Trop de joueurs noirs dans le football italien ? ce n’est pas la première fois que la remarque est faite. Cette fois, c’est Arrigo Sacchi, l’ancien sélectionneur de l’Italie qui s’y colle.
D’un côté, l’élite blanche. De l’autre, les Noirs et les métis, abonnés aux métiers les moins qualifiés. Plus d’un siècle après l’abolition de l’esclavage, le pays reste profondément inégalitaire. Même s’il répugne à le reconnaître.
Près de 4000 Noirs ont été lynchés dans le sud des États-Unis entre 1877 et 1950, ce qui représente plus d’une exécution par semaine pendant 73 ans, selon un rapport publié par l’ONG américaine Equal Justice Initiative. Cette étude met en lumière l’héritage des violences raciales dans ce pays.
Sorti en février 1915, « The Birth of a Nation », la première grande production de Hollywood, a aujourd’hui 100 ans. Un long-métrage remarquable qui reste cependant le « film le plus raciste de l’histoire », selon les mots du « New York Post ».
L’écrivain Gaston-Paul Effa ressuscite une figure oubliée de l’histoire de France : Raphaël Élizé, premier maire noir d’une commune de métropole, mort en camp de concentration. Un roman salutaire.
L’écrivain franco-camerounais Gaston-Paul Effa restitue, dans « Rendez-vous avec l’heure qui blesse », le destin de Raphaël Élizé, un Martiniquais déporté au camp de Buchenwald. L’occasion de rappeler à la France la pluralité des visages qui font son Histoire.
C’est l’histoire de deux hommes, maliens d’origine, au coeur du drame qui a saisi la France le 7 janvier. Le tueur de Juifs et le sauveur de Juifs, l’assassin et le juste, le Bambara et le Soninké, le Français qui haïssait la France et l’immigré dont le rêve était de devenir français, l’enfant des ghettos, des écoles et des prisons de la République et l’ancien sans-papiers devenu héros national, le mauvais musulman et le bon musulman.
Depuis trois mois, à l’appel d’une organisation surgie d’on ne sait où, les manifestations contre une prétendue islamisation du pays se multiplient et rassemblent des foules de plus en plus nombreuses. Feu de paille ou lame de fond xénophobe ?
Est-ce un nouveau cas de « légitime défense » ? Mardi, un homme noir de 18 ans a été abattu par un policier à Berkeley, non loin de Ferguson, où le jeune Michael Brown avait également été tué.
Dans un entretien publié mercredi sur le site du magazine « People », le président américain, Barack Obama, et son épouse, ont révélé quelques actes de racisme ordinaire dont ils ont déjà été victimes.
Une juge de Caroline du Sud vient d’annuler la condamnation à mort de George Stinney, un afro-américain de 14 ans exécuté le 16 juin 1944 dans une prison de Columbia pour le meurtre supposé de deux jeunes filles blanches.
Le polémiste français controversé Éric Zemmour a une nouvelle fois provoqué l’indignation. Dans une interview accordée à un journaliste italien, fin octobre, il a attaqué les « musulmans à l’intérieur des Français » qui mèneraient la France au « chaos et à la guerre civile ».
Une opération commando antiraciste vient de s’en prendre, dans une librairie parisienne, aux exemplaires de « Tintin au Congo ». Énième tentative de museler d’anciennes caricatures d’Africains parlant le « petit nègre »…
Accusée de travailler en vase clos, l’administration Obama ouvre les fenêtres. Avec Loretta Lynch à la Justice ou Ashton Carter à la Défense, elle va accueillir de nouvelles têtes.
Le président américain s’est exprimé lundi soir à la télévision pour tenter de ramener le calme dans le pays, alors que des manifestations se poursuivent pour dénoncer les différentes affaires d’hommes noirs non armés abattus par des policiers blancs.
Annulée à Londres, l’installation-performance de l’artiste sud-africain Brett Bailey, Exhibit B, suscite l’ire de certaines associations antiracistes, tandis que les intellectuels s’écharpent par voie de presse – souvent sans avoir vu l’oeuvre incriminée. Nous y sommes allés. Reportage.
Alors que des milliers de personnes manifestaient à nouveau, jeudi, à New York, pour dénoncer les violences policières racistes et impunies qui ravivent les tensions raciales aux États-Unis, un policier blanc a abattu un homme noir non armé en Arizona.
La performance « Exhibit B », de Brett Bailey, qui reconstitue en 12 tableaux vivants un zoo humain comme à l’époque coloniale, a déclenché une vive polémique à Paris. Une pétition a même été mise en ligne pour demander sa déprogrammation. Qu’en pensez-vous ?
Dans un monologue haletant, Léo Pitte revient sur les exactions commises par les GI après le débarquement en Normandie et décrit le fonctionnement d’une armée gangrenée par le racisme.
On le connaissait victime de racisme, le voici attaqué par les antiracistes. Il faut dire que le footballeur italien Mario Balotelli n’a pas brillé par sa subtilité dans un message sur internet.
Alors que la colère ne faiblit pas après le non-lieu prononcé dans le dossier Michael Brown à Ferguson, une nouvelle affaire vient entacher la réputation de la police américaine. À Cleveland, un agent a tué un jeune Africain-Américain de douze ans muni d’un pistolet en plastique, seulement quelques secondes après être arrivé sur les lieux, selon une vidéo diffusée mercredi.
Déprogrammé à Londres, Exhibit B, l’installation du Sud-Africain Brett Bailey, pourrait aussi susciter la controverse à Paris. Des deux côtés de la Manche, des internautes dénoncent une oeuvre raciste.
Darren Wilson, le policier américain qui a abattu de six balles Michael Brown, un jeune Noir, à Ferguson début août, ne sera pas poursuivi, a annoncé lundi le procureur. Une décision qui a provoqué la colère des manifestants de la banlieue de Saint-Louis.
La polémique issue des propos de Willy Sagnol sur le « joueur typique africain » n’est pas encore close. Vendredi, l’association SOS Racisme va engager « une procédure judiciaire pour incitation à la discrimination et à la haine raciale » et « injure publique » contre l’entraîneur des Girondins de Bordeaux.
Les propos de l’entraîneur de Bordeaux Willy Sagnol au sujet des joueurs africains la semaine dernière ont déclenché une vive polémique. Racistes ou pas ? Pour l’ex-patron de l’OM, ces déclarations l’étaient, sans aucun doute.
Est-ce la fin de la polémique créée par les propos de Willy Sagnol sur le « joueur typique africain » ? L’entraîneur bordelais est revenu jeudi sur sa déclaration en se disant « désolé » d’avoir pu « choquer ». Sans pour autant présenter ses excuses.