Longtemps jugés irréalisables, deux mégaprojets en partance du Nigeria se présentent comme la meilleure alternative au gaz russe pour l’Europe. Décryptage en infographies.
La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) poursuit sa mue dans l’optique de transformer le pays en économie gazière. Son directeur général décrit à JA la stratégie de l’entreprise, détenue à 99% par l’État.
Le vol de pétrole a fait perdre à la plus grande économie d’Afrique son leadership dans la production de brut sur le continent, au profit de l’Angola. Une nouvelle donne qui ne devrait pas changer de sitôt.
Un retard de paiement des autorités auprès des sociétés commercialisant du carburant a créé la confusion ces derniers jours à Kinshasa, où les stations-service n’étaient plus approvisionnées. Le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, promet une série de mesures pour régler cette situation…
Alors que la communauté internationale peut soutenir les investissements sur le continent, priorité absolue doit être donnée aux infrastructures énergétiques africaines afin de soutenir la demande intérieure.
L’Europe cherchant à diversifier ses sources d’approvisionnement, deux projets de gazoducs concurrents refont surface. Lequel du projet transsaharien porté par l’Algérie ou du gazoduc offshore défendu par le Maroc est le mieux placé ?
Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’Eni d’ouverture vers le continent – et l’Algérie en particulier, jusque-là deuxième fournisseur d’Italie – pour se fournir en gaz.
Le président Buhari a renouvelé sa volonté de transformer la compagnie nationale d’hydrocarbures en entité commerciale. La Nigerian National Petroleum Corporation Limited (NNPC Limited) devra se soumettre à la nouvelle loi sur l’industrie pétrolière (PIA) signée en août 2021 pour préparer son entrée en Bourse.
Selon Macky Sall, cette deuxième phase, qui nécessitera un investissement de 5 milliards de dollars, devrait permettre d’atteindre une production de 10 millions de tonnes de gaz en 2030.
Avec la crise ukrainienne, Rome est partie en urgence trouver en Afrique le gaz qu’elle ne peut plus recevoir de Moscou. Une tendance qui promet de s’inscrire dans la durée, quelque soit la couleur politique du Parlement qui ressortira des élections générales du 25 septembre.
Malgré les inquiétudes des ONG, Kinshasa a lancé un appel d’offres pour l’exploration et l’exploitation de 27 blocs pétroliers et 3 gaziers. Estimant qu’il est temps de saisir l’opportunité d’augmenter significativement les revenus de l’État. Entretien avec Didier Budimbu, le ministre des hydrocarbures.
Découvertes en cascade de pétrole, renégociation des contrats gaziers et nouveau positionnement stratégique… Alger s’appuie sur ses ressources pour jouer un rôle-clé dans la nouvelle donne énergétique.
Face aux difficultés d’approvisionnement, plusieurs pays du continent souhaitent (re)donner vie aux raffineries pour alléger la facture des subventions et éviter les pénuries.
Les institutions internationales prévoient, non sans réserve, une croissance économique à deux chiffres pour le pays, grâce à la mise en service, à la fin de 2023, d’un oléoduc devant permettre de multiplier les exportations de l’or noir par sept.
Après avoir assuré la relance de la production pétrolière, l’ancien banquier, aux commandes de la National Oil Corporation depuis le 14 juillet, veut doubler la cadence. Son objectif ? Passer de 1,2 million à 3 millions de barils par jour.
Conclu en février 2022, le rachat des actifs de la major américaine par la société nigériane Seplat Energy est toujours au point mort. Et le récent veto émis par le régulateur pétrolier éternise le statu quo. Précisions.
Selon Filipe Nyusi, le président mozambicain, ce nouvel outil devrait aider le pays à financer son développement et à supporter les « chocs externes » et la volatilité des prix.
Développement des énergies renouvelables, structuration d’une filière agricole, bioraffinage… À Brazzaville, Claudio Descalzi, PDG de la major italienne, a donné corps au projet d’exportation du gaz congolais, qui se déploiera à partir de 2023.
Largement dépendante du secteur minier, Kinshasa a officiellement lancé les appels d’offres pour 30 blocs pétro-gaziers (au lieu de 16 initialement prévus), dont deux appartenant au magnat israélien Dan Gertler. De quoi susciter l’appétit des géants.
Un an et demi après avoir identifié le gisement offshore Baleine, la major italienne annonce une découverte supplémentaire au sein de la future pépite pétro-gazière ivoirienne.
Pas une, ni deux, mais trois nouvelles découvertes ont été annoncées par la major algérienne. Identité du partenaire, localisation et capacités de production… Ce que l’on sait de la énième manne pétro-gazière de Sonatrach.
Après une suspension « momentanée » des livraisons de l’Algérie vers l’Espagne en raison d’un incident survenu le 24 juillet, la question de la baisse progressive des approvisionnements resurgit. Avec en toile de fond une crise diplomatique loin d’être résolue.
Marée de voitures, files d’attente à n’en plus finir… Un peu partout, à Yaoundé comme à Douala, les stations-service encore ouvertes sont à court de gasoil. Décryptage de la situation.
Accusés d’avoir versé des pots-de-vin de 1 milliard de dollars pour l’acquisition du bloc offshore OPL 245, les pétroliers européens viennent d’être définitivement relaxés par la justice italienne.
La major pétro-gazière algérienne avait déjà annoncé être prête à fournir plus de gaz à l’Europe, dans un contexte de guerre en Ukraine qui fragilise l’Italie, dépendante du gaz russe.
Le mégaprojet pétrogazier, situé dans un parc naturel et notamment porté par le français TotalEnergies, suscite la colère des ONG internationales. Les autorités locales, elles, y voient une grande opportunité de développement pour le pays.
Prenant le contre-pied des estimations, Dakar table sur 888 milliards de F CFA de recettes publiques issues de l’exploitation des gisements gazier Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et pétrolier de Sangomar.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE. Le président du logisticien Maurilog attend la décision du pétrolier britannique de renouveler son contrat, alors que l’exploitation du gisement GTA devrait débuter fin 2023. Retour sur le parcours d’un entrepreneur, ancien ministre, également partenaire de Yamaha.
Détournement de la production, subventions écrasantes, poids de la dette… Pourquoi le plus grand producteur de pétrole d’Afrique ne profite pas de la hausse des prix du pétrole provoquée par le conflit en Ukraine.