Mele Kyari, qui dirige la compagnie pétrolière nationale du Nigeria, est l’un des hommes les plus puissants du pays. Mais à qui parle-t-il et qui a son oreille ?
Le pays de la Teranga est officiellement devenu producteur de pétrole, avec le début de l’extraction du champ de Sangomar. Une bonne nouvelle que le nouveau gouvernement sénégalais devra bien gérer.
Malgré la richesse de leurs sous-sols et les immenses bénéfices tirés de l’exportation du pétrole et du gaz, les grands producteurs africains peinent à échapper aux effets pervers de l’or noir.
Désormais membres du cercle des producteurs d’hydrocarbures, les deux pays ouest-africains aspirent à redynamiser leur économie et à éviter la malédiction de l’or noir.
Les deux pays ont bénéficié d’importantes découvertes de pétrole à la fin des années 1990. Mais plus de deux décennies plus tard, malgré les milliards de dollars de recettes, rien n’a changé pour l’écrasante majorité de la population.
Quelques semaines après la mise en marche du gisement Sangomar, le pays est déjà annoncé comme nouveau membre du cartel des pétroliers. Une information à prendre avec des pincettes.
Contrariée par le déclin de la production et la chute des cours de pétrole et de gaz, Yaoundé revoit à la baisse les revenus issus des hydrocarbures. Des milliards de francs CFA sont en jeu.
Après plusieurs années de blocage, la Côte d’Ivoire et l’Angola sont parvenues à un accord : Sonangol va se retirer du capital de la Société ivoirienne de raffinage.
Rétabli à son poste après avoir été un temps suspendu, mais bousculé par son sous-secrétaire, Mohamed Aoun exige du chef du gouvernement qu’il réaffirme son autorité ou, à défaut, le limoge.
Le géant nigérian poursuit son expansion, malgré dix ans de retard sur le projet, alors que le gouvernement de Bola Tinubu entend faciliter les investissements locaux.
L’arrivée sur le marché des produits de la raffinerie Dangote risque de mettre l’entreprise en porte-à-faux vis-à-vis des négociants et des producteurs au sujet des prix et d’une éventuelle situation de monopole.
En mettant la main sur le deuxième producteur d’or noir du pays, l’État gabonais concrétise « une décision historique » du chef de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Mais à quel prix ?
La compagnie nationale nigérienne a commencé l’exploration et l’exploitation dans l’est du pays, alors que l’oléoduc vers le Bénin est toujours fermé du côté de Niamey.
Engagé à investir 10 milliards de dollars dans le développement du gisement Baleine, le géant italien des hydrocarbures envisagerait de vendre une participation dans ses activités en amont.
Propulsé à la tête de la Société des pétroles du Sénégal, cet expert-comptable de formation, inconnu du grand public, aura la lourde tâche de chapeauter l’audit et de renégocier les contrats pétroliers.
Sur fond de crise des carburants, le ministre congolais des Hydrocarbures espère relancer l’exploration pétrolière dans le pays. Une série d’appel d’offres, jusqu’ici peu fructueux, avaient été faite en juillet 2022 par le précédent gouvernement.
Avec l’acquisition de la filiale marocaine du britannique Sound Energy pour 45,2 millions de dollars, le géant minier veut se diversifier en créant un pôle pour le gaz naturel industriel.
Le delta du Niger continue de subir de nombreuses attaques d’oléoducs et d’enregistrer des niveaux impressionnants de vol de brut. Deux fléaux qui rebutent évidemment les investisseurs.
Financement de projets pétroliers, accélération de la transition énergétique, développement de solutions renouvelables… Le directeur des opérations ressources naturelles du géant italien liste les priorités d’une « transition juste et équitable ».
En quête de projets à faible coût et à proximité des clients finaux, l’armateur gazier vient de finaliser un accord avec le Nigeria, détenteur des plus grandes réserves de gaz du continent.
Censée assurer la relève du géant français des hydrocarbures, l’entreprise Tamoil s’est attirée les foudres de Bangui. En cause : son incapacité à approvisionner le marché intérieur en produits pétroliers.
Malgré les multiples révisions à la hausse des prix à la pompe, Kinshasa peine à éponger ses dettes envers les distributeurs de produits pétroliers. Une nouvelle pénurie semble désormais inévitable.
Nouvelles découvertes, acquisitions stratégiques, cession d’actifs marginaux… Très actif sur le continent, le pétrolier transalpin accélère le rééquilibrage de son portefeuille africain.
L’ACTU VUE PAR – Nouvelles acquisitions, nouveaux projets et une stratégie coordonnée : le mastodonte français des hydrocarbures mise sur le développement de gisements « à faible coût et à faibles émissions carbone » pour doper ses activités sur le continent.
Le projet de cotation de la raffinerie de pétrole à Londres et à Lagos devrait permettre au groupe du milliardaire nigérian de gagner la confiance des investisseurs et de lever des fonds plus facilement.
Avec l’acquisition de Marathon Oil contre plus de 22 milliards de dollars, le pétrolier américain met la main sur des actifs africains, notamment en Guinée équatoriale. Mais il pourrait bien ne pas rester dans la sous-région, dont il s’était retiré en 2016.
Qu’ils subventionnent ou non le carburant, qu’ils soient ou non producteurs de pétrole, les pays du continent sont loin d’être tous logés à la même enseigne. Décryptage en infographie.
La production locale de pétrole brut étant insuffisante pour satisfaire aux besoins de sa mégaraffinerie, le tycoon nigérian confirme sa stratégie de diversification en brut américain – qu’il espère provisoire – dans un entretien à Jeune Afrique, en marge de l’Africa CEO Forum 2024. Dans l’entretien complet en vidéo, il aborde également les sujets du marché des engrais, de la crise du naira et des relations avec le Bénin.