – réalise de très bons scores au cinéma, JA a souhaité revenir sur cette savoureuse anecdote.
À l’occasion de la sortie du nouvel album du groupe rock touareg d’Agadez, au Niger, focus sur le label américain, qui produit aussi Mdou Moctar, Les filles de Illighadad, Mamman Sani, Aly Bounaly Traoré…
Autrefois porteur d’espoir, le Mbolé, genre musical camerounais en plein essor, a basculé vers l’appel au meurtre. Une chanson aux paroles appelant à la violence contre les minorités LGBT est devenue virale sur les réseaux sociaux.
Après s’être volatilisé, un Grammy Award remporté par le musicien malien a été retrouvé, sans que le grand public ne soit informé des circonstances de l’affaire. L’émotion soulevée suggère néanmoins une meilleure sécurisation des trophées.
Dès l’âge de cinq ans, elle accompagnait son père, King Biggerman, lors de ses concerts. La jeune Brazzavilloise est aujourd’hui l’un des phénomènes de la scène musicale congolaise. Portrait.
Elle appelle Ibrahim Traoré « mon fils » et félicite les juntes au pouvoir au Sahel pour leur « noble combat ». Portrait de la chanteuse ivoirienne qui cartonne sur les réseaux avec un titre à la gloire de l’Alliance des États du Sahel.
Ses samples de classiques ivoiriens revus à la sauce trap ont lancé sa carrière. Avec « Ascension », un deuxième EP à la croisée des genres afro-urbains, la rappeuse affûte son style et s’impose peu à peu dans le « game ».
Alors que le Nigeria et l’Afrique du Sud continuent de se hisser aux sommets des classements internationaux, le Ghana n’est pas en reste. Depuis quinze ans, le chanteur Stonebwoy s’impose en local comme au global grâce à une efficace fusion de dancehall et de highlife.
Le photographe franco-camerounais Samuel Nja Kwa publie un recueil d’images et de témoignages sur l’œuvre et la vie du saxophoniste décédé il y a 4 ans.
Dans son clip en duo avec le Togolais Amen Jah Cissé, le chanteur de reggae ivoirien tacle tout à la fois les démocrates trop gourmands et les fossoyeurs de la liberté d’expression, de la Côte d’Ivoire à l’AES, en passant par le Tchad. Des dents grincent…
Le 12 août 2019, la Côte d’Ivoire apprenait le décès de DJ Arafat, star du « coupé-décalé » victime d’un accident de la route à l’âge de 33 ans. Excessif, possessif et adepte des clashs à répétition, il était fidèle en amitié mais cultivait quelques rancœurs tenaces.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Cette semaine, l’inventeur de l’afrobeat en tenue légère dans sa chambre d’hôtel.
La journaliste, qui présente l’émission « 66 Minutes » sur M6, fait une entrée remarquée dans l’univers de la musique avec « Nina », un opus qui reprend les plus célèbres morceaux de l’icône du jazz africaine-américaine.
Quels genres musicaux étaient diffusés sur les radios françaises en Afrique pendant la période coloniale et dans quels buts ? Comment ont-ils évolué ? Musicologue et professeure à l’Université de Californie à San Diego, Jann Pasler propose une analyse des archives marocaines de l’époque.
Première femme d’Afrique centrale à monter sur la scène de l’Opéra Garnier à Paris, la mezzo-soprano et contralto multiplie les représentations à l’international, où elle est programmée jusqu’en 2026.
Membre éminent de la société secrète Nelong’o et fondateur du lessa groove, Nda Chi a transformé la musique en un puissant vecteur de reconnexion avec les racines. Portrait d’un énigmatique chantre.
L’ACTU VUE PAR – Issus de l’immigration algérienne, les anciens membres du groupe français Zebda appellent à un sursaut citoyen face à la montée de l’extrême droite. Rencontre.
À l’occasion de deux événements à Praia, rencontre autour des musiques cap-verdiennes avec le fondateur du label Lusafrica et producteur historique de la diva aux pieds nus.