Le directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé, se rendra au sommet des Nations-unies sur les OMD, du 20 au 22 septembre prochain à New-York. Avec jeuneafrique.com, il a accepté de dresser un bilan de l’état actuel de la pandémie du VIH/sida. Et de livrer sa vision sur ce qui doit changer dans la lutte contre le virus. Interview.
Le nombre de nouvelles infections par le VIH a reculé de plus d’un quart entre 2001 et 2009 dans 22 pays d’Afrique sub-saharienne, principalement dans ceux où l’épidémie est la plus répandue, a annoncé vendredi l’Onusida.
L’émergence dans le sous-continent indien d’un pathogène résistant aux antibiotiques et qui s’est déjà propagé à la surface du globe est une bombe à retardement requérant une mobilisation immédiate des autorités sanitaires, insistent des infectiologues.
Accusée d’avoir fait courir aux anciens employés de ses sous-traitants au Gabon, le groupe nucléaire français Areva a – enfin – signé un accord pour la création d’un Observatoire de la santé.
Après 20 jours de grève, les syndicats ont décidé lundi de suspendre le mouvement de grève pour la revalorisation des salaires dans la fonction publique.
Confrontée à des défis sanitaires majeurs, l’Afrique attire toujours plus d’investissements. Médicaments, formation, infrastructures…Les groupes privés jouent un rôle prépondérant dans le développement du secteur de la santé.
Les médecins sont une denrée trop rare sur le continent. Spécialisation des universités, émergence de facs privées, introduction de nouvelles pédagogies : le point sur les remèdes à cette carence.
Après des décennies d’investissements produisant peu ou pas d’effets, les structures internationales ont adopté une stratégie ciblée, fondée sur les besoins du terrain et des objectifs quantifiés. Et ça marche.
Quinze multinationales du Nord se partagent plus de la moitié des 600 milliards d’euros du marché mondial des médicaments. Mais l’arrivée massive des génériques, qui représentent déjà un volume d’affaires de 68 milliards d’euros (122 milliards prévus en 2015), a mis sur le devant de la scène de nouveaux acteurs.
L’Afrique a besoin d’au moins 550 000 lits supplémentaires d’ici à dix ans. Un marché porteur financé par des bailleurs ou sur les fonds propres des États.
À la tête d’une équipe de 100 scientifiques, le codécouvreur du VIH-2 jouit d’une renommée internationale. Dans son laboratoire, il travaille sans relâche à la lutte contre la pandémie.
Alors que grossistes et hôpitaux sont pourvus par des distributeurs fiables, les trafiquants ciblent tous azimuts, du pharmacien jusqu’au vendeur ambulant.
Si la prévention des pathologies liées à la vieillesse ne date pas d’hier, des problèmes demeurent : la gériatrie peine à s’imposer, tandis que l’hospitalisation à domicile n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Le changement des modes de vie a pour conséquence un coût sanitaire non négligeable. Il suffit pourtant de peu pour prévenir diabète, obésité ou hypertension artérielle.
Le continent, qui importe 80 % de ses médicaments, entend se doter de ses propres unités de production. Çà et là apparaissent des entreprises à capitaux locaux, qui misent sur la fabrication de produits non brevetés.
Régimes d’assurance maladie, efficacité des hôpitaux, disponibilité des professionnels de santé, offre privée… D’un pays à l’autre, dans le Maghreb, de fortes disparités apparaissent. Mais les progrès sont là.
Dans le classement « des meilleurs pays du monde » de l’hebdomadaire américain Newsweek, les pays africains sont placés en queue du peloton. Le Maroc et la Tunisie s’en tirent un peu mieux.
Un nouveau traitement expérimental a permis de protéger des singes exposés au virus Ebola, responsable d’une redoutable fièvre hémorragique, selon une étude américaine publiée dimanche par la revue » Nature Medicine ».
Nouveau rebondissement dans la libération d’Abdelbaset el-Megrahi. Les médecins qui suivaient son cancer n’ont jamais été entretenus de sa libération. Pour leur part, ils n’auraient jamais établi de pronostic sur les chances de survie de leur patient.