Le chef de la junte a opposé son veto au rachat du producteur gabonais Assala Energy afin de démontrer « la souveraineté » de Libreville dans le secteur pétrolier.
Entre exploration et production, retrait stratégique et transaction astronomique, l’année qui s’achève a été riche pour des groupes comme Sonatrach, TotalEnergies ou Eni. Rétrospective.
Alors que le nombre de victimes de l’explosion de Kaloum a été revu à la hausse par les autorités, les Guinéens font désormais face à de sérieuses difficultés de déplacement, marquées notamment par la rareté des taxis et l’augmentation des frais de transport.
MSC, Maersk, CMA-CGM… Un à un, les principaux armateurs choisissent désormais de contourner l’Afrique pour éviter la mer Rouge et le canal de Suez. En cause, les attaques menées par les rebelles houthis au nom de leur alliance avec le Hamas. Décryptage, en infographies, de l’impact de ce blocage de « l’autoroute de la mer » sur le commerce international.
Entre les engagements à sécuriser les opérations et les incitations aux investissements, le président de la transition gabonaise veut relancer une manne pétrolière en déclin.
Avec un projet d’investissement de 6 milliards de dollars, le PDG du pétrolier français s’est engagé sur le long terme avec le premier producteur africain d’or noir.
Consécutive à la pénurie que subit le Cameroun depuis des semaines, la décision de libéraliser les importations de carburant fait un grand perdant : le ministère de l’Eau et de l’Énergie.
Alors que le pays est en proie à de grandes difficultés d’approvisionnement en carburant, le gouvernement assure que le retour à la normale est imminent. Mais des questions demeurent sur les raisons de cette pénurie.
La junte dirigée par le général Abdourahamane Tiani a annoncé que les exportations débuteraient en janvier, soit deux mois après la mise en service de l’oléoduc géant vers le Bénin, d’où les barils de pétrole seront commercialisés depuis le port de Sèmè.
Les débats se durcissent à Dubaï. Au lendemain de la polémique provoquée par la fuite d’un courrier adressé par le secrétaire général de l’Opep à ses membres leur enjoignant de rejeter tout accord ciblant les énergies fossiles, les responsables onusiens montent au créneau.
Freiné par des reports à répétition, le complexe pétrochimique du tycoon nigérian, inauguré en mai dernier, s’apprête à entrer en service après la réception de la première cargaison de brut.
Suspectés d’avoir versé des pots-de-vin en Angola, le géant genevois du négoce pétrolier et trois personnes physiques font l’objet d’une plainte devant le tribunal pénal fédéral suisse.
Après la révélation de propos qu’il avait tenus fin novembre, le président émirati de la COP28 s’est montré sur la défensive, réaffirmant « respecter la science » climatique. Une controverse qui éclate alors que les débats abordent désormais la question centrale : « sortie » ou « réduction » du pétrole, quelle option choisir ?
Un tribunal d’Arusha s’est déclarée incompétente à statuer sur cette action en justice déposée en 2020 par plusieurs groupes de la société civile, au motif qu’elle avait été déposée trop tard.
L’investissement de 10 milliards de dollars doit permettre au pétrolier italien de construire les multiples infrastructures nécessaires à l’exploitation et au transport des matières premières issues du méga-gisement baptisé « Baleine ».
Deux ans et demi après sa nomination à la tête du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou est parvenu au règlement du dossier très sensible de l’entente sur les prix des carburants. Une transaction assortie de plusieurs garde-fous, destinés à contrôler le comportement des entreprises du secteur.
Malgré son retrait d’un projet et des contraintes opérationnelles sur un autre au Sénégal, le groupe britannique a d’autres perspectives en Angola, en Égypte et en Mauritanie pour se relancer.
Le développement économique du continent passera-t-il par ses revenus pétro-gaziers ou par ses énergies renouvelables ? JA croise les points de vue contraires du conseiller énergie de Macky Sall avec celui du président de la commission transition énergétique du patronat marocain.
Au nom d’une « transition juste » et du droit des Africains à profiter des richesses de leur sous-sol, nombre d’États ont lancé des projets pétroliers ou gaziers. Mais cette stratégie entraînera-t-elle un développement économique à même de répondre aux besoins des populations locales ? Réponse en infographies.
Épinglés par l’autorité fiscale sénégalaise, autour de la transaction de 2020 concernant le gisement pétrolier, Woodside Energy reste silencieux tandis que Capricorn Energy promet de se défendre.
Après l’investiture de Rachid Hachichi et le départ des hommes forts de Taoufik Hakkar, le groupe public, géant africain du pétrole et du gaz, officialise l’arrivée de neuf nouveaux hauts responsables.
Huit vice-présidents du groupe pétrolier algérien viennent d’être limogés par décret présidentiel. Ils avaient été nommés en mars 2020 par l’ancien PDG, lui-même remercié en octobre dernier.
Le gazoduc Nigeria-Maroc va-t-il, enfin, connaître un coup d’accélérateur ? C’est en tout cas l’objectif affiché par le souverain marocain, qui a assuré faire de ce projet une priorité, réponse de Rabat au projet porté par Alger.
Face à la pénurie des financements, l’Organisation des producteurs de pétrole africains (Appo) s’apprête à lancer une institution panafricaine pour que le continent finance lui-même ses projets fossiles à l’horizon 2024.
Après avoir verdi ses comptes, l’entreprise publique doit désormais faire de même pour ses produits, jugés trop nocifs pour la santé d’après les nouvelles normes en vigueur dans la Cedeao. Une modernisation également nécessaire pour mieux couvrir la demande locale.
Le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé par les militaires qui ont pris le pouvoir au Niger, a assisté mercredi 1er novembre à la mise en service d’un oléoduc géant devant acheminer du brut des gisements de pétrole du Sud-Est jusqu’au Bénin.
Sous la menace de grèves des distributeurs de produits pétroliers raffinés, le gouvernement s’est résolu à acter la hausse des prix à la pompe pour éviter une énième crise d’approvisionnement.
Les décisions d’arbitrage qui condamnaient le pays à régler un ardoise record à la société P&ID ont été « obtenues par la fraude », a jugé un tribunal londonien qui a finalement donné raison à Abuja.
Pur produit du géant gazier et pétrolier public algérien, l’ingénieur de 60 ans a connu honneurs et disgrâce avant de retrouver un poste, hautement stratégique, qu’il a déjà occupé en 2019.