Chercheur en histoire afro-arabe à l’université Johns Hopkins, aux États-Unis, Faisal Abualhassan analyse pour Jeune Afrique les origines du racisme anti-noir dans les pays du Golfe.
Le roman à succès « Dix petits nègres » de la Britannique Agatha Christie change de titre en français. Le politiquement correct et les effets collatéraux du mouvement Black Lives Matter sont passés par là.
Trois mois après l’affaire George Floyd, un Afro-Américain, Jacob Blake, a été pris pour cible par un policier blanc qui a tiré sur lui à sept reprises. Le gouverneur a ordonné que des soldats de la Garde nationale soient envoyés dans la ville par crainte d’une nouvelle nuit de troubles.
Dans une « Lettre à ma fille sur le racisme », l’écrivain canadien aux origines trinidadiennes et sud-est asiatiques David Chariandy dénonce les discriminations qu’il a subies toute sa vie.
Dans un faux documentaire trash et jubilatoire, l’humoriste français Jean-Pascal Zadi s’interroge sur l’identité des afrodescendants de l’Hexagone. Et donne un grand coup de pied dans la fourmilière communautaire.
Dans la foulée des contestations qui ont suivi la mort de George Floyd, plusieurs géants de l’industrie annoncent changer leur marketing et retirer de leurs produits images et expressions véhiculant des stéréotypes racistes.
Alors que le roi Philippe de Belgique vient de présenter « ses plus profonds regrets pour les blessures » infligées lors de la période coloniale en RDC, peu nombreux sont les Belges connaissant l’histoire coloniale de leur pays. Une situation qui crée la frustration et la colère d’une partie de la population, désireuse de lever le voile sur cette époque.
Dans « Je suis Innocent », Pierre-François Kettler se penche sur le génocide des Tutsi à travers l’histoire de Jean, un Rwandais de 7 ans obligé de se cacher dans les marais pour échapper à ses bourreaux.
Aujourd’hui à la tête de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, l’ancien chef de la diplomatie française revient sur le débat qui fait rage autour du rôle de l’Hexagone dans la traite et la remise en question de ses figures historiques.
Au-delà des difficiles questions « mémorielles » que pose le déboulonnage des statues de figures esclavagistes, c’est aussi la neutralité de l’espace public et la façon dont celui-ci se construit qui entre en jeu.
En déclarant que « la République n’effacera aucun nom ou aucune trace de son histoire », Emmanuel Macron risque d’accroître les tensions exacerbées depuis la mort de George Floyd aux États-Unis.
Les pays africains ont appelé vendredi le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à organiser un débat urgent sur le racisme et les violences policières, dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd.
Si le meurtre de l’Afro-Américain George Floyd suscite une émotion et des interrogations dans le monde entier, chacun doit aussi réaliser qu’il peut être à son tour bourreau et victime. Et en tirer les conséquences pour l’inévitable « après ».
Depuis le décès de l’Afro-Américain George Floyd, le 25 mai, les manifestations contre le racisme et les violences policières se multiplient dans le monde. En Afrique, de nombreuses personnalités expriment leur solidarité et leur colère.
Seule une voix collective populaire et puissante est susceptible de mettre fin au racisme structurel dans les départements de police de nombreuses villes américaines.
En 1964, lors du sommet de l’OUA au Caire, Malcolm X tentait de sensibiliser ses « frères et soeurs africains » aux discriminations vécues par les Afro-Américains. Un discours qui préfigurait l’émotion africaine ressentie, 56 ans plus tard, autour de l’affaire George Floyd…
Des heurts entre manifestants et policiers ont secoué samedi soir plusieurs grandes villes des États-Unis suite à la mort de George Floyd, un Afro-Américain décédé aux mains de la police.
En comparant sur France Inter le génocide contre les Tutsi à une aimable bagarre de polochons, l’humoriste Constance Pittard perpétue, 26 ans après le drame, le racisme ordinaire qui banalise « le crime des crimes » lorsqu’il survient sur le continent africain.
Les Africains vivant dans la grande métropole chinoise de Canton, dans le sud de la Chine, dénoncent de nombreuses discriminations après plusieurs cas positifs au Covid-19 parmi la communauté nigériane. L’Union africaine a fait part de sa préoccupation et convoqué l’ambassadeur chinois à l’UA.
Deux médecins français ont évoqué, sur la chaîne d’information LCI, l’idée de tester des traitements contre le coronavirus en Afrique, déclenchant une vive polémique. Si les scientifiques se sont excusés depuis, Dominique Sopo, président de SOS Racisme, juge l’incident tristement révélateur.
Deux ouvrages parus à quelques mois d’intervalle explorent en profondeur la question du racisme, toujours aussi virulent dans nos sociétés contemporaines.
Géographe, chercheuse au Centre arabe de recherches et d’études politiques (CAREP), Maha Abdelhamid estime que, malgré de nombreuses mobilisations et des avancées législatives, les femmes tunisiennes noires sont trop peu visibles dans le paysage médiatique et politique en Tunisie.
Après un incident à caractère raciste dans le championnat portugais de football, le Malien Moussa Marega a quitté le terrain en plein match et relancé le débat sur la conduite à adopter…
En France, une étude pointe du doigt sept grandes entreprises qui discrimineraient, dans leurs processus d’embauche, les candidatures à consonance maghrébine. Réalité du racisme français ou failles dans la méthodologie d’enquête ?
Des employés de l’entreprise Le Slip français ont publié la vidéo sur laquelle une femme arborant un « blackface » et un homme déguisé en singe dansent grossièrement sur Saga Africa. Une pratique raciste reléguée au second plan par les médias français.
L’islamophobie se répand, et projette sur les musulmans tous les fantasmes de son époque. Il leur assigne un rôle comparable au Juif avant la Seconde Guerre mondiale, et j’en viens à avoir peur, à ressentir la vive intuition d’un possible basculement dans la persécution.
Le président sud-africain a été hué, samedi, lors des obsèques de Robert Mugabe au Zimbabwe après les récentes émeutes dirigées contre des étrangers qui ont secoué l’Afrique du Sud. Il a présenté ses « excuses » en assurant que ses compatriotes n’étaient « pas xénophobes ».
La justice sud-africaine a interdit mercredi 21 août de déployer en public le drapeau de l’époque de l’apartheid, assimilé à une « incitation à la haine » à l’égard de la communauté noire.
Un migrant ivoirien a été « tué de sang froid » par deux soldats maltais, a affirmé le Premier ministre maltais Joseph Muscat, annonçant l’arrestation de ces deux suspects.