Flambées de violence au Nigeria, expulsions au Maroc, fusillades en Égypte, exode en Irak… Les conflits interreligieux et les persécutions contre les minorités chrétiennes se multiplient dans les pays musulmans. Enquête sur un phénomène planétaire inquiétant.
A coup de poèmes critiquant les islamistes, une mère de famille saoudienne est en passe de remporter un concours de poésie télévisé au grand dam des religieux conservateurs. Portrait d’une poétesse engagée – et couverte du niqab.
Au lendemain des sanglants massacres qui ont endeuillé la région du Plateau au Nigeria, les autorités ont procédé à de multiples arrestations. Il s’agit de punir les coupables, chrétiens comme musulmans, qui ont pris part aux tueries intercommunautaires du centre du pays.
Depuis 1961, le grand imam d’Al-Azhar est nommé par décret présidentiel. Vendredi 19 mars, le successeur de cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, décédé le 10 mars dernier, a ainsi été désigné par le chef de l’Etat Hosni Moubarak. Il s’agit du président de l’université d’Al-Azhar, cheikh Ahmed Mohamed Ahmed Al-Tayeb.
Pour solutionner le problème des affrontements intercommunautaires qui agitent le Nigeria depuis plusieurs semaines, Mouammar Kadhafi a suggéré de diviser le pays en deux. Le gouvernement a vivement dénoncé la « folie » de la proposition du Guide libyen.
Des milliers de femmes chrétiennes ont manifesté leur deuil et leur colère jeudi à Jos, quatre jours après les tueries intercommunautaires qui ont ensanglanté la région, tandis que l’armée, sous le feu des critiques, a nié toute défaillance ou négligence.
Un projet de résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, mis en consultation par des Etats musulmans et africains, prévoit de « condamner fermement l’interdiction de la construction des minarets ».
Le chiffre de 500 morts, initialement diffusé par les autorités de l’Etat du Plateau, a été « fabriqué » selon le porte-parole de la police locale. Il assure que le nombre de victime s’établit à 109.
Cheikh Mohamed Sayed Tantaoui, grand imam d’Al-Azhar (Egypte), la plus haute autorité de l’islam sunnite, est décédé mercredi matin en Arabie saoudite d’une attaque cardiaque.
Après la panique déclenchée par des coups de feu mardi soir, le calme est finalement revenu dans la périphérie de Jos, où ont eu lieu des massacres inter-communautaires dans la nuit du 6 au 7 mars.
Quatres jours après les massacres qui ont fait entre 200 et 500 morts dans la région de Jos selon les sources, la tension n’est pas retombée. Les autorités locales ont mis en cause l’attitude de l’armée nigériane. Certains villages ont été abandonnés par crainte de nouvelles attaques.
La décision d’Israël de faire figurer à son patrimoine historique des lieux saints de Cisjordanie n’est pas du goût des musulmans qui révèrent aussi ces monuments, symboles à la fois des religions juive et musulmane. Le gouvernement palestinien a décidé de se réunir à Hébron en signe de protestation.
Le récent débat sur l’identité nationale a donné le sentiment aux musulmans français que l’on instruisait leur procès. Reportages au cœur d’une communauté blessée par cette stigmatisation.
Quarante et une personnes ont été tuées et 76 blessées vendredi dans l’effondrement du minaret d’une mosquée historique de Meknès (centre du Maroc), selon un nouveau bilan communiqué samedi matin par un responsable local de la sécurité civile.
Après plusieurs jours de tensions entre la communauté musulmane et chrétienne, des affrontements ont éclaté à N’Zérékoré, faisant un mort, deux disparus et de nombreux blessés.
Dans un livre aussi dérangeant que stimulant, un journaliste britannique dissèque les profondes contradictions et faiblesses qui traversent les sociétés arabes, freinant d’autant leur évolution.
La police a arrêté 313 personnes soupçonnées d’avoir participé aux émeutes sanglantes de Jos la semaine dernière, a annoncé lundi à l’AFP un porte-parole de la police de l’Etat du Plateau (centre), dont Jos est la capitale.
Au moins 150 cadavres ont été retirés des puits du village de Kuru Karama, près de Jos (centre du Nigeria), après plusieurs jours d’affrontements entre chrétiens et musulmans, dont le bilan ne cesse de s’alourdir.
Dans les rues de Jos, quadrillées par des milliers de soldats nigérians, un véhicule blindé tire une remorque chargée de dizaines de corps, morbides témoins de quatre jours de violents affrontements entre chrétiens et musulmans dans la capitale de l’Etat du Plateau (centre).
Les autorités de la ville de Jos, au centre du Nigeria, théâtre de violences meurtrières entre musulmans et chrétiens durant plus de trois jours, ont allégé mercredi le couvre-feu, a annoncé un haut responsable gouvernemental.