Le laboratoire allemand a annoncé que des unités de production mobiles de son vaccin contre le Covid-19 allaient être expédiées en Afrique. À terme, cette solution permettrait également au continent de mieux lutter contre le paludisme et la tuberculose.
La biennale MedinIsraël, consacrée aux technologies médicales, tiendra en mars sa première édition en français, en direction des pays d’Afrique de l’Ouest.
Alors que la production de vaccins s’accroît, le continent doit combattre les goulots d’étranglement logistiques, économiques et politiques de la vaccination, avance Rabah Arezki, ex-chef économiste de la Banque africaine de développement (BAD).
Né au Nigeria et présent au Sénégal et au Ghana, le spécialiste de l’e-santé Helium part à l’assaut de Riyad en surfant sur la volonté des autorités saoudiennes de moderniser les hôpitaux.
Déjà livré en vaccins AstraZeneca, Moderna et Johnson & Johnson, le pays le plus peuplé du continent se fournira également en vaccins chinois. Moins d’1 % des Nigérians ont pour le moment reçu une injection.
Makhtar Diop, à la tête de IFC, a mobilisé ses ressources pour accélérer la production sur le continent du vaccin contre le Covid-19. Pour cette opération, la filiale du groupe de la Banque mondiale s’est associée au français Proparco, à l’allemand DEG et à l’américain DFC.
L’envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence africaine du médicament, Michel Sidibé, œuvre activement à la mise en place de cette structure. En jeu : la régulation du secteur pour ouvrir la production et donner du poids au continent dans l’arène de la diplomatie sanitaire.
En répondant à un appel de l’OMS pour évaluer son potentiel de production de vaccins, la Tunisie se positionne sur ce marché prometteur. Entretien avec Hechmi Louzir, directeur de l’Institut Pasteur de Tunis et président du comité opérationnel de vaccination.
Sur le continent, la crise du coronavirus est probablement sous-estimée et a freiné les progrès sanitaires, souligne le dernier rapport statistique annuel de l’OMS. Entretien avec son directeur régional des opérations d’urgence.
Malgré les nombreux plaidoyers en faveur d’un accès équitable à la vaccination contre le Covid-19, les laboratoires n’ont pas joué le jeu estiment ONG et institutions internationales.
Si les États africains se mobilisent pour fabriquer les vaccins localement, les capacités industrielles sont inégales et les négociations avec les géants pharmaceutiques (Johnson & Johnson, Pfizer, BioNTech) demeurent opaques.
Le groupe propriétaire de la désormais célèbre clinique Ain Borja (nonuplés maliens) s’est renforcé avec l’ouverture de son capital aux investisseurs. Plus de 130 millions d’euros d’investissements sont attendus.
OMC, IFC, OMS… Les Africains à la tête des plus grandes institutions internationales ont plaidé pour une plus grande solidarité dans la distribution mondiale des vaccins, lors des réunions de printemps 2021 de la Banque mondiale et du FMI.
Si les dons de doses de Pékin sont bien accueillis sur le continent, ils ont peu de chances de changer la donne géopolitique, estiment les analystes du cabinet britannique Verisk Maplecroft.
Malgré le coronavirus, Saiph, le spécialiste tunisien des médicaments génériques, a doublé ses revenus à l’exportation. Fin 2021, son usine ivoirienne devrait débuter sa production.
L’autorisation du vaccin suédo-britannique développé par AstraZeneca et l’université d’Oxford présage du lancement imminent de la campagne de vaccination contre le Covid-19.
Le DG du géant américain pour l’Afrique subsaharienne presse pour une amélioration du cadre des partenariats public-privé (PPP), notamment dans les domaines de la santé et de l’énergie, essentiels pour le continent.
En réponse à la crise sanitaire, les deux géants suisses de la santé implantés sur le continent renforcent production de tests et fourniture de médicaments.
Une fois les vaccins opérationnels, il faudra mobiliser les vaccinateurs et les vaccinés, ce qui suppose de trouver des financements et de pousser des stratégies nationales innovantes, notamment en Afrique, estime Anuradha Gupta, la directrice générale adjointe de l’Alliance du vaccin.
Le nombre de contaminations repart à la hausse chez les deux voisins. Rabat a érigé à la hâte un nouvel hôpital de campagne tandis qu’Alger n’exclut pas l’idée de confiner à nouveau certaines régions.
L’Afrique ne dispose certes pas de systèmes sanitaires aussi perfectionnés que ceux des pays du Nord. Mais elle connaît les risques que représente une épidémie. Très vite, certains pays ont su prendre des mesures vigoureuses et mutualiser leurs efforts.
Patron Afrique du groupe pharmaceutique Merck, Karim Bendhaou détaille pour Jeune Afrique les raisons pour lesquelles un dépistage massif des populations sur le continent est souhaitable.
Des millions de fournitures médicales ont été livrées cette semaine à Addis-Abeba par le milliardaire chinois. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a été chargé de les distribuer à travers le continent.