Affrété par les fondations Mérieux et Praesens, un avion décollera mercredi de France avec trois laboratoires destinés au dépistage d’Ebola en direction de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.
Moins de nouvelles contaminations, plus de 1 000 guérisons : deux rares bonnes nouvelles ont été rapportées par les autorités vendredi au sujet de la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a tué 2 137 personnes en 14 mois dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’Organisation mondiale de la santé accuse la Tanzanie de ne pas avoir fourni d’informations sur des suspicions de cas d’Ebola dans ce pays d’Afrique de l’Est au risque d’entraver la lutte contre la propagation du virus qui a fait plus de 2000 morts dans la région.
Massivement suivie, la dernière grève des médecins a aggravé un peu plus la situation des établissements hospitaliers. Sous pression permanente, le ministère de la Santé plaide pour une réforme globale du secteur.
Après avoir boycotté les examens de fin d’année et maintenu la pression tout au long de l’été, les étudiants en médecine vont finalement passer leurs épreuves de rattrapage à partir du 20 septembre.
Le gynécologue et prix Nobel de la paix congolais Denis Mukwege a annoncé le lancement le 31 octobre d’un « Fonds mondial » de réparation pour les victimes des violences sexuelles dans les conflits, selon un communiqué publié à Bukavu (Sud-Kivu), en République démocratique du Congo.
Un nouveau cas d’Ebola, une fillette congolaise de 9 ans, qui était arrivée mercredi en provenance de RDC, a été recensé dans le district de Kasese, dans le sud-ouest de l’Ouganda, a annoncé jeudi le ministère ougandais de la Santé.
Deux cas de personnes touchées par Ebola ont été identifiés dans le territoire de Mwenga, à moins de 140 km de la grande ville de Bukavu, dans le Sud-Kivu. C’est la première fois depuis le début de l’épidémie qu’elle est signalée hors du Nord-Kivu et de l’Ituri.
La fièvre hémorragique d’Ebola a tué 1 905 personnes en une année en République démocratique du Congo, où 844 patients ont été déclarés guéris, d’après les chiffres publiés jeudi par les autorités sanitaires congolaises.
Les autorités sanitaires congolaises ont annoncé mardi la guérison de deux malades d’Ebola après onze jours de traitement à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, une nouvelle preuve de l’efficacité de deux molécules récemment mises en avant par une étude américaine.
Le chercheur congolais Jérôme Munyangi affirme avoir été « persécuté » en RDC pour avoir fait la promotion de l’artemisia comme traitement contre le paludisme. Au-delà des déboires du jeune homme dans son pays, c’est la violence de la controverse autour de cette plante qui resurgit à nouveau.
Le trafic entre la ville rwandaise de Gisenyi et celle de Goma en RDC, où quatre cas d’Ebola ont été enregistrés, a baissé de manière drastique jeudi et vendredi 9 août.
Face aux alertes de double épidémie de paludisme et de choléra, des responsables burundais dégainent le sempiternel discours politicien. Et les adeptes des théories conspirationnistes s’en donnent à cœur joie…
Le Burundi est confronté à une flambée de paludisme atteignant des « proportions épidémiques ». Plus 1 800 personnes sont mortes des suites de la maladie depuis le début de l’année, selon l’ONU, soit autant que le nombre de victimes d’Ebola en un an, en RDC voisine.
Le deuxième cas d’Ebola détecté mardi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, est décédé, ont indiqué mercredi des sources officielles.
Le docteur en virologie, spécialiste du virus Ebola, a pris la tête du comité d’experts chargé de contenir l’épidémie sévissant en RD Congo. Une décision de Félix Tshisekedi.
La RDC pourrait tester un nouveau vaccin expérimental contre l’épidémie d’Ebola qui continue de se propager dans l’Est. En quoi est-il différent de celui utilisé actuellement ? Décryptage.
L’utilisation d’un second vaccin expérimental, un temps écartée par les autorités, est de nouveau envisagée. La solution, défendue par le Pr. Jean-Jacques Muyembe Tamfum, qui vient d’être nommé à la tête du comité d’experts placé sous l’égide direct de Félix Tshisekedi, avait été bloquée par le ministre de la Santé, le Dr. Oly Ilunga Kalenga. Celui-ci vient de démissionner.
Le premier cas de fièvre Ebola enregistré à Goma est décédé durant son transfert vers l’agglomération de Butembo. La confirmation de ce premier cas fait craindre une propagation rapide de l’épidémie, malgré les appels au calme.
Un premier cas de fièvre hémorragique Ebola a été enregistré dimanche à Goma (environ un million d’habitants), la plus grande ville touchée depuis le début de l’épidémie le 1er août dernier en République démocratique du Congo, a annoncé le ministère de la Santé, qui demande que « la population garde son calme ».
Les premières dames d’Afrique ont lancé le 6 juillet à Niamey, en marge du sommet de l’Union africaine, un appel pour une meilleure lutte contre le cancer, demandant notamment une hausse des taxes sur les « produits cancérogènes » comme le tabac et l’alcool.
D’éminents experts et économistes de la santé ont désigné la supplémentation en vitamine A comme l’une des interventions de santé publique les plus rentables et les plus prioritaires. Mais, malgré les efforts déployés pour améliorer l’accès à cette vitamine, la distribution est désormais à son plus bas niveau depuis sept ans. Il est urgent d’élaborer des solutions à long terme.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) a assuré vendredi que la maladie ne présente pas de menace pour la santé mondiale, alors que l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo s’est récemment étendue à l’Ouganda voisin.
Un garçon de cinq ans, traité en Ouganda pour Ebola, constitue le premier cas de cette maladie dans le pays depuis l’apparition de l’épidémie en République démocratique du Congo il y a dix mois, a annoncé mardi l’Organisation mondiale de la santé.
Un cas confirmé de polio a été recensé au Cameroun, dans la région de l’Extrême-Nord, a annoncé le ministère de la Santé publique, qui a décrété l’apparition de cette épidémie quatre ans après la disparition du virus.
Le ministère congolais de la Santé a recensé 132 attaques contre les équipes sanitaires depuis le début de l’épidémie d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo il y a dix mois, avec un bilan humain de quatre morts.
Six personnes, dont deux médecins, seront jugées le 24 mai au Maroc pour avoir pratiqué clandestinement des avortements, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
Le Dr Denis Mukwege remporte la première place – ex æquo avec le peuple algérien – du classement 2019 des 100 Africains les plus influents réalisé par Jeune Afrique. Co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, « l’homme qui répare les femmes » fascine et influence bien au-delà des frontières de la République démocratique du Congo d’où il est originaire.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé mardi une importante augmentation de la vaccination contre la maladie d’Ebola en RDC, où l’épidémie a tué plus de mille personnes en neuf mois.