Malgré la propagation des variants du Covid-19 en Afrique, les moyens ne sont pas suffisants pour les séquencer. En attendant des fonds et des vaccins, l’OMS met en oeuvre des trésors de logistique pour faire face aux nouvelles vagues de la pandémie.
Faut-il avoir peur des nouveaux variants du Covid-19 ? Oui, répondent en cœur les autorités sanitaires du continent, qui pointent la hausse spectaculaire des contaminations observée en juin dans de nombreux pays. Le point sur ces nouvelles menaces et ce que l’on en sait.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Guinée ont officiellement annoncé samedi à Nzérékoré (Sud-Est) la fin de la deuxième épidémie d’Ebola dans le pays, quelques mois après la réapparition de cette maladie.
Alors qu’une troisième vague de Covid-19 se profile et que les pays du G7 viennent de promettre des dons de vaccins aux pays à faible revenu, Awa Marie Coll-Seck, ministre et médecin sénégalaise, revient sur les grands défis sanitaires du continent. Et sur les 40 ans de l’épidémie de sida, maladie qu’elle combat depuis son apparition.
L’organisation dirigée par Tedros Adhanom Ghebreyesus a adressé un courrier à la Maison Blanche, lui demandant d’envoyer en urgence des vaccins anti-Covid-19 à destination de la Zambie, de l’Angola ou encore du Zimbabwe.
Il y a quarante ans cette année, les premiers cas de sida étaient identifiés. Depuis, les traitements ont fait de grands progrès et l’objectif est d’en finir avec cette maladie à l’horizon 2030. Mais la pandémie de Covid-19 remet en cause cette ambition.
Concerné par la pandémie de Covid dès l’apparition des premiers cas en Chine, Taïwan a su déployer une stratégie efficace et fait déjà profiter de nombreux pays africains de ses compétences en matière médicale et sanitaire.
Le traité du Bardo, signé en 1881, a ouvert pour la Tunisie une ère de répression et d’exploitation telle que l’on espérait ne jamais en revoir. Pourtant, en un an de Colvid-19, le pays et une partie de sa classe dirigeante ont démontré que le pire est toujours possible.
Alors que l’Organisation mondiale de la santé note une nouvelle accélération des contaminations en Afrique, une étude menée dans 19 pays du continent renforce les inquiétudes en soulignant que les chiffres sont sans doutes sous-estimés.
En dépit des encouragements – jugés maladroits – du président Macky Sall, les Sénégalais restent très méfiants et ne se bousculent pas pour recevoir l’injection censée les sauver de la pandémie.
Fortement souhaitée par les Etats-Unis depuis plusieurs semaines, la levée des brevets sur les vaccins anti-Covid-19 n’est toujours pas à l’ordre du jour. C’est pourtant un passage obligé si l’on veut que l’ensemble de la planète soit immunisée, après plus d’un an de pandémie.
La seconde vague de Covid-19 qui déferle sur l’Inde met à mal l’approvisionnement en vaccins de l’Afrique, jusque-là largement assuré par le géant sud-asiatique. Le pays promet d’augmenter sa production, mais cela risque de prendre plusieurs mois.
Alors que la création de hubs régionaux de production de vaccins est plébiscitée sur le continent, des pays du Maghreb se positionnent. Le Maroc, l’Algérie et la Tunisie tentent d’attirer des contrats sous licence et de développer leurs compétences technologiques.
Depuis avril, l’Inde est plongée dans une véritable tempête sanitaire. Certains craignent que l’Afrique vive le même scénario. Mais c’est surtout l’approvisionnement en vaccins qui pose problème.
En France, les personnes d’origine africaine ont été plus touchées par le coronavirus que leurs concitoyens en 2020, selon les statistiques de l’Insee. Un triste bilan qui serait surtout lié à de moins bonnes conditions de vie…
Pourquoi l’Afrique a-t-elle mieux résisté que l’Europe au Covid-19 ? Plusieurs hypothèses semblent se confirmer. Mais attention, les maladies aussi savent s’adapter…
Trop fréquente chez les femmes venant d’accoucher, la fistule obstétricale est à la fois stigmatisante et handicapante. Pourtant, elle pourrait parfaitement être éradiquée. Reste à en faire une priorité et à s’en donner les moyens.
Les migrants qui fuient les nombreux fléaux du continent se retrouvent bien souvent confrontés, une fois la Méditerranée traversée, à une pandémie parfois niée en Afrique.
Alors qu’une deuxième vague frappe le pays de plein fouet, le débat autour du coronavirus s’est déporté sur des soupçons de détournement des fonds consacrés à la riposte contre la pandémie. Ce qui parasite la vaccination de masse engagée le 12 avril.
À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, Olivia Ngou, directrice exécutive de l’ONG Impact Santé Afrique, appelle les dirigeants africains à investir plus massivement dans les systèmes de santé.
Afin de mieux contrer les effets de la crise sanitaire, l’ambassadeur du Maroc suggère des actions mieux coordonnées entre les différentes chancelleries du monde.
La Tunisie a dépassé la barre des 10 000 décès, avec un taux de mortalité extrêmement élevé, le deuxième en Afrique. Quant à la campagne de vaccination, elle peine à décoller. Explications.
L’immunologiste d’origine marocaine, qui travaille sur un vaccin universel contre les coronavirus, revient sur sa période parisienne, lorsqu’il était jeune diplômé. Et explique les raisons de son départ de l’Institut Pasteur, pour la Californie. Témoignage.
La retour de 350 jeunes médecins congolais diplômés à Cuba est une bonne nouvelle pour Brazzaville. Mais elle illustre les carences de l’Afrique en matière de formation médicale.
Consommés dans certains pays mais rejetés dans d’autres, les insectes et autres chenilles possèdent des caractéristiques nutritionnelles intéressantes et offrent une réponse séduisante aux contraintes climatiques et agricoles.
Après avoir levé 15 millions de dollars l’an dernier et participé à des campagnes de dépistage du coronavirus, le fondateur de la start-up nigériane de biotechnologie veut sortir des frontières de son pays.
La crise liée au coronavirus menace les avancées enregistrées pour faire reculer la mortalité et la pauvreté dans le monde. Les pays africains et la communauté internationale doivent donc faire de l’accès aux soins des plus vulnérables une priorité.
Déjà présent dans 18 pays du continent, le variant sud-africain du coronavirus, réputé plus agressif et résistant, inquiète. À Madagascar, les soignants adaptent leurs traitements face à ce nouvel ennemi.
En dépit de la reprise des marches du Hirak et de la réouverture des lieux publics, le pays échappe pour le moment à la troisième vague du Covid-19. Les explications du professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie.
Peut-on sérieusement attribuer une nationalité aux nouveaux variants du coronavirus ? La toute nouvelle souche détectée en Belgique aurait en réalité déjà été identifiée en RDC il y a trois mois…