Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a pris cette décision après des propos tenus par un journaliste à l’antenne qui affirmait que rien « n’est fait au plan sécuritaire par les forces combattantes » burkinabè.
À 10 heures précises, ce 6 novembre 1982, un jeune homme à la voix fluette devient chef de l’État. C’est le début d’un règne à la longévité record, ponctué de règlements de comptes politiques violents. Retour sur cette journée si particulière.
L’exceptionnelle longévité au pouvoir de Paul Biya a décomplexé ses opposants les plus radicaux, qui en appellent à son « chassement ». En Afrique, les partisans des règnes interminables et leurs adversaires soutenant les coups d’État partagent la même vision décomplexée du recours à la violence.
Les avocats du porte-parole de l’opposition Pascal Affi N’Guessan arrêté le 9 novembre n’ont toujours pas vu leur client, affirment-ils dans un communiqué.
Le président et le chef de l’opposition se sont entretenus en tête à tête le 11 novembre. Voici comment ce rendez-vous a pu avoir lieu et ce qu’ils se sont dit.
Le président Bissau-Guinéen, qui rentre d’un séjour auprès de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, s’est à plusieurs reprises exprimé contre les troisièmes mandats en Afrique de l’Ouest. Ce qui ne l’empêche pas d’être très prudent sur l’élection présidentielle ivoirienne et un peu moins sur la guinéenne.
Alors que l’opposition conteste la victoire d’Alassane Ouattara et que la guerre des chefs reprend de plus belle, deux scénarios se profilent : le dialogue ou la poursuite du bras de fer.
Une semaine après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel confirme les résultats publiés par la Commission électorale, qui donnaient 94,27 % des suffrages au président sortant.
Le procureur de la République, Richard Adou, a saisi un juge d’instruction et dressé la liste des charges qu’il souhaite voir retenues à l’encontre de plusieurs membres de l’opposition. Il a confirmé l’incarcération d’une dizaine de personnes, parmi lesquelles des proches d’Henri Konan Bédié.
Depuis sa victoire contestée par l’opposition à la présidentielle du 31 octobre, la situation est délicate pour le chef de l’État. Voici la manière dont il entend rester maître du jeu.
Dans une déclaration retransmise sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’Assemblée nationale appelle à la mise en place d’une transition et demande aux forces de défense et de sécurité de faire barrage à Alassane Ouattara.
Deux jours après l’annonce de la victoire d’Alassane Ouattara et de la création d’un « Conseil national de transition » par l’opposition, la résidence d’Henri Konan Bédié est toujours encerclée par la police, comme celles de plusieurs autres opposants. Si plusieurs personnes ont été relâchées après les arrestations de mardi, le sort d’autres personnalités demeure incertain.
Mardi, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle du 31 octobre, les principaux leaders de l’opposition ont vu leurs résidences encerclées par la police.
Après l’annonce de la réélection d’Alassane Ouattara, et alors que ses opposants ont annoncé la formation d’un « Conseil national de transition », les réactions sont pour le moins mitigées parmi les partenaires africains et occidentaux de la Côte d’Ivoire.
Au terme d’une campagne électorale boycottée par l’opposition et au bout d’une nuit électrique, le président sortant Alassane Ouattara a été réélu à un troisième mandat avec 94,27% , selon les résultats officiels provisoires annoncés par la Commission électorale indépendante.
Alors que les résultats de la présidentielle sont attendus dans les heures qui viennent en Côte d’Ivoire, l’opposition annonce la création d’un « Conseil national de transition » et la formation prochaine d’un « gouvernement de transition ».
Boycottée par Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, l’élection présidentielle du 31 octobre a été marquée par de nombreux incidents. Au moins cinq personnes sont mortes.
Après une campagne tendue, les Ivoiriens étaient appelés aux urnes ce samedi. Face à Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont appelé au « boycott actif », tandis que Kouadio Konan Bertin a décidé de ne pas quitter le processus électoral. Retrouvez les temps forts de la journée de vote.
En vue du scrutin du 31 octobre, les autorités ivoiriennes ont décidé de mobiliser environ 35 000 éléments des forces de sécurité du pays. Jeune Afrique vous dévoile les détails de l’opération « Barrissement de l’éléphant ».
Plus de 7 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi lors d’un scrutin marqué par le boycott des principaux candidats de l’opposition et au terme d’une campagne très tendue.
Fatou Bensouda, la procureure générale de la Cour pénale internationale (CPI), a publié un communiqué en forme de mise en garde sur la situation en Côte d’Ivoire, qu’elle affirme suivre de près en raison des violences qui ont fait plusieurs morts ces dernières semaines.
Déjà candidat en 2015, Kouadio Konan Bertin briguera samedi la magistrature suprême. Refusant de rallier le reste de l’opposition, qui a appelé au « boycott actif », il a été le seul à faire campagne face à Alassane Ouattara. Ce qui ne l’empêche pas de lorgner, déjà, le scrutin de 2025.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire touche à sa fin, la guerre de l’information s’intensifie sur les réseaux sociaux entre le pouvoir et l’opposition.
Peu présente dans le débat public, la société civile ivoirienne n’a pas été beaucoup plus audible pendant la campagne électorale, qui touche désormais à sa fin.
Moins d’une dizaine de jours avant une élection pour laquelle sa candidature a été invalidée et dont il a juré qu’elle n’aurait pas lieu, Guillaume Soro reste une inconnue de la complexe équation ivoirienne. Depuis son exil parisien, peut-il encore influer sur le scrutin ?