Le Laboratoire national malien de la santé vient d’interdire les produits aphrodisiaques étiquetés « 100 % naturel », dont les effets secondaires peuvent être fatals.
L’indice de la faim 2024 permet de comprendre les ressorts de l’insécurité alimentaire à l’échelle mondiale. Et malgré des progrès, le continent reste fortement vulnérable à la famine. État des lieux, en infographies, pays par pays.
Le Monsieur Santé de l’Union africaine appelle à ne pas baisser la garde dans la lutte contre la propagation du virus. Il lie aussi le risque d’aggravation de la situation sanitaire au contexte sécuritaire dans l’est de la RDC.
Selon le ministre de la Santé congolais, les premières vaccinations contre le Mpox en RDC, épicentre de l’épidémie, commencent samedi 6 octobre à Goma, dans l’est du pays.
Les difficultés d’acheminement des doses stockées à Kinshasa retardent le début des opérations de vaccination. Dans la capitale, les autorités sanitaires s’inquiètent d’une explosion des cas.
Réapparu il y a quelques mois en Afrique centrale, le virus a été détecté, courant septembre, en Afrique du Nord. Les institutions sanitaires internationales promettent et critiquent.
Les autorités marocaines ont activé la procédure d’urgence. Ce premier cas signalé au Maroc porte à 15 le nombre de pays en Afrique touchés par l’épidémie.
50 000 doses données par les États-Unis ont été livrées le 10 septembre à Kinshasa, après 200 000 doses de l’Union européenne arrivées la semaine dernière dans la capitale congolaise.
Le pays, épicentre de l’épidémie, doit obtenir 200 000 doses au total cette semaine, la première livraison étant prévue ce 5 septembre. Selon l’OMS, le gouvernement a prévu de commencer à déployer les vaccins dès le week-end.
Alors qu’un premier cas a été confirmé sur le territoire palestinien, où la maladie avait été éradiquée il y a vingt-cinq ans, l’ONU a annoncé une « pause humanitaire » pour permettre de vacciner les enfants et a envoyé 1,2 million de doses orales.
L’épidémie de Mpox, qui touche déjà 13 pays du continent et frappe durement la RDC, peut être endiguée si les vaccins arrivent en nombre suffisant. Décryptage en infographies.
Le directeur général d’Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies) a annoncé « la sécurisation de près d’un million de doses » de vaccin contre le virus. Il demande également un transfert de technologie vers les fabricants du continent.
L’ACTU VUE PAR… – Virologue congolais réputé, Jean-Jacques Muyembe collabore avec l’OMS pour freiner la propagation du Mpox. Il appelle les pays africains à mutualiser leurs efforts face au virus mais, en dépit de la gravité de la maladie, exclut la possibilité d’un reconfinement ou de fermeture des frontières.
Professeur Raoult, confinement, maladie homosexuelle… Toujours les mêmes ingrédients de fake news et autres rumeurs, pour les mêmes effets avec cette fois-ci, l’invention d’un nouveau mot : plandémie.
Contrairement au Covid-19, la variole du singe est causée par un virus connu depuis des décennies, pour lequel nous possédons un outil de prévention démontré. Mais encore faut-il qu’il y ait une vraie stratégie pour lutter contre la maladie, estime le docteur Richard Mihigo.
Côte d’Ivoire, Centrafrique, Nigeria… Si la RDC est le principal foyer, le virus Mpox a été identifié dans plusieurs pays du continent. Modes de transmissions, symptômes, évolution de la maladie : le point en infographies.
Le patron d’Africa CDC, l’agence de santé publique de l’Union africaine, tire la sonnette d’alarme sur le danger que représente la propagation rapide de l’épidémie de variole du singe sur le continent. Il assure que d’intenses efforts sont déployés pour rendre un vaccin disponible.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies a déclaré, ce 13 août, une « urgence de santé publique » face à l’épidémie croissante de variole du singe sur le continent, lançant un « appel clair à l’action » pour enrayer sa propagation.
Face à la multiplication des cas de Mpox, liés pour la plupart à une nouvelle souche plus dangereuse du virus, l’OMS a convoqué un comité d’urgence et l’UA est en alerte. Depuis le début de l’année, 2 030 cas ont été confirmés et 13 personnes sont décédées.
Qu’ils soient fabriqués sur place ou importés, les « faux médicaments » constituent un problème de santé publique majeure sur le continent. Une récente analyse de chercheurs éthiopiens le confirme. Décryptage en infographies.
Le 15 juillet, le gouvernement ivoirien a introduit le R21/Matrix M dans son programme élargi de vaccination des enfants. Validé par l’OMS, ce sérum antipaludéen est critiqué par les « antivax ».
Si les avancées sont significatives, le système de protection sociale ivoirien suscite encore beaucoup de crispations. La faute à des retards et des lenteurs, que le gouvernement s’est néanmoins engagé à corriger.
Les dernières statistiques sanitaires montrent que la substance opioïde continue d’être excessivement consommée dans la sous-région. Une addiction portée par un vaste réseau de trafiquants.
Le Cameroun a lancé ce 22 janvier la première campagne de vaccination systématique et à grande échelle au monde contre le paludisme. Une « étape historique », selon l’OMS.
Ce médecin originaire de Yaoundé s’est lancé, depuis la Suisse, dans une tâche titanesque : transformer et moderniser le secteur de la santé au Cameroun. Mais le chemin est encore long…
Médecins et associations tirent le signal d’alarme sur une flambée du diabète dans le pays. Entre mauvaises habitudes alimentaires, manque d’informations et réponse politique trop molle, reportage à Saint-Louis où une étude a mis en lumière la gravité de la situation.
L’épidémiologiste ougandais revient sur les avancées de la recherche contre le paludisme, alors que deux vaccins ont déjà été homologués par l’Organisation mondiale de la santé.