Elles viennent de Mars, de Mercure ou même de protoplanètes plus anciennes que le système solaire… Les météorites découvertes sur le sol africain, au cœur du travail de chercheurs de l’université marocaine Ibn Zohr, constituent autant de clés de compréhension de notre univers. Décryptage en infographies.
L’anthropologue et historien était présent à la Semaine de la science, qu’organisait l’UM6P de Benguérir (Maroc). Depuis des années, il travaille sur les jeux vidéo, sur le phénomène d’addiction qu’ils provoquent, ainsi que sur les nouvelles formes de sociabilité dans les mondes virtuels.
Invité pour parler de ses travaux à l’Université Mohammed-VI-Polytechnique de Benguerir, le scientifique français Luc Hardy y a fait le point sur l’évolution mondiale du clonage, qui touche un nombre croissant d’espèces animales, y compris dans certains pays du Moyen-Orient.
Sècheresse, pollution… Chimiste de l’atmosphère, climatologue, météorologue, Guy Brasseur était invité à l’UM6P de Benguerir pour évoquer la phase climatique que nous vivons et les risques de pollution atmosphérique au Maroc et sur le continent. Il répond aux questions de Jeune Afrique.
Le pays s’apprête à mettre ses deux premiers satellites sur orbite. Et annonce la construction d’une base de lancement, la première sur le continent, en partenariat avec Hong Kong Aerospace Technology.
Les archéologues viennent de révéler la découverte, sur le site préhistorique des chutes de Kalambo, d’une structure en bois qui date d’un demi-million d’années.
Le thème « DigitAll : l’innovation et la technologie pour l’égalité des sexes », évoqué lors de la dernière édition de la Journée internationale de la femme, aura été l’occasion de rappeler que l’autonomie des femmes passe par un accès équitable aux technologies numériques.
Alors que s’ouvre le 18e sommet de l’OIF à Djerba, le Réseau francophone international en conseil scientifique vient de démarrer ses activités. Sa vocation ? Offrir aux dirigeants des clés pour prendre des décisions bien informées.
À quelques jours du lancement du Réseau francophone international en conseil scientifique, un collectif de personnalités (Rémi Quirion, Lassina Zerbo, Damien Cesselin… *) appelle à investir dans la recherche et développement afin que le continent puisse lui-même établir ses priorités.
Embarqué à bord de la goélette française Tara dans l’Atlantique sud, ce scientifique est l’un des premiers Sud-Africains à étudier la microbiologie marine.
Déjà sacrée « championne du monde de mathématiques » en Europe, en 2021, la lycéenne de 16 ans vient de remporter un nouveau concours, renforçant encore son image d’icône de l’excellence continentale.
Bien qu’elle compte plusieurs lauréats potentiels, l’Afrique est, cette année encore, totalement absente de la liste des prix Nobel scientifiques. Dans la recherche comme ailleurs, l’argent est le nerf de la guerre.
Malgré un passage à vide en 2020, les pays du continent veulent participer à la conquête spatiale. Trois satellites ont déjà été lancés depuis le début de l’année, et une vingtaine de projets sont sur le point de voir le jour. JA fait le point en infographies.
Après avoir levé 15 millions de dollars l’an dernier et participé à des campagnes de dépistage du coronavirus, le fondateur de la start-up nigériane de biotechnologie veut sortir des frontières de son pays.
« Ces Africaines qui bousculent la science » (5/5). Spécialiste des maladies infectieuses, la chercheuse congolaise étudie les aspects écologiques et géographiques de ces affections pour mieux organiser la riposte.
« Ces Africaines qui bousculent la science » (4/5). Face à la résistance des parasites responsables du paludisme aux traitements à base d’artémisinine, la jeune scientifique congolaise met en avant la pharmacopée traditionnelle.
« Ces Africaines qui bousculent la science » (3/5). Poussée à l’excellence par des parents exigeants, la jeune agronome béninoise veut remplacer les aliments importés par des produits locaux, et utilise pour cela des technologies de pointe.
« Ces Africaines qui bousculent la science » (2/5). Arrivée à l’astrophysique grâce au développement du plus grand radiotélescope au monde en Afrique du Sud, la chercheuse espère développer sa discipline à Madagascar et inspirer les jeunes femmes de son pays.
« Ces Africaines qui bousculent la science » (1/5). Spécialisée dans l’utilisation des plantes endémiques, cette doctorante camerounaise rêve de développer une alternative aux insecticides chimiques.
La pandémie de coronavirus a souligné la nécessité de mener des programmes de recherche sur le continent. Et parce que de plus en plus de femmes africaines se lancent dans des carrières scientifiques, Jeune Afrique a voulu mettre en avant cinq d’entre elles, parmi les lauréates du prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science en Afrique.
Parmi plus de 400 candidatures, 20 femmes originaires du continent africain ont été récompensées par la Fondation L’Oréal et l’Unesco, ce 21 novembre à Dakar, pour leurs travaux scientifiques.
Les révolutions de 2011 avaient été favorisées par l’émergence des réseaux sociaux. Huit ans plus tard, c’est au tour des États de mettre à profit ces nouveaux outils d’influence. Pourrir les débats, simuler l’adhésion populaire, harceler les contestataires et, pourquoi pas, susciter des tensions entre États : les « mouches » du web n’ont ni frontière physique ni limite éthique.
Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 % de scientifiques africains, dont à peine 30 % de femmes. Aujourd’hui, il n’y a tout simplement pas assez de femmes scientifiques en Afrique, avec de fortes disparités selon les pays.
Il aurait dû devenir le premier Africain noir à se rendre dans l’espace. Mandla Maseko, Sud-Africain de 30 ans surnommé l’« Afronaute », est décédé samedi soir dans un accident de moto.
Priscilla Kolibea Mante et Zohra Dhouafli font partie des quinze jeunes talents en sciences récompensés cette année par la Fondation L’Oréal et l’Unesco, lors de la cérémonie « For Women In Science ».
L’intelligence artificielle pose de nombreux défis aux acteurs du privé et aux institutions africaines. Promesse pour des lendemains meilleurs, elle pose surtout des questions d’éthique et de formation, dont l’Unesco a tenté de répondre lors d’un forum organisé au Maroc.
L’Éthiopie aura à partir de septembre 2019 son propre satellite, grâce à l’aide de la Chine, qui doit prendre en charge 75 % des 8 millions de dollars nécessaires au développement de la capsule.
Au-delà de la question militaire, la mise en orbite du deuxième satellite marocain permettra de booster le développement économique et humain du Maroc, selon Driss El Hadani, directeur général du Centre royal de télédétection spatiale (CRTS).