Si aucun évêque ou cardinal africain ne semble aujourd’hui exercer une influence prépondérante au niveau mondial, quatre noms commencent à s’imposer sur le continent.
Des saints fondateurs de confréries soufies aux prêcheurs jihadistes, en passant par les savants et les charlatans, tous ont leurs héritiers sur le continent.
Pour l’islamologue et philosophe tunisien, les musulmans doivent reconsidérer leur perception de leur histoire religieuse. Et soumettre les textes sacrés à un examen rationnel.
Entre débats populistes et focalisation sur le Maghreb, la France semble oublier qu’il existe des États laïcs en Afrique de l’Ouest. Et qu’elle aurait beaucoup à apprendre de leur exemple.
Le président de la Fondation de l’islam de France, Ghaleb Bencheikh, appelle les musulmans à investir le champ du savoir pour éviter les pièges du fanatisme.
Sokhna Aïda Diallo, la veuve du chef des thiantacounes, est tombée en disgrâce à Touba. En revendiquant l’héritage de son mari, elle s’est attirée les foudres du khalife général des mourides et d’une partie de la puissante confrérie.
L’archevêque d’Abidjan s’est inquiété mardi de la montée des tensions à l’approche de la présidentielle. Mgr Jean-Pierre Kutwa estime que le président sortant, candidat à un troisième mandat contesté, ne devrait pas se représenter.
Jusque-là réservée aux hommes, la profession d’adoul a récemment été ouverte aux femmes. Cet été, certaines de ces notaires de droit musulman ont terminé leur formation et prêté serment. Rencontre avec une première promotion pleine de promesses.
Dans son brillant essai, « Berbères juifs, l’émergence du monothéisme en Afrique du Nord », Julien Cohen-Lacassagne, professeur d’histoire au lycée international Alexandre-Dumas d’Alger, offre une plongée étourdissante dans le judaïsme antique maghrébin.
L’imam Nanfo Ismaël Diaby, dont les prêches en malinké provoquent la désapprobation de la ligue islamique, a été interdit par l’État de conduire la prière en Guinée. Sa moquée avait été saccagée en début de semaine.
De Nouakchott à Tunis en passant par Rabat et Alger, plusieurs affaires judiciaires rappellent que l’humour, les dérapages provocateurs ou même une simple critique des dogmes ou du discours religieux peuvent envoyer devant les tribunaux.
Prévu du 28 juillet au 2 août, le grand pèlerinage de La Mecque se déroulera dans des conditions drastiques. Dans la crainte d’une aggravation de la pandémie de coronavirus, seul un nombre limité de Saoudiens et de résidents du royaume sont autorisés à l’effectuer.
L’archevêque de Douala a ravivé l’espoir d’une partie de la population en annonçant avoir découvert un traitement à base de plantes médicinales qui permettrait de guérir du coronavirus.
L’ancien député congolais, chef du mouvement politico-mystique des Bundu dia Kongo (BDK), a été arrêté le 24 avril après plusieurs jours de négociations. Retour sur son parcours tumultueux et ses positions controversées.
L’ensemble des pays musulmans a désormais entamé le mois de ramadan. Entre l’état d’urgence sanitaire au Maroc, les couvre-feux généralisés en Algérie et en Tunisie, et les craintes sanitaires et économiques, force est de constater que ce mois sera bien singulier. Et singulier ne signifie pas moins exaltant, ou plus difficile.
Pèlerinage annulé, mosquées fermées, rassemblements interdits… De l’Arabie saoudite au Maroc, les fidèles se préparent à un mois sacré, qui devrait commencer ce jeudi 23 avril pour nombre de musulmans, plus morne qu’à l’accoutumée.
Au Sénégal, le débat sur la fermeture des lieux de culte pour endiguer la propagation de l’épidémie de coronavirus interroge sur l’autorité de l’État laïque face au pouvoir religieux.
Mosquées fermées, pèlerinages annulés, rassemblements suspendus… Face à la propagation du Covid-19 et en dépit de certaines réticences, les responsables religieux musulmans sont forcés de s’adapter.
Si les Saoudiens croyaient vraiment ce qu’ils prêchent, ils se seraient contentés, face au coronavirus, d’appeler tout le monde à implorer la clémence du Créateur. Mais en fermant la Grande mosquée de la Mecque, ils prouvent qu’ils peuvent faire preuve de bon sens, au même titre que des gouvernants agnostiques ou déistes.
En évoquant le « séparatisme islamiste », le président français Emmanuel Macron emprunte implicitement les éléments de langage des intégristes et de l’extrême droite. Un processus d’« essentialisation » que dénonce l’historien Kamel Meziti.
Les propos déplorables d’une lycéenne braquée contre l’islam remet, en France, le tréma sur le « ï » de laïcité… Où commence l’islamophobie ? Le débat devient intéressant pour ce qu’il révèle de la société française.
Défendant avec ferveur le célibat des prêtres dans un livre qu’avait initialement cosigné Benoît XVI, le cardinal guinéen prend ouvertement le contre-pied du pape François.
En ces temps où l’on ne parle de l’islam dans l’Ouest africain qu’en évoquant les questions, certes importantes, de terrorisme et de sécurité, il est bon de rappeler aussi ce que la religion musulmane a signifié pour l’histoire intellectuelle de la région.
Dans son dernier ouvrage, « L’Empire islamique », l’universitaire dissèque les cinq siècles qui ont suivi la mort du Prophète. Une analyse qui entre en résonance avec l’actualité la plus récente.