Le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, a dévoilé sa feuille de route, établie avec les autorités sanitaires. Si la levée du confinement est effective à compter du 14 juin, de lourdes contraintes pèsent encore sur les entreprises, les commerces et les citoyens.
La crise actuelle a mis en évidence la trop grande dépendance du continent, qui a dû attendre que certains matériels indispensables lui soient livrés de l’étranger. Douze chercheurs et médecins lancent ici un appel pour la mise en place d’un véritable système de recherche scientifique africain.
Avec 4 249 personnes touchées par le Covid-19 et une augmentation exponentielle des cas, le système de santé sénégalais est surchargé. Une prise en charge extra-hospitalière a donc été mise en place pour les cas les moins graves.
Dès l’annonce des premiers cas de coronavirus, au début de mars, c’est le Laboratoire national de référence grippe (LNR-G), situé à Bobo-Dioulasso, qui a été chargé des tests. Puis les autorités sanitaires ont progressivement fait monter en puissance les capacités de diagnostic du pays.
Critiqués de toutes parts, l’OMS et son patron, l’Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, ont-ils failli à leur mission ou, au contraire, évité le pire ? Une enquête devra le déterminer.
Moins contagieux mais beaucoup plus dangereux que le Covid-19, le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers-CoV) sévit principalement dans la péninsule arabique.
Selon le chef de l’État nigérien, le Covid-19 pourrait aggraver l’insécurité dans la région du Sahel, ce qui rendrait la pandémie encore plus difficile à contrôler. D’où l’importance de maintenir les séances de vaccination systématique pour protéger les populations.
« Une nouvelle épidémie » de fièvre hémorragique Ebola s’est déclarée dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, a déclaré lundi le ministre de la Santé Eteni Longondo.
D’un bout à l’autre du continent, start-up, entreprises et gouvernements se mobilisent pour trouver, à l’aide de la tech, leurs propres solutions contre la pandémie. Florilège d’innovations.
Adopté en Afrique depuis le début de la pandémie, le fameux « protocole Raoult », mêlant chloroquine et azithromycine, continue à être utilisé dans de nombreux pays, en dépit des mises en garde de l’OMS suite à l’étude publiée par « The Lancet ».
Le président sud-africain a annoncé plusieurs mesures d’assouplissement du confinement, dont la levée du couvre-feu et la réouverture de la plupart des commerces.
Mis à l’épreuve durant cette pandémie, le système de santé public du royaume s’est dépassé pour offrir à tous un service de qualité. La démonstration que la réforme tant attendue de ce secteur est à portée de main.
La pandémie de Covid-19 a mis en exergue la dégradation de la santé sexuelle et reproductive en Tunisie. Mais la montée du conservatisme explique aussi certaines difficultés.
À la tête des Centres africains de prévention et de lutte contre les maladies (Africa CDC), le Camerounais John Nkengasong a été propulsé sur le devant de la scène par la pandémie. Retour sur son parcours, de l’OMS à l’Union africaine.
Le président malgache s’est fait le héraut du Covid-Organics, une décoction à base d’artemisia censée guérir le Covid-19 qui connaît un immense succès sur le continent. Pari politique risqué ou coup de maître ?
Chercheur en immunologie originaire du Maroc, Moncef Slaoui s’est vu confier par le président américain Donald Trump la direction scientifique d’un ambitieux programme. Son objectif ? Trouver un vaccin contre le coronavirus.
L’archevêque de Douala a ravivé l’espoir d’une partie de la population en annonçant avoir découvert un traitement à base de plantes médicinales qui permettrait de guérir du coronavirus.
Après des « erreurs » dans les résultats de tests menés conjointement par l’Institut Pasteur de Madagascar et les autorités sanitaires locales, le président Andry Rajoelina a annoncé l’ouverture d’un nouveau laboratoire avant le 26 juin.
Le directeur d’un hôpital de Ras el Oued a été démis de ses fonctions après le décès des suites du coronavirus d’une médecin de 28 ans, enceinte de huit mois, à qui il avait refusé un congé.
La pandémie de Covid-19 a fait entrer le traditionnel masque africain dans la modernité. Plus qu’un outil de protection, il devient un accessoire de mode, un support militant ou publicitaire, et même un moyen de préserver son anonymat…
Pourquoi le Cameroun est-il le troisième pays d’Afrique subsaharienne le plus touché par le Covid-19 ? L’épidémiologiste Yap Boum II décrypte la situation.
L’impensable s’est donc produit : un virus est parvenu à mettre toute la planète à l’arrêt, à plonger le monde dans la récession, et toute notre technologie et nos connaissances n’ont rien pu y faire. Serons-nous capables d’en tirer les leçons ?
Pour Jean-Claude Kassi Brou et Mohamed Ibn Chambas, l’union régionale fait la force contre la pandémie en Afrique de l’Ouest et au Sahel. Mais attention à ne pas oublier les droits humains fondamentaux.
Félix Tshisekedi a reçu Jérôme Munyangi, qui revenait tout juste de son exil en France. Entretien avec ce médecin et chercheur congolais qui prône le recours à l’artemisia pour contrer le coronavirus.
Mis en lumière par l’actuelle pandémie de coronavirus et la nécessité de tester les patients présentant des symptômes, les laboratoires de diagnostic restent, hors temps de crise, les parents pauvres des systèmes de santé africains. Il est temps d’y remédier.
Sur le continent, la plupart des systèmes de santé fonctionnent déjà à pleine capacité et le dépistage de masse reste hors de portée. Le confinement est avant tout un moyen de gagner du temps. Mais comment préparer l’après ?
La plante médicinale, déjà utilisée contre le paludisme, constitue un atout précieux dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, selon le Dr Luisa Dologuélé, de La Maison de l’artemisia, qui est aussi l’épouse d’Anicet-Georges Dologuélé, l’ex-Premier ministre centrafricain.