Dans cette région du nord-est de la RDC, quinze civils ont été abattus. Les responsables locaux et la population accusent les miliciens Codéco. Il s’agit de la deuxième attaque en moins d’une semaine.
Au milieu de la nuit du 17 février, deux détonations ont été entendues dans le chef-lieu du Nord-Kivu, dans l’est de la RDC. D’après Kinshasa, « des drones » rwandais seraient responsables des tirs.
Alors que les négociations avec le Hamas pour une trêve et la libération des otages se poursuivent au Caire, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, reste déterminé à mener son offensive sur le sud du territoire palestinien, où plus d’un million de personnes ont trouvé refuge. Et ce, malgré les pressions internationales.
Les combats entre les rebelles du M23 et les Forces armées de la RDC ont redoublé d’intensité autour de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays.
Toujours en négociation avec le mouvement palestinien pour la libération des otages détenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a estimé que seule la poursuite de la pression militaire » jusqu’à la « victoire » permettra d’atteindre cet objectif.
Le Hamas a averti dimanche 11 février qu’une offensive militaire israélienne contre Rafah, à l’extrême-sud de la bande de Gaza, menacerait les négociations sur la libération des otages détenus dans le territoire.
Alors que le secrétaire d’État américain Antony Blinken termine sa tournée au Moyen-Orient dans l’objectif de négocier une nouvelle trêve entre Tel-Aviv et le Hamas, les craintes s’accentuent pour les plus d’un million de Palestiniens coincés dans le sud de Gaza, où Tsahal veut lancer une nouvelle offensive.
Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies, a entamé une tournée dans l’Est alors que la Monusco est en train de plier bagages. La première de ses 14 bases dans le Sud-Kivu fermera dans moins de deux semaines.
Les discussions entre Israël et le Hamas s’accélèrent, aidées par la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis. Ces derniers ont par ailleurs annoncé de rares sanctions contre les colons israéliens extrémistes accusés de violences à l’encontre de Palestiniens en Cisjordanie.
Le secrétaire d’État américain est attendu « dans les prochains jours », alors que le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, se rend ce 1er février en Égypte pour discuter d’une proposition de trêve en « trois phases ».
Alors que le conflit avec le Hamas entame son 114e jour, les États-Unis, l’Égypte et le Qatar s’emploient à négocier un projet d’accord qui impliquerait une trêve de deux mois et la libération de tous les otages, ainsi que celle de prisonniers palestiniens en Israël.
Israël a dit « examiner » les opérations en cours pour déterminer l’origine des tirs contre le bâtiment, qui ont fait, le 24 janvier, au moins « neuf morts et 75 blessés », selon l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens.
Américains et Britanniques ont à nouveau bombardé des cibles houthies en représailles aux attaques menées contre les navires en mer Rouge. Les rebelles yéménites assurent que ces frappes ne font qu’accroître leur détermination.
Cinq membres de la marine nationale ont disparu en mer, le 5 janvier, lors de l’arraisonnement d’un navire soupçonné de transporter de la drogue. L’espoir de les retrouver est ténu.
L’armée israélienne dit concentrer désormais ses opérations sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Depuis le début du conflit, près de 24 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, selon le Hamas, qui détiendrait toujours 132 otages.
La crainte d’un embrasement régional du conflit, notamment au Liban, inquiète le secrétaire d’État américain, qui arrivera dans la soirée à Tel Aviv. Il a aussi mis en garde Israël face à la situation extrêmement grave des civils dans la bande de Gaza.
L’organisation libanaise a dit avoir tiré « 62 missiles » sur la base militaire israélienne de Meron. Tsahal a dit avoir frappé en réponse une cellule responsable de certains de ces tirs. En visite au Liban, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell, a déclaré que le Liban ne devrait pas être « entraîné dans un conflit régional ».
Dans leur rapport rendu public le 3 janvier, les experts onusiens reviennent en détail sur la crise dans l’Est congolais. Réaffirmant que le Rwanda soutient les rebelles du M23, ils évoquent aussi la coopération entre les armées congolaise et burundaise et l’appui logistique des FARDC aux groupes armés.
Alors que le conflit a déjà fait près de 22 000 morts dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, Tsahal « sera sollicité pour des tâches et des combats supplémentaires », a prévenu le porte-parole de l’armée israélienne.
La professionnalisation de l’armée a plus de chance de réussir si elle procède d’un ensemble de réformes axées sur une stratégie de maintien des militaires dans les casernes et, dans le même temps, d’une mobilisation sociale en faveur de la démocratie.
Des groupes armés ont attaqué une vingtaine de villages dans l’État du Plateau. Bola Tinubu, le chef de l’État, a fait de la lutte contre l’insécurité l’une des priorités de son mandat.
Un missile israélien s’est abattu le 18 décembre à moins de 40 mètres du lieu des funérailles d’un combattant du Hezbollah qui se tenaient dans un village frontalier, sans faire de victime.
L’accident, survenu le 18 décembre dans le plus gros dépôt d’hydrocarbures de Conakry, a fait au moins 190 blessés et 14 morts. Le chef de la junte a appelé à la « solidarité ».
La communauté internationale s’alarme du bilan humain de plus en plus lourd dans la guerre que livre Israël au Hamas. Depuis le début du conflit, plusieurs hôpitaux ont été bombardés ou attaqués.
La trêve de 72 heures, annoncée le 11 décembre par Washington, semble se poursuivre pour le moment. Alors que les combats entre le mouvement rebelle et l’armée congolaise se rapprochaient de Goma ces derniers jours, les discussions se sont intensifiées en coulisses pour tenter de faire baisser la tension.
L’armée israélienne continue d’avancer dans le sud de la bande de Gaza, où elle « reprend [l]es derniers bastions » de l’organisation palestinienne. Près de 85 % de la population locale a été déplacée à la suite des affrontements et des bombardements israéliens.
Poussée vers la sortie par Kinshasa, la mission onusienne vit probablement son dernier processus électoral en RDC. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher, le 11 décembre, sur le plan de désengagement qu’elle a signé avec le gouvernement et que Jeune Afrique a pu consulter.
Au pouvoir de 2007 à 2018, Ernest Bai Koroma doit se rendre au siège du département des investigations criminelle « pour assister la police dans l’enquête en cours » sur les évènements du 26 novembre, affirme un communiqué signé par le ministre de l’Information.