Le pape François est arrivé dimanche 29 décembre à Bangui pour une visite de deux jours dans la capitale de la Centrafrique encore en proie à des affrontements inter-communautaires violents.
Après le Kenya et l’Ouganda, le pape François doit se rendre en Centrafrique, dimanche et lundi. Alors que le pays est plongé dans un conflit inter-communautaire qui a revêtu une dimension confessionnelle, les leaders religieux voient la venue du pontife comme un geste d’espoir, tant politique que spirituel.
Le pape copte Tawadros II est arrivé ce jeudi à Jérusalem pour assister aux funérailles de l’archevêque de Jérusalem et du Proche-Orient. Une première depuis plus d’un demi-siècle.
Près de trois ans après son élection en mars 2013, le pape François a foulé mercredi 25 novembre pour la première fois le sol africain. Le début d’un voyage apostolique de cinq jours qui l’amènera en Ouganda, puis en Centrafrique.
Le pape François a condamné vendredi l’injustice vécue par les habitants des périphéries abandonnées par une minorité de puissants qui concentrent le pouvoir et la richesse. Et a dénoncé une nouvelle forme de colonialisme en Afrique.
La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), a appelé le président de la RDC Joseph Kabila à respecter la Constitution en vue de l’élection présidentielle de 2016 dans un message intitulé « Faudrait-il encore que le sang coule en RD Congo ? »
L’Afrique, le pape la connaît mal, mais il s’est efforcé de rattraper son retard avant d’y poser le pied pour la première fois, le 25 novembre. L’occasion de dissiper les malentendus qui l’ont parfois opposé à un clergé qui, sur le continent, est réputé conservateur.
Au deuxième jour de sa visite au Kenya, jeudi, le pape François a très fermement condamné la radicalisation des jeunes, poussés par des fanatiques à « commettre des actes barbares injustifiables au nom de dieu ». Il a appelé les musulmans, les protestants et les catholiques à résister ensemble à cette menace.
« Karibu papa Francis », un chœur de chants, des danseurs : François a reçu un accueil enjoué à son arrivée mercredi dans la capitale kényane. Pour sa première tournée en Afrique, le pape a atterri mercredi 25 novembre à Nairobi. Il restera deux jours au Kenya, avant de s’envoler pour l’Ouganda et la Centrafrique.
C’est sans doute, pour le moment, le voyage le plus risqué de son pontificat. En papamobile découverte dans les rues de Nairobi, Kampala ou, si la visite est maintenue, Bangui, le pape François découvrira mercredi le continent africain, où il n’est pour le moment jamais allé.
Le ministère tunisien de l?Éducation a suspendu vendredi une institutrice et une surveillante pour leur refus d?ôter le niqab (voile intégral) dans leur école primaire, a indiqué à l’AFP le chargé de presse du ministère.
Ouganda, Kenya, Centrafrique : les services de sécurité des trois pays que s’apprête à visiter le pape François du 25 au 30 novembre sont sur les dents. Retour sur les dispositifs déployés pour cette visite à hauts risques.
Alors qu’il s’apprête à partir en visite en Afrique, (Kenya, Ouganda et Centrafrique) à la fin du mois de novembre, le pape François s’est désolé de la violente actualité. « Le monde n’a pas pris la voie de la paix », a estimé le souverain pontife.
Le pape François « ne se laisse pas conditionner » par les craintes de violences en Centrafrique, et a maintenu toutes les étapes de sa visite prévue à Bangui la semaine prochaine, a affirmé jeudi son porte-parole.
Après les attentats de Paris, le Conseil français du culte musulman (CFCM) se mobilise en vue de la prière du vendredi. Cet organe représentatif de l’islam va ainsi diffuser auprès des quelque 2 500 mosquées françaises « un texte solennel » condamnant « sans ambiguïté toute forme de violence ou de terrorisme ».
Pour l’islamologue franco-marocain Rachid Benzine, enseignant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, le discours politique français suite aux attentats du 13 novembre ne fera qu’attiser la violence. Pour faire face à Daesh, il faut selon lui un contre-discours puisé dans l’histoire et l’anthropologie qui fasse de l’islam un objet de savoir autant que de croyance.
Venus trouver en Éthiopie leur « terre promise », les Rastafaris y sont encore aujourd’hui marginalisés et déconsidérés, victimes notamment de leur désunion. Mais ils continuent à s’en remettre à leur Messie, l’ancien empereur éthiopien Haïlé Sélassié.
« Qui chante prie deux fois ». « Remettons tout entre les mains du seigneur ». Ainsi aiment à le rappeler bon nombre de leaders (pasteurs, prophètes) autoproclamés qui dirigent les nouveaux lieux de culte en Afrique.
Le président sénégalais Macky Sall a appelé lundi les pays africains à promouvoir un islam tolérant et à échanger en matière de renseignement pour lutter contre l’expansion de groupes terroristes sur le continent.
Le Kenya s’apprête à déployer jusqu’à 10 000 policiers pour renforcer la sécurité pendant la visite du pape François fin novembre, ont déclaré dimanche les autorités, alors que la capitale Nairobi se prépare à accueillir jusqu’à un million de visiteurs.
Le pape François a appelé dimanche les évêques à « inclure » dans l’Église ceux qui sont marginalisés en « se laissant déranger » par eux, quand ils ne rentrent pas « dans le plan de marche », lors d’une messe de clôture du synode sur la famille.
Plus de 2 100 personnes sont mortes dans la bousculade au pèlerinage de La Mecque le 24 septembre, selon des chiffres officiels donnés par 34 pays. Il s’agit désormais de la catastrophe la plus meurtrière de l’histoire moderne du hajj.
Le bilan de la bousculade au pèlerinage de La Mecque s’est encore alourdi mardi, atteignant au moins 1 958 morts, selon des chiffres officiels donnés par 34 pays.
Le pape François se rendra du 25 au 30 novembre au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique. Les détails de ce qui sera sa première visite pontificale sur le continent africain ont été dévoilés lundi.
Le bilan de la bousculade de La Mecque, la plus meurtrière de l’histoire du pèlerinage, s’est encore alourdi vendredi 16 octobre. Le bilan, encore provisoire, fait désormais état de de 1 753 morts, selon des chiffres donnés par 31 pays. Parmi eux, de nombreuses victimes africaines.
Le synode de l’Église catholique sur la famille mobilise à Rome du 4 au 25 octobre plus de 253 participants, dont 54 représentants des conférences épiscopales catholiques et cardinaux originaires d’Afrique. Parmi eux, le cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa et conseiller du pape. Interview.