Après le meurtre de Michael Brown le 9 août dernier, la ville de Ferguson, dans la banlieue de Saint-Louis, s’est transformée en poudrière. Des manifestants en colère. Une police à cran, le doigt sur la gâchette. Tout semble réuni pour un nouveau drame.
La police de Saint-Louis a rendu publique une vidéo du meurtre d’un jeune noir par deux policiers, mardi dernier. Armé d’un couteau, celui-ci a été abattu d’une dizaine de balles. Un drame qui pose une nouvelle fois la question raciale aux États-Unis, près de deux semaines après une affaire similaire : celle de Michael Brown.
Le policier ayant tué Michael Brown va-t-il recevoir l’appui du Ku Klux Klan ? Selon le quotidien américain « USA Today », l’organisation raciste a en tout cas organisé une levée de fonds pour le soutenir.
Barack Obama doit-il s’impliquer plus personnellement pour faire baisser les tensions raciales qui secouent les États-Unis après la mort de Michael Brown ? La question continue de se poser pour le premier président noir de l’histoire du pays qui, en la matière, a joué la prudence depuis son élection.
Il y a l’art de la polémique. Et Nadine Morano le connaît bien. L’ex-ministre UMP s’est indignée lundi sur les réseaux sociaux d’avoir croisé une femme voilée sur une plage, y voyant « une atteinte à notre culture ». « Culture » que l’on doit respecter, explique-t-elle. « Sinon, on va ailleurs! »
De violents affrontements entre émeutiers et forces de l’ordre ont eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Ferguson, où un jeune homme noir a été tué par un policier ayant tiré sur lui au moins six fois, dont quatre dans son bras droit. Le gouverneur du Missouri a décidé la mobilisation de la Garde nationale.
La police de Ferguson a fait usage de grenades fumigènes dans la nuit pour disperser un groupe de manifestants après l’entrée en vigueur du couvre-feu. L’état d’urgence a été décrété samedi pour tenter de mettre fin aux violences provoquées par la mort d’un jeune noir abattu il y a une semaine par un policier.
Barack Obama a beau appeler au calme, rien n’y fait. La banlieue de Saint-Louis, dans le centre des États-Unis, est toujours la proie d’affrontements entre des manifestants et une police surarmée, près d’une semaine après la mort de Michael Borwn, jeune homme noir tué par la police dans des circonstances floues.
Après la mort d’un jeune homme noir non armé, tué par la police aux États-Unis, des émeutes ont éclaté dimanche à Ferguson, dans la banlieue de Saint-Louis, dans le centre du pays. L’incident met en relief les tensions raciales entre une police locale majoritairement blanche et la communauté noire.
Les membres d’un collectif russe ont célébré l’anniversaire de Barack Obama en projetant une animation laser raciste sur la façade de l’ambassade américaine à Moscou. On y voit le président américain manger une banane.
David Harewood, Idris Elba, Chiwetel Ejiofor et bientôt John Boyega, dans le prochain Star Wars… Ces acteurs britanniques ont tous vu leur carrière prendre leur envol à Hollywood faute de rôles intéressants dans leur pays. Et en France, quelle place pour les acteurs noirs ?
La rencontre amicale de mardi entre le Real Madrid et l’AS Roma (0-1) a débuté par un coup d’éclat. Après avoir refusé de serrer la main au joueur portugais Pepe, le milieu de terrain malien Seydou Keita lui a lancé une bouteille d’eau. Depuis, le joueur s’est expliqué et excusé.
Richard Trinquier, élu UMP de l’Essonne, n’aime pas trop les musulmans. Son dernier fait d’armes : l’interdiction d’une base de loisirs à deux femmes voilées, début juillet. Un geste qui devrait lui valoir, mercredi, une plainte au pénal pour discrimination et incitation à la haine raciale.
Le monde du ballon rond en Italie est en pleine effervescence après des propos racistes tenus en fin de semaine par le favori au poste de président de la Fédération italienne de football, Carlo Tavecchio.
Le spot publicitaire de l’ONG Feed a child, qui lutte contre la malnutrition infantile, provoque un tollé depuis début juillet en Afrique du Sud. On y voit une riche femme blanche donnant à manger à un petit enfant noir… comme si elle nourrissait son chien.
Les débordements de certains supporters de l’équipe d’Algérie pendant le Mondial de football ont suscité de nauséabondes réactions sur le thème de la binationalité. Et pas seulement dans la bouche de Marine Le Pen.
Ne vous laissez surtout pas aller à des commentaires racistes ou xénophobes sur les réseaux sociaux. Vous vous exposeriez à subir les foudres d’un drôle de vengeur masqué.
La planète fashion ne brille pas par sa modernité en matière de ressources humaines. Les nymphes qui foulent les catwalks sont encore en très grande majorité des Blanches. Et la diversité dans tout ça ?
Scandale en vue au sein de la police nationale française ? Une enquête administrative a été ouverte en fin de semaine dernière afin d’examiner le comportement de policiers qui auraient organisé une soirée privée baptisée « négro ». La principale activité y aurait été de se moquer des Noirs.
Sur la toile, la haine a le vent en poupe. Désormais, chaque sujet d’actualité – ou presque – est l’occasion pour une foule d’internautes de verser dans le racisme, l’antisémitisme ou encore l’homophobie. Et les garde-fous déployés peinent à contenir ce flot d’injures.
Ancienne région de transit pour les clandestins subsahariens, l’Algérie s’est muée, peu à peu, en terre d’immigration. Attirés par les grandes villes du nord, les migrants se heurtent au racisme d’une partie de la population. Une attitude parfois ouvertement encouragée par les médias algériens.
Selon une étude de l’Anti-Defamation League, une organisation américaine, un quart de la population mondiale manifesterait des comportements antisémites. Sans surprise, ce sont l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient qui sont les plus touchés par le phénomène.
L’ex-ambassadeur de France en Andorre, Zaïr Kedadouche, a démissionné de ses fonctions le 1er avril, condamnant un “racisme abject” au sein du Quai d’Orsay. Il veut désormais mener ce combat devant la justice.
Douze jours après l’annonce de sa suspension à vie de ses fonctions pour propos racistes par la Ligue nord-américaine de basketball (NBA), le propriétaire de l’équipe des Clippers de Los Angeles, Donald Sterling, a présenté ses excuses et souhaite rester à la tête de la franchise.
Symbole de la honte coloniale associé à une immense fierté patriotique, le soldat noir hante le patrimoine culturel collectif de l’Hexagone et ressurgit, parfois, le temps d’une polémique fétide.