Accusé par la justice internationale d’avoir commis des crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a passé six années en détention.
L’une des plus belles images de l’enterrement du président Béji Caïd Essebsi est celle où le convoi funèbre s’arrête devant l’icône en bronze de Habib Bourguiba, au milieu d’une marée humaine dont la ferveur semble faire tout autant le deuil du disciple que du maître, dont les funérailles furent occultées en leur temps.
Dans ses Mémoires, qui viennent de paraître, Hédi Baccouche, ancien Premier ministre et figure du Néo-Destour, revient sur le bras de fer entre le Combattant suprême et le président français, qui culminera avec la bataille de Bizerte. Extraits.
Quarante ans après les faits, le 26 janvier 1978 est toujours gravé dans la mémoire des Tunisiens. Cette crise entre le gouvernement et les syndicats, appelée le « Jeudi noir », a abouti à la première grève générale et provoqué un soulèvement populaire violemment réprimé. Retour sur ce tournant de l’histoire tunisienne.
L’Instance Vérité et Dignité (IVD) a organisé début janvier une audition publique sur les émeutes de janvier 1984. Jeune Afrique revient sur les conséquences politiques de cet épisode de l’histoire tunisienne.
En 1983, l’économie tunisienne subit encore les contre-coups de la crise pétrolière. Les finances de l’État vont mal et la dette augmente. Une décision du gouvernement va embraser le pays pendant une semaine.
Dans la nuit du 7 novembre 1987, un petit groupe d’hommes menés par le Premier ministre Zine el-Abidine Ben Ali déposent le président Habib Bourguiba en invoquant sa « sénilité ». Ils inventent du même coup le concept de coup d’état « médical ».
Sur la base de plusieurs auditions et témoignages d’acteurs directs, J.A. a pu reconstituer la chronologie de la fuite de l’ancien dictateur tunisien Ben Ali et des siens.
Le 6 avril 2000 s’éteignait Habib Bourguiba, père de l’indépendance tunisienne. Onze ans après, alors que le pays connaît une révolution sans précédent, jeuneafrique.com commémore à sa manière l’anniversaire du décès du « Combattant suprême » à travers la republication d’un reportage de Ridha Kéfi (J.A. n° 2048, du 11 au 17 avril 2000), qui était envoyé spécial à Monastir où le grand homme est inhumé.
En promulguant le code du statut personnel (CSP) le 13 août 1956, le père de l’indépendance va s’appuyer sur l’émancipation féminine pour revitaliser la société tout entière. Une démarche sans équivalent dans le monde arabe.