Le président Barack Obama va demander au Congrès américain une enveloppe de 88 millions de dollars pour lutter contre le virus Ebola en Afrique de l’ouest, a rapporté lundi le Wall Street Journal.
La présidence libérienne a publié dimanche la liste des dix hauts responsables, dont deux secrétaires d’État du ministère de la Justice, limogés pour avoir désobéi à l’injonction en août de rentrer au pays pour participer à la lutte contre l’épidémie d’Ebola.
La mobilisation internationale contre Ebola a reçu vendredi un renfort de taille, Cuba annonçant l’envoi de 165 médecins et infirmiers en Sierra Leone, un déploiement encore loin de remédier à la pénurie criante de personnels médicaux face à l’épidémie en Afrique de l’Ouest.
La lutte contre Ebola, c’est aussi un enjeu de communication. Pour les chefs d’État et de gouvernement. Pour les ONG. Et pour les compagnies aériennes.
Les rappeurs sénégalais du collectif « Y’en a marre » ont sorti un clip dans lequel ils appellent à « stopper Ebola ». Ils y détaillent les mesures de prévention et appellent à une large mobilisation contre l’épidémie qui menace leur pays.
L’épidémie de fièvre Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest a fait plus de 2 400 morts sur 4 784 personnes contaminées, a déclaré vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Distincte de celle qui frappe l’Afrique de l’Ouest, l’épidémie d’Ebola progresse dans le nord-ouest de la RDC. Le dernier bilan fait état de 37 décès. En Guinée, les autorités sanitaires ont annoncé le lancement d’un « nouveau plan d’urgence sanitaire accéléré ».
L’État a investi massivement dans les hôpitaux et les centres de santé sur tout le territoire. Reste à trouver les médecins qualifiés et le personnel soignant pour les faire tourner.
Les mesures de quarantaine, discriminatoires à l’égard des pays touchés, sont-elles excessives ? L’Organisation mondiale de la santé a-t-elle sous-estimé l’ampleur de la menace ? Pendant que l’on se perd en conjectures, l’épidémie et la psychose gagnent du terrain…
Dans un rapport publié mercredi, l’ONG Oxfam pointe du doigt l’initiative Santé en Afrique menée par une filiale de la Banque Mondiale, estimant que le milliard de dollars mobilisé bénéficie principalement aux plus riches.
Le jeune Guinéen qui avait introduit au Sénégal l’unique cas confirmé de virus Ebola est guéri, a annoncé mercredi le ministère sénégalais de la Santé. Étudiant à Conakry, le jeune homme était soigné à l’hôpital Fann de Dakar.
Le Liberia, pays le plus touché par l’épidémie d’Ebola, manque cruellement de moyens, s’est alarmé son ministre de la Défense mardi devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Union africaine, qui s’est réunie lundi à Addis Abeba pour définir une stratégie de lutte contre l’épidémie d’Ebola qui sévit actuellement en Afrique de l’Ouest, a appelé les pays du continent à lever toutes les restrictions aux voyages vers les pays touchés par le virus.
Réuni en urgence lundi à Addis-Abeba, le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) doit notamment aborder l’utilité des mesures de suspensions de vols et de fermetures de frontières à l’encontre des pays les plus touchés par Ebola.
Reclus dans leur ville placée en quarantaine depuis plus de deux semaines, les 17.000 habitants de Dolo Town, près de l’aéroport international du Liberia, supportent de plus en plus mal leur enfermement dans cette « prison d’Ebola » à ciel ouvert.
Le gouvernement sierra-léonais a annoncé samedi que la population sera confinée à domicile du 19 au 21 septembre, pour détecter plus facilement les cas de cette maladie qui ne cesse d’y progresser.
L’OMS a décidé vendredi d’utiliser immédiatement les traitements expérimentaux à base de sang et les sérums de convalescence contre l’épidémie d’Ebola, qui a fait plus de 2.000 morts, et annoncé qu’un vaccin « pourrait être disponible en novembre » pour les personnels de santé.
Deux cents experts internationaux réunis à Genève par l’Organisation mondiale de la santé doivent livrer, vendredi, leurs recommandations pour développer en urgence les traitements expérimentaux contre l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui ne cesse de s’amplifier en Afrique de l’Ouest.
Recevoir des informations sur son dossier médical en temps réel, géolocaliser le médecin le plus proche, tout savoir sur les symptômes d’Ebola. Grâce aux smartphones, les Africains connectés tentent de pallier la faiblesse des systèmes de soin du continent. Et les développeurs locaux redoublent d’imagination pour créer des applications ou des plateformes innovantes. Tour d’horizon.
Tandis que l’épidémie d’Ebola ne cesse de s’étendre en Afrique de l’Ouest, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a proposé huit traitements ainsi que deux vaccins expérimentaux à développer au plus vite, à l’occasion d’une réunion organisée jeudi et vendredi à Genève.
Le virus Ebola continue à faire des victimes en Afrique de l’Ouest. Une situation qui ne pourrait être maîtrisée avant au moins six à neuf mois, selon l’OMS, qui a livré mercredi le dernier bilan de l’épidémie.
L’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) s’alarme du risque de pénuries alimentaires dans les pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola qui progresse inexorablement en Afrique de l’Ouest, où le nombre de malade ne semble pas prêt de se tarir.
Alors que l’épidémie continue de se propager, l’inquiétude s’est transformée en véritable psychose. Tout le continent pourrait bien en faire les frais.
Médecins sans frontières (MSF) a estimé mardi que « six mois après le début de la pire épidémie d’Ebola de l’histoire, le monde est en train de perdre la bataille ».
Le bilan de l’épidémie d’Ebola que connaît la RDC depuis le 11 août est officiellement passé à 31 morts. Mais la zone touchée, dans la région de l’Équateur, est enclavée ce qui freine la propagation du virus.
La Côte d’Ivoire, épargnée par l’épidémie d’Ebola, a annoncé lundi soir l’ouverture de couloirs humanitaires avec la Guinée et le Liberia. Ses frontières avec ces deux pays fortement touchés par l’épidémie demeurent néanmoins fermées.