Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a pris cette décision après des propos tenus par un journaliste à l’antenne qui affirmait que rien « n’est fait au plan sécuritaire par les forces combattantes » burkinabè.
Alors que l’opposition conteste la victoire d’Alassane Ouattara et que la guerre des chefs reprend de plus belle, deux scénarios se profilent : le dialogue ou la poursuite du bras de fer.
Mardi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 31 octobre, les principaux leaders de l’opposition ont vu leurs résidences encerclées par la police.
Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.
Peu présente dans le débat public, la société civile ivoirienne n’a pas été beaucoup plus audible pendant la campagne électorale, qui touche désormais à sa fin.
Moins d’une dizaine de jours avant une élection pour laquelle sa candidature a été invalidée et dont il a juré qu’elle n’aurait pas lieu, Guillaume Soro reste une inconnue de la complexe équation ivoirienne. Depuis son exil parisien, peut-il encore influer sur le scrutin ?
Alors que des incidents ont eu lieu lundi à Abidjan et dans quelques villes ivoiriennes, la Cedeao invite les opposants Henri Konan Bédié et Pascal Affi Nguessan à « reconsidérer leur mot d’ordre de désobéissance civile ».
Près de vingt ans après avoir été l’un des ferments de la crise politico-militaire, la question de l’ivoirité se réinvite dans la campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre. Au risque de réveiller les vieux démons identitaires.
À Yamoussoukro, bastion du PDCI, l’appel à la désobéissance civile lancé par l’opposition trouve un écho certain en amont de la présidentielle du 31 octobre. Mais le pouvoir n’a pas renoncé à séduire cette ville aussi symbolique que métissée.
En 2000 et 2010, alors que violences et tensions accompagnaient les élections, l’armée ivoirienne a joué un rôle majeur. Qu’en sera-t-il cette fois-ci, alors que les électeurs seront appelés aux urnes le 31 octobre ?
En Côte d’Ivoire, l’histoire a une fâcheuse tendance à se répéter. Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo… Vingt-sept ans après la mort d’Houphouët, les mêmes protagonistes continuent de s’affronter et le pays tout entier paraît revenu à la case départ.
Élections tendues en Côte d’Ivoire et en Guinée, putsch au Mali, processus électoraux contestés, absence de renouvellement des classes politiques, défiance des citoyens vis-à-vis de leurs élites… Les motifs d’inquiétude sont légion. Un sursaut démocratique est-il possible ?
Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.
À trois mois de la présidentielle ivoirienne, les principaux états-majors politiques semblent davantage miser sur leurs leaders historiques, laissant craindre un remake des présidentielles du passé.
Guinée, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger… Au cours des cinq prochains mois, cinq présidentielles cruciales vont se tenir en Afrique francophone. Et les jeux y sont plus ouverts qu’il n’y paraît.
Après le décès de son Premier ministre et dauphin désigné, Amadou Gon Coulibaly, le président ivoirien s’est finalement résolu à briguer un troisième mandat. Histoire secrète d’un revirement qui s’annonce lourd de conséquences.
En vue de la présidentielle d’octobre 2020, la Côte d’Ivoire doit chasser les vieux démons qui fragilisent la paix dans le pays. Seule la transparence du jeu politique permettra d’éviter de nouvelles violences postélectorales.