L’Argentin Jorge Mario Bergoglio a été élu pape, le 13 mars. Premier Latino-Américain, premier jésuite et même premier ressortissant d’un pays de l’hémisphère Sud à occuper cette fonction, le pape François symbolise la montée en puissance des catholiques non-européens au sein d’une Église confrontée à de multiples défis.
Le vaticaniste de « La Stampa », Marco Politi, estime que, si les cardinaux africains sont « très respectés », ils font figure d’outsiders face à aux membres de l’axe américano-européen, majoritaire, dans la course à la succession au pape Benoît XVI, qui a formellement renoncé à son pontificat le 28 février.
À la veille de sa renonciation officielle, Benoît XVI a fait, le 27 février, sa dernière apparition publique en tant que Saint Père. Celui qui sera bientôt appelé « pape émérite » a assuré la foule des fidèles catholiques rassemblés Place Saint-Pierre, au Vatican, qu’il continuerait à soutenir l’Église par la prière.
Le pape Benoît XVI fait ses adieux à la foule des fidèles, rassemblés mercredi 27 février place Saint-Pierre, pour sa dernière apparition publique après huit ans de pontificat. Il doit officiellement renoncer à sa charge jeudi à 19 heures.
Depuis la renonciation de Benoît XVI, le 11 février, les paris reprennent de plus belle. Et si un Africain occupait le siège de Saint-Pierre ? La vitalité du catholicisme en Afrique et les indéniables qualités de ses cardinaux plaident en ce sens.
Dans une écriture souvent violente, parfois sensuelle, l’auteure libanaise dissèque le machisme des sociétés arabes et s’attaque aux religions, instruments de domination aux mains des hommes.
Depuis que Benoît XVI a annoncé qu’il renonçait à son pontificat – il quittera sa charge le 28 février à 20 heures -, les spéculations vont bon train au sujet du nom de son successeur. Un Africain noir pourrait-il monter sur le trône de Saint-Pierre ? En attendant, Jeune Afrique vous propose de désigner le cardinal africain qui vous paraît le mieux placé dans cette élection. Galerie de portraits.
Benoît XVI était présent à l’audience générale qui réunissait 3 500 fidèles du monde entier dans la salle Paul VI du Vatican. Il s’agit de la première apparition publique du souverain pontife depuis l’annonce surprise, il y a deux jours, de sa démission.
Le renoncement de Benoît XVI à son pontificat ouvre la délicate séquence de sa succession à la tête du Vatican. Avec à la clé un débat qui n’est pas nouveau : le futur pape sera-t-il italien, comme la plupart dans l’histoire ? Européen comme les deux derniers ? Ou non occidental, voire africain, comme la majorité des fidèles dans le monde ?
Annoncée lundi 11 février, la démission du pape Benoît XVI a été fixée « au 28 février, à 20 heures » (19 heures GMT). Un nouveau souverain pontife devra être désigné « pour Pâques » le 31 mars, ont annoncé les autorités du Vatican.
« Pas un jour ne passe sans que les tombes ne soient vandalisées », se lamente Dalmasso Bruno, gardien du cimetière italien à Tripoli, illustrant les inquiétudes grandissantes de la communauté chrétienne en Libye face au fondamentalisme musulman.
Aux quatre coins du pays, les salafistes, profitant du laxisme des autorités, attaquent les mausolées les uns après les autres. D’après l’Union des confréries soufies de Tunisie, quarante édifices ont été détruits ou incendiés depuis le mois de mars 2012.
À l’heure ou le statut des juifs orthodoxes fait débat en Israël, bon nombre de citoyens manifestent peu d’empressement à suivre les commandements divins.
Dans le débat qui divise aujourd’hui la société française, il a choisi son camp. L’ancien footballeur international français Lilian Thuram soutient le projet de loi du mariage pour tous. Entretien.
Des dizaines de personnes ont assisté lundi 31 décembre aux funérailles de l’un des deux Égyptiens coptes tués dans une attaque contre une église de l’est de la Libye, où la petite communauté chrétienne a dit craindre une montée de l’extrémisme sectaire dans ce pays.
Quinze chrétiens ont été égorgés par des islamistes présumés au cours d’une attaque survenue vendredi à Musari, un village du nord-est du Nigeria, proche de la base du groupe islamiste Boko Haram, ont déclaré une source humanitaire et des habitants dimanche.
Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées, vendredi 14 décembre à Rabat, pour l’enterrement du cheikh Abdessalam Yassine, le fondateur d’Al Adl wal Ihsane. L’émotion des fidèles a tranché avec la retenue des autorités et de la presse francophone.
Simone Gbagbo est à son tour sous la menace d’un procès à la Cour pénale internationale (CPI). Détermination, courage, ambition… Retour sur la vie d’une femme hors du commun dont le parcours – avant l’accès au pouvoir de Laurent Gbagbo, en 2000 – inspire le respect.
L’émotion est vive en Tunisie, où la violence est encore montée d’un cran, jeudi 1er novembre au soir. Sur la chaîne Ettounsiya, l’imam salafiste de la mosquée Ennour, dans la banlieue de la Manouba à Tunis, Nasreddine Aloui, a appelé la jeunesse à mourir en martyr pour lutter contre le gouvernement.
Un attentat à la voiture piégée visant une église catholique dimanche à Kaduna, suivi d’actes de représailles de chrétiens en colère au cours desquels un homme a été brûlé vif, a fait au moins dix morts et 145 blessés dans cette métropole du nord du Nigeria, en proie à des attaques meurtrières menées par le groupe islamiste Boko Haram.
Quelque 2,5 millions de fidèles en pèlerinage à La Mecque ont entamé vendredi le rituel de lapidation de Satan, au premier jour de l’Aïd Al-Adha, la fête du sacrifice célébrée par les musulmans dans le monde entier.
D’après un sondage publié par le quotidien « Le Figaro », le 25 octobre, 60% des Français estiment que l’influence et la visibilité de l’islam sont « trop importantes » dans leur pays. Ils étaient 55% il y a deux ans.
La course au mouton pour l’Aïd al-Adha 2012 a commencé. Ceux qui n’ont pas encore trouvé l’animal de leur rêve seront peut-être séduits par une des nombreuses annonces publiées sur internet.
Le président tunisien Moncef Marzouki s’est inquiété, mardi 2 octobre, de l’influence grandissante du mouvement jihadiste en Afrique du Nord. « Il y a un problème sécuritaire qui menace toute la région du Maghreb arabe », a-t-il déclaré, depuis New York, au journal saoudien « Al-Hayat », basé à Londres.