Dans une tribune publiée mercredi dans le quotidien « Le Monde », Pape Diouf appelle « tous les joueurs issus d’Afrique à ne pas prendre part à une prochaine journée de championnat » pour protester contre les propos de l’entraineur de Bordeaux, Willy Sagnol.
Les critiques – notamment celles de Lilian Thuram – fusent après les déclarations de Willy Sagnol, mardi, sur les qualités supposées du « joueur typique africain ». Une interprétation erronée des propos de son entraîneur, dénonce pour sa part le club bordelais dans un communiqué.
En pleine polémique européenne sur l’immigration, Daxe Dabré n’a pas honte de publier le livre « Je suis noir : j’ai honte… ». Aiguillon salutaire dans le débat ou ramassis de clichés ?
Le metteur en scène américain Robert Wilson créé la pièce de Jean Genet « Les Nègres » au théâtre parisien l’Odéon. Une oeuvre qui parle de racisme, de représentation de l’autre, et qui est entièrement jouée par des acteurs noirs.
Quoique boudée par l’establishment de la mode, la Black Fashion Week offre un réel espace de visibilité aux stylistes africains. Voici les coups de cœur de « Jeune Afrique », à l’occasion de la troisième édition de l’événement, qui s’est tenu du 6 au 8 octobre à Paris.
Condamner de la manière la plus nette les atrocités du prétendu État islamique ? Bien sûr, ça va de soi. Mais être en permanence sommé par les islamophobes de se « désolidariser » des barbares est assurément exaspérant.
Le sport est un miroir dans lequel l’Amérique postraciale aime se contempler. Et ce qu’elle y voit – plusieurs affaires récentes en témoignent – n’est pas toujours très reluisant.
Une murale de Banksy a été détruite dans le sud de l’Angleterre : le célèbre graffeur dénonçait la xénophophobie, ce que n’ont visiblement pas compris les autorités de la ville.
Deux Guinéens ont passés près de vingt heures en garde à vue le 29 septembre pour avoir voulu payer leurs courses à l’hypermarché Leclerc de Douai avec un billet de 500 euros, pourtant vrai. L’un d’eux a raconté son calvaire à France 3 Nord Pas-de-Calais.
Trois étudiants africains ont été violemment pris à partie, dimanche 28 septembre, par une foule d’Indiens dans le métro de New Delhi. La scène, filmée par des passants, a fait le tour du web.
Depuis son arrivée au ministère de l’Éducation nationale, cette icône de la gauche d’origine marocaine suscite la haine de l’extrême droite. Mais Najat Vallaud-Belkacem n’en a cure : elle est le membre du gouvernement le plus populaire.
À peine arrivé au Querétaro FC, un club mexicain, l’emblématique joueur brésilien Ronaldinho a reçu un accueil bien singulier de la part d’un membre du « Partido Acción Nacional » (droite), qui l’a comparé à un singe sur Facebook.
Dans un premier roman symphonique, Le Ravissement des innocents, l’écrivaine ghanéo-nigériane, Taiye Selasi, qui partage sa vie entre trois continents, évoque le destin de ces « afropolitains » d’ici et d’ailleurs.
Benoît le Bars est associé gérant du cabinet Lazareff Le Bars, qui accompagne l’ »Initiative prévention de la haine » et sa campagne pour le label Respect Zone.
En Afrique du Sud, la fédération de rugby a choisi de mettre en place une politique de quotas afin de favoriser l’intégration des joueurs et entraîneurs noirs dans les effectifs. Une question de survie, estime l’organisation.
Marine Le Pen et l’extrême droite sont aux portes du pouvoir en France, a averti dimanche le Premier ministre, Manuel Valls, en s’inquiétant publiquement d’un sondage plaçant la dirigeante du Front national en tête à l’élection présidentielle de 2017.
Depuis plusieurs mois, une série d’actes racistes visant la communauté musulmane de Saguenay sont signalés dans cette ville tranquille située au centre du Québec, principalement connue, jusqu’ici, pour la beauté de ses paysages.
Le racisme n’épargne toujours pas les ministres français d’origine étrangère. De Rachida Dati à Najat Vallaud-Belkacem en passant par Rama Yade, il a tissé une toile de confusion dans laquelle s’empêtrent même les antiracistes…
Grâce à des tests ADN, deux demi-frères handicapés mentaux ont été innocentés mardi du viol et du meurtre d’une petite fille. Ils auront fait 30 ans de prison en Caroline du Nord, l’un d’entre eux ayant été incarcéré dans le couloir de la mort.
On se doutait bien que la nomination de Najat Vallaud-Belkacem – une femme socialiste de 36 ans, née au Maroc – au ministère français de l’Éducation nationale, allait faire grincer des dents. C’est chose faite. La couverture du magazine « Valeurs actuelles », à paraître le 4 septembre, la décrit, sur fond noir, comme un « ayatollah » qui veut « rééduquer nos enfants ».
À Tanger, une expédition sauvage menée par des Marocains contre des migrants à fait au moins un mort, le 29 août. Un drame qui met à nouveau en lumière le problème du racisme dans le royaume.
Quelle est la part d’humour dans le bras de fer entre le Congolais Clément Kikoko Kyenge et le président du Sénat italien Roberto Calderoli ? “Sans rire”, le second accuse le premier de l’avoir envoûté. Entre les deux, la fille de l’un et victime de l’autre répond par des traits d’esprit.
Connu notamment pour ses insultes racistes, Roberto Calderoli a affirmé mardi que le père de Cécile Kyenge l’avait ensorcelé. Et le sénateur italien dit détenir des preuves de ses accusations – notamment ce serpent de deux mètres trouvé dans sa cuisine, le 19 août.
Depuis le meurtre de Michael Brown, le 9 août dernier à Ferguson, les États-Unis vivent une nouvelle fois au rythme des tensions communautaires. Une situation que le pays a connue à de multiples reprises depuis l’épisode Rodney King, en 1991.
Des émeutes de Watts en 1965 à celles de Ferguson, le cercle vicieux se perpétue : bavure, colère, répression, le tout sur fond d’inégalités. Rien n’aurait donc changé dans l’Amérique d’Obama ?