L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours – entendez les mormons – est aux portes de la Maison Blanche avec Mitt Romney… Et elle entend bien prospérer en Afrique, où elle compte déjà 360 000 adeptes.
Un ministre pakistanais a promis samedi une prime de 100000 dollars à qui tuera le réalisateur du film anti-islam « L’innocence des musulmans », qui continue de susciter une vive émotion dans le monde musulman sans provoquer toutefois de nouvelles violences.
Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans le calme samedi à Kano, la plus grande ville du nord musulman du Nigeria, pour protester contre le film anti-islam produit aux Etats-Unis, selon un journaliste de l’AFP.
Sollicités par le Premier ministre, Benyamin Netanyahou, des dignitaires religieux israéliens alimentent à leur tour le débat sur le nucléaire iranien. Leur discours fait froid dans le dos…
En marge d’un atelier sur la sensibilisation à la lutte contre le trafic illicite des biens culturels en Afrique de l’Ouest, qui s’est tenu à Dakar du 16 au 19 septembre, le directeur du Musée national du Mali, Samuel Sidibé, a répondu aux questions de Jeune Afrique. Archéologue de formation, il détaille les menaces qui pèsent sur les monuments du nord du Mali, passé sous le contrôle de groupes islamistes armés.
À Bamako, mieux vaut avoir la faveur des religieux. Ils ont gagné en puissance à mesure que la classe politique perdait en influence. Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, l’a bien compris, et c’est sans doute ce qui lui a valu d’être maintenu à son poste.
La plus importante église catholique de Zinder, la deuxième ville du Niger, a été « totalement saccagée » vendredi par des manifestants islamistes qui protestaient contre un film dénigrant l’islam, a indiqué dimanche à l’AFP un journaliste local.
Washington a commencé à déployer des forces afin de faire face aux manifestations anti-américaines ayant fait plusieurs morts vendredi parmi les protestataires mobilisés contre la diffusion d’un film islamophobe réalisé aix Etats-Unis
Un fonctionnaire américain a été tué, mardi 11 septembre au soir, dans l’attaque par des salafistes du consulat américain de Benghazi, en Libye. Parallèlement, au Caire, des manifestations devant l’ambassade des États-Unis en Égypte ont dégénéré, mais sans faire de victimes. À l’origine des violences : un film hostile à l’islam, réalisé par un Israélo-Américain et diffusé sur Internet.
Pouvoir, réformes, André Mba Obame, Union africaine, Mali, François Hollande, affaire des « biens mal acquis », son père… Le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, aborde sans détour les grands sujets du moment.
Leur assurer un traitement équitable et juguler le morcellement confessionnel qui gagne du terrain. Tels sont les défis posés à l’ensemble d’une région en plein bouleversement.
Rached Ghannouchi, le très influent président d’Ennahdha, prône le consensus autour d’une démarche participative pour remettre la Tunisie sur les rails et se pose en héraut d’un islamisme empreint de modernité et d’humanisme.
Des manifestants sont descendus dimanche dans les rues de Tripoli pour dénoncer l’extrémisme religieux après les récentes destructions de mausolées musulmans.
« Il arrive! », crient les enfants. Un homme jovial portant un gros tuyau accède sur le plateau d’une ancienne fortification ottomane surplombant Sarajevo. Dans quelques minutes, « Smajo, le canonnier », va annoncer la rupture du jeûne pour les musulmans de la capitale bosnienne.
Les musulmans s’apprêtent à fêter la fin du mois de Ramadan avec la traditionnelle Aïd el-Fitr. Un moment important, qui a la particularité de ne pas être célébré par tous les fidèles en même temps. Explications.
Plus que quelques jours avant la fin du ramadan. Pour fêter les dernières ruptures de jeûne du mois sacré, Jeune Afrique vous propose de suivre les conseils et recettes de la reine de la pâtisserie tunisienne, Moufida Masmoudi.
Des militants salafistes ont empêché une troupe iranienne de donner une représentation, mercredi 15 août au soir, lors du Festival international de musique sacrée et soufie de Kairouan. Motif ? Le fait que les musiciens soient « chiites » constituait aux yeux des extrémistes une « atteinte au sacré ».
À quelques jours de la fin du ramadan, la presse du royaume rapporte plusieurs incidents impliquant des Marocains ne respectant pas le jeûne car non-croyants. Pour défendre le droit de ne pas faire le carême, des jeunes ont crée le groupe « Masayminch » (« nous ne jeûnons pas » en arabe marocain).
Le premier long-métrage de ce jeune réalisateur d’origine égyptienne sort en août. Sur un sujet délicat : les apparitions de la Vierge chez les Coptes !
Pour le professeur marocain de sciences politiques, Mohammed Mouaqit, il n’y a pas de contradiction insoluble entre une supposée loi religieuse et la recherche d’une modernité islamo-compatible.
Les Tunisiens désargentés vivent dans la souffrance leur premier ramadan sous le gouvernement islamiste qui, malgré ses promesses de baisser les prix des produits alimentaires, n’a pu contenir la spéculation sept mois après son entrée en fonction.
Comme elle l’avait annoncé lors de son dernier congrès, Ennahdha a déposé, mercredi 1er août, un projet de loi devant l’Assemblée constituante qui criminalise l’atteinte au sacré. Des peines de deux à quatre ans de prison ferme sont prévues.
La plupart des musulmans, qu’ils soient ou non pratiquants, ont entamé le 20 juillet trente longs jours de privations. En Tunisie, comme en Algérie et au Maroc, le respect des us et interdits liés à ce mois sacré est presque aussi culturel que cultuel. À quelques différences près. Notamment au regard des non-jeûneurs.
Arrivée au pouvoir des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Égypte ; présence djihadiste dans le nord du Mali ; violences de la secte Boko Haram au Nigeria… La loi islamique est devenue un slogan politique pour les uns, une crainte pour les autres. Une enquête de Jeune Afrique dans son n° 2690, en kiosques du 29 juillet au 4 août.