Pour affiner leur modèle et faire bon usage de leurs informations stockées, les entreprises font appel à de nouveaux experts. Les besoins sont importants, mais les profils encore rares.
À la tête de l’Aims, l’Institut africain des sciences mathématiques devenu une vitrine de la recherche panafricaine, ce Béninois, président du Next Einstein Forum, s’est associé avec Google et Facebook pour se lancer dans l’intelligence artificielle.
Innovation, nombre de chercheurs ou de publications scientifiques… Quels pays africains décrochent la palme en matière de sciences et de technologies ? Réponse, en une infographie.
L’Afrique ne forme pas assez de scientifiques, de mathématiciens et d’ingénieurs, ce qui constitue un frein à son développement. Comment remédier au problème ?
De la biologie infectieuse au génie des eaux, en passant par les statistiques ou les études pétrolières, dix-neuf centres d’excellence africains (CEA) forment des chercheurs dans neuf pays africains.
Enseignement, recherche, publications… Si les moyens manquent encore, l’Afrique n’a jamais été aussi présente sur la scène scientifique mondiale, et de nombreux talents émergent. Une certitude : l’effort doit être collectif et panafricain.
Depuis la création de leur startup, en 2016, les Ghanéens Charles Ofori Antipem et Michael Asante-Afrifa raflent tous les prix d’innovation. Cette reconnaissance, couplée à un succès commercial mondial, leur ont permis de rapidement grandir et embaucher.
Après sa formation à Toronto, Claire Karekezi retournera au Rwanda cet été. À 35 ans, elle deviendra la première et seule femme neurochirurgienne de son pays d’origine.
Loin d’être découragées par les déboires de leur premier satellite Angosat-1, perdu dans l’espace, les autorités de Luanda envisagent déjà la suite de leur programme spatial.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) déconseille vivement l’usage naturel et en monothérapie de l’armoise, une plante dont l’une des substances actives combat le paludisme. Son bureau africain a cependant décidé de se rapprocher d’une association pour se pencher avec plus de précision sur les bienfaits possibles de l’espèce d’armoise qui pousse en Afrique.
Le Maroc accueillera, au printemps 2019, une conférence mondiale sur « l’espace au service des pays émergents », organisée par International Astronautical Federation (IAF). L’objectif : influer sur les politiques spatiales pour qu’elles prennent en compte les défis auxquels l’Afrique est confrontée.
Météorologie, télécommunications, navigation, gestion des ressources naturelles, sécurité, mais aussi espionnage… La conquête spatiale est aujourd’hui une nécessité stratégique pour se développer et se protéger. Et le continent n’entend pas se laisser distancer.
Le 30 juin 2017, la Camerounaise Sarah Anyang Agbor a été élue commissaire de l’Union africaine chargée des ressources humaines, de la science et de la technologie.
Entre 2013 et 2017, le politologue Mohamed Tozy, figure majeure de la vie intellectuelle et universitaire marocaine, a dirigé l’École de gouvernance et d’économie (EGE) de Rabat. Il a participé à la création, en 2014, de la chaire d’études africaines comparées, dirigée par Jean-François Bayart, cofondateur et ex-directeur de la revue « Politique africaine ».
Le Maroc accueille dans ses établissements d’enseignement supérieur environ 18 000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne (contre à peine plus de 1 000 en 1994 et 16 000 en 2013), dont 10 000 dans le public.
Créée en 2006, l’Association de Sciences Po pour l’Afrique (ASPA) vise à promouvoir au sein de l’IEP de Paris l’Afrique dans toute sa diversité. Jeune Afrique a interviewé son nouveau président, Cheikh Ahmadou Bamba Ndiaye.
Le 11 octobre 2017 a lieu la remise des bourses France L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science, qui a notamment récompensé la jeune chercheuse Aude Nyadanu.
La finale internationale du concours Ma thèse en 180 secondes a rassemblé jeudi à Liège 20 doctorants issus de 15 pays francophones, qui avaient pour mission d’exposer leur sujets de thèse en trois minutes maximum. Une compétition remportée haut la main par une chercheuse béninoise.
Dans les pays du Maghreb, de plus en plus, des islamistes tentent d’imposer leurs signes et leurs normes dans l’espace scolaire. Pour se défendre, les écoles doivent se doter d’un règlement clair, estime Habib Kazdaghli, le doyen de l’université de la Manouba, en Tunisie.
Le premier satellite ghanéen, baptisé GhanaSat-1 ,est désormais opérationnel, rapporte le site spécialisé Techcrunch. Il servira à la surveillance des côtes ghanéennes ainsi qu’à la recherche scientifique.
Ce Sud-Africain est devenu l’un des plus grands astrophysiciens du monde. Son obsession actuelle ? Faire entrer la prochaine génération de chercheurs africains dans l’élite mondiale.
L’Université virtuelle de Tunis propose au grand public un cours en ligne gratuit, mais pointu, sur la radicalisation et le terrorisme. 400 personnes s’y sont inscrites, et une deuxième session devrait être lancée sous peu.
Pour sa première édition, la Semaine africaine des sciences a lieu tout le mois de juin dans 13 pays du continent. Son but est de faire prendre conscience au grand public comme aux acteurs gouvernementaux de l’importance des sciences.
Des restes humains ont été découverts au Maroc sur le site de Jebel Irhoud. On estime qu’ils ont 300 000 ans voire un peu plus, ce qui repousse d’au moins 100 000 ans l’âge des premiers Homo sapiens, les ancêtres de l’homme moderne. Jean-Jacques Hublin, l’un des deux directeurs des fouilles, décrypte pour nous cette découverte.