Le vice-président des Ciments de l’Atlas et héritier du leader de l’immobilier Addoha a conclu un accord pour le rachat d’Afric-Phar, une entreprise pharmaceutique de taille moyenne basée à Casablanca.
Le laboratoire sud-africain Aspen Pharmacare se dit prêt à fabriquer des vaccins contre la variole du singe. La survenue de cette épidémie, dont l’épicentre se situe en RDC, prouve une fois de plus qu’il est temps que le continent se dote d’une industrie pharmaceutique forte.
Confronté à l’absence de données pour optimiser parcours de soins et distribution de médicaments ou encore pour repérer les pathologies et les profils à risque, le secteur de la santé compte sur l’apport de la technologie. Objectif : trouver des combinaisons gagnantes.
Quatre ans après l’épidémie de Covid-19 et en dépit de quelques opérations d’envergure, le secteur de la santé peine à attirer les investisseurs. Faute de continuité dans les politiques publiques et d’efforts à l’échelle continentale, le fossé entre les marchés de pointe et les autres pays risque de se creuser encore.
L’INTERVIEW ÉCO – Le 24 mai, Conakry a adhéré à l’Initiative pour l’indépendance vaccinale afin de financer l’achat de ses vaccins. Un mécanisme indispensable, dans un pays où le gouvernement dit faire de la santé une priorité. Rencontre avec le ministre responsable.
La multinationale indienne, par cette opération, fait rentrer dans son giron une dizaine d’autorisations de mise sur le marché au Maroc. Le rachat de Chemipharm lui permet de renforcer ses capacités de production et d’attaquer de nouveaux marchés, notamment l’Afrique subsaharienne.
Au Forum mondial de l’innovation et de la souveraineté vaccinales qui s’est tenu cette semaine à Paris, plus d’un milliard de dollars ont été annoncés pour accélérer la production de vaccins en Afrique, notamment contre le choléra.
Une nouvelle étude scientifique envisage l’évolution du paludisme sur le continent sous l’effet du réchauffement climatique. Elle offre également, dès aujourd’hui, des outils pour mieux gérer la maladie infectieuse.
Les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et la suppression d’une taxe ont plongé le Maroc dans une pénurie de médicaments sans précédent. Décryptage en cinq questions.
Le laboratoire pharmaceutique américain – qui devait installer une chaîne de production de vaccin contre le Covid-19 sur le continent – tire un trait sur ce projet à 200 millions de dollars.
Depuis plusieurs années, Alger souhaite sortir de la dépendance en matière de médicaments et développer une industrie pharmaceutique forte potentiellement exportatrice. La production de vaccins s’inscrit dans cette politique.
À la tête des deux premiers groupes de cliniques privées au Maroc, Rochdi Talib et Redouane Semlali entretiennent des relations tendues, qui dépassent de loin le simple cadre de la concurrence. Plongée dans une bataille qui ne dit pas son nom.
Le Centre hospitalier et universitaire de référence (CHUR) d’Abomey-Calavi ouvrira ses portes d’ici à la fin de juin 2024. Avec un plateau technique de pointe, des spécialités et une offre de soins très diversifiées, il permettra d’éviter nombre d’évacuations sanitaires à l’étranger et d’accueillir des patients de pays voisins.
Le laboratoire allemand va créer au Rwanda une unité de production pour fabriquer des vaccins à destination des 55 membres de l’Union africaine. Une première étape pour rompre la dépendance médicale du continent.
Après des résultats en forte hausse à la fin du mois de septembre, le leader marocain de la santé privée prévoit de doubler son chiffre d’affaires en 2023. Avec en ligne de mire la couverture de vingt villes en 2025.
Le groupe fondé par Adama Bictogo, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, est victime d’un détournement de fonds de plusieurs millions d’euros. L’une des filiales de Snedai a porté plainte. Explications.
De l’Éthiopie à la Côte d’Ivoire, en passant par le Nigeria et bientôt la RDC, Elsmed est un acteur de premier plan dans la modernisation des infrastructures de santé du continent.
En offrant un plus grand marché, la Zone de libre-échange continentale devrait faciliter l’opérationnalisation de l’Agence africaine du médicament, « amorcée » par une vingtaine de pays.
Si l’importation de produits médicaux et pharmaceutiques a longtemps pesé sur les finances algériennes, le phénomène s’est aujourd’hui inversé. Avec la mise en place d’une industrie locale, le secteur est devenu une source de revenus.
Le groupe dirigé par Rochdi Talib s’introduit à la Bourse de Casablanca pour étendre son réseau de cliniques. En attendant de s’implanter en Afrique subsaharienne.
Le conglomérat privé Souakri se lance dans le secteur de la santé avec la construction, en partenariat avec un groupe américain, d’un hôpital de 300 lits pour un investissement global de 68 millions d’euros.
Les trois multinationales pharmaceutiques vont quitter la Tunisie. Elles reprochent à l’État de ne pas payer ses factures. D’autres géants pourraient suivre, aggravant la pénurie de médicaments vitaux.
Faut-il y voir un effet de la crise Covid et des polémiques autour de l’égoïsme des pays riches en matière de santé ? Avec la création d’une marque spécifiquement destinée aux pays du Sud, Afrique comprise, la multinationale française Sanofi semble en tout cas se positionner sur le sujet.
La pandémie a montré à quel point les systèmes sanitaires du continent étaient fragiles et dépendants de l’extérieur. Financement, compréhension du marché, concertation entre États… Amadou Alpha Sall, l’administrateur général de l’Institut Pasteur de Dakar, éclaire sur les défis de l’industrie pharmaceutique africaine.
L’Institut Pasteur de Dakar élaborera bientôt des vaccins contre le Covid-19 et autres maladies endémiques. Une unité de fabrication d’une capacité de production annuelle de 300 millions de doses est en construction à Diamniadio. Une grande première à l’échelle du continent.
La Générale Pharmaceutique Services, spécialisée dans l’accompagnement des multinationales étrangères, met depuis peu son savoir-faire au service des acteurs algériens du secteur et les représente sur de nouveaux marchés, en Afrique subsaharienne et au Moyen-Orient.
Grâce à l’événement MedInIsrael, Tel-Aviv entend approfondir ses relations dans ce secteur avec les pays francophones, explique à Jeune Afrique Michal Gur-Aryeh, du ministère israélien des Affaires étrangères.
À peine un quart des doses disponibles via le dispositif Covax ont été réclamées par les pays éligibles. Une situation inédite, qui soulève inquiétudes et interrogations.