L’administration Trump est encore bousculée par l’actualité. Cette fois, ce sont les événements violents survenus à Charlottesville le 12 août qui en sont la cause. Kenneth Frazier, l’un de ses conseillers en économie du Président, a annoncé ce lundi sa démission. Cet Africain-Américain, PDG d’un gros groupe du secteur pharmaceutique, reproche à Donald Trump de ne pas avoir clairement condamné les manifestants néo-nazis et suprématistes blancs à l’origine des violences. Comment ceux-ci peuvent-ils tenir des propos racistes et défiler en public ? L’éclairage de Philip Golub, professeur de relations internationales à l’Université américaine de Paris.
Dans une « autobiographie imaginée », l’écrivain martiniquais rend hommage à son compatriote, médaillé de la seconde guerre mondiale, compagnon de route des indépendantistes algériens et intellectuel exigeant décédé en 1961. Interview.
Victor Mlotshwa, un ouvrier de ferme noir qui accuse deux Blancs de l’avoir forcé à entrer vivant dans un cercueil, a raconté mercredi 2 août devant la justice sud-africaine sa peur panique au moment où il a cru mourir, au mois d’août 2016. Ses agresseurs sont poursuivis pour tentative de meurtre. Ils avaient été arrêtés au mois de novembre 2016, après la diffusion d’une vidéo de leur méfait sur Internet.
Les messages d’injures et les sous-entendus xénophobes ont défilé sur le réseau social après les révélations ce mercredi du « Canard Enchaîné », au sujet d’un SMS attribué à Sibeth Ndiaye. La jeune femme, franco-sénégalaise, est la conseillère en communication du président Emmanuel Macron.
En Algérie, entre le « sursaut humanitaire » d’une partie du gouvernement qui souhaite renforcer la politique d’accueil des migrants subsahariens et la réticence d’une frange de la société et de la classe politique, difficile d’y voir clair. État des lieux d’une situation migratoire particulière.
Le point commun entre Wonderwoman, Michel Boujenah, Malek Jaziri ou encore Saber Rebaï ? Une polémique liée à Israël. En Tunisie, comme dans plusieurs autres pays arabes, la question des relations avec l’État hébreu est sensible et la société divisée : à ceux qui prônent une solidarité sans borne envers la cause palestinienne s’opposent les dénonciateurs de débats stériles, voire antisémites.
Une stèle en mémoire de l’esclavage a été inaugurée par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan jeudi 6 juillet à Kanga-Gnianzé, près de Tiassalé. Une cérémonie à laquelle ont assisté l’ancien président béninois Nicéphore Soglo, l’historien Elikia M’Bokolo, mais aussi l’ex-footballeur Lilian Thuram.
La participation de Michel Boujenah, humoriste, acteur et réalisateur franco-tunisien, au Festival international de Carthage a suscité diverses réactions dans le pays. Une frange de la société civile ainsi que l’UGTT, la principale force syndicale en Tunisie, ont lancé un appel à l’annulation du spectacle. Ils reprochent au comédien son positionnement assumé en faveur d’Israël.
Une dispute meurtrière, jeudi 22 juin, entre deux jeunes a dégénéré en violences tribales près de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie, entraînant une intervention de la police dont six membres ont été blessés.
En 1960, dans le Deep South ségrégationniste, elle fut la première Africaine-Américaine à intégrer une école blanche. Elle est aujourd’hui la dernière héroïne encore en vie de la lutte pour les droits civiques. Rencontre.
L’intellectuelle et auteure française revient sur la polémique du festival Nyansapo, qui oppose notamment différentes tendances du mouvement antiraciste et féministe. Pour elle, la non-mixité est légitime comme forme d’organisation. Interview.
La polémique autour du festival Nyansapo, prévu du 28 au 30 juillet prochain à Paris et qui consiste en une série d’ateliers, de concerts et de tables rondes autour de l’afro-féminisme, a été lancée vendredi dernier par le président du groupe Front national au Conseil général d’Île-de-France, Wallerand de Saint-Just, qui a accusé l’événement d’être « interdit aux blancs ».
La cour d’appel de l’État américain de Virginie a confirmé ce 25 mai la suspension du décret migratoire de Donald Trump qui interdisait l’accès aux États-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane.
« Tu es noire, tu es petite, tu es une femme, et tu vas devoir lutter », m’a dit ma mère quand j’ai quitté le nid familial pour la France, après mon baccalauréat. Avec ces mots, ma mère me traçait un chemin de lutte et de constante nécessité de se prouver dans un monde de brutes. Et c’est ce que je me suis évertuée à faire pendant une bonne partie de ma vie : prouver que j’étais aussi capable que les autres, que j’avais des « couilles », que je pouvais m’en sortir malgré ma couleur de peau ingrate.
La Cour suprême a jugé lundi que les législateurs républicains de l’État de la Caroline du Nord s’étaient rendus coupables de découpages électoraux illégaux destinés à atténuer le poids des votants noirs.
Ils estiment avoir été moins bien traités que leurs collègues français, cheminots, et demandent réparation à la SNCF : la cour d’appel de Paris examine jusqu’au 16 mai plus de 800 dossiers d’anciens cheminots de nationalité ou d’origine marocaine, les « chibanis ».
L’international marocain de la Juventus Turin avait affirmé avoir entendu dans son oreillette une insulte raciste lors d’une interview. Après enquête, la Rai, la chaîne publique italienne, nie qu’un de ses employés en soit à l’origine.
La Cour suprême des États-Unis vient à peine de signer l’arrêt Boynton v. Virginia, rendant illégale la ségrégation dans les bus inter-États, qu’une poignée de militants décident de le mettre à l’épreuve. En ce 4 mai 1961, ceux que l’on appellera plus tard les « Freedom Riders » commencent leur périple : de Washington, ils prennent la direction des États du sud où la ségrégation est encore bien réelle. Leur route sera pavée d’embûches.
Le Conseil représentatif des associations noires (Cran) lance une campagne choc contre les injures racistes à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle française, qui se tient ce dimanche.
Suite aux moqueries d’un présentateur de la chaîne Fox News envers une représentante noire du Congrès américain, des Africaines-Américaines ont décidé de raconter sur les réseaux sociaux les remarques racistes qu’elles essuient au quotidien sur leur lieu de travail via le hashtag #Blackwomenatwork (les femmes noires au travail).
En Inde aussi, Black Lives Matter. Depuis lundi, plusieurs Africains ont été victimes de violentes agressions dans la banlieue de Delhi. Le professeur Ajay Dubey, spécialiste de l’Afrique à la Jawaharalal Nehru university de New Delhi, revient sur la situation des Africains au pays Gandhi.
Le Défenseur des droits français Jacques Toubon a recommandé que des sanctions disciplinaires soient prises contre cinq policiers que des photos postées sur internet en 2014 montraient grimés en Noirs lors d’une soirée privée.
Un nombre indéterminé de ressortissants africains ont été pris pour cible lundi 27 mars à Greater Noida, ville-satellite de New Delhi. Le point de départ des violences : le décès d’un Indien de 16 ans des suites d’une overdose. Selon une rumeur qui s’est vite propagée, des Africains, qui pâtissent en Inde d’une image tenace de trafiquants de drogue, auraient été à l’origine de cette mort.
Lundi 20 mars, James Jackson, un ex-militaire de 28 ans, a poignardé mortellement un sans-abri de 66 ans en raison de sa couleur de peau à New-York. En plus du crime à caractère raciste, le bureau du procureur de Manhattan a annoncé lundi 27 mars qu’il retiendrait également la qualification de crime terroriste.
Les internautes ont vivement réagi jeudi sur les réseaux sociaux après une série de tweets de Helen Zille, l’ex-patronne du principal parti d’opposition en Afrique du Sud, qui défendaient les aspects positifs du colonialisme.
Après deux semaines d’incidents racistes en Afrique du Sud, des centaines de manifestant ont défilé ce vendredi jusqu’au ministère de l’Intérieur à Pretoria pour protester contre la présence d’immigrés dans le pays.