Comment des organisations terroristes peuvent-elles financer leurs activités à partir de l’Afrique du Sud sans être inquiétées ? Pourquoi le pays semble-t-il lui même épargné par les attaques jihadistes ? Éléments de réponse avec Ryan Cummings, consultant en sécurité, basé au Cap.
Désormais rassemblées sous l’étendard de l’Alliance des États du Sahel (AES), les juntes militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont fait de la lutte contre l’insécurité une priorité. Le nombre de victimes ne cesse pourtant d’augmenter dans ces trois pays. État des lieux en infographies.
Un rapport récent dévoile que les gouvernements africains dépensent au moins un milliard de dollars par an pour surveiller leurs populations, de manière parfois illégale.
Alors que les combats entre les rebelles du M23, les milices d’autodéfense et d’autres groupes armés se poursuivent dans le Nord-Kivu, les autorités congolaises affirment que le mandat de la force est-africaine ne sera pas renouvelé.
Parti il y a huit jours de Gao, le convoi de l’armée malienne a gagné la commune d’Anéfis, à une centaine de kilomètres au sud du fief des rebelles indépendantistes. Une relative accalmie est revenue après les combats.
Le retrait des quelque 1 400 soldats français a été exigé par la junte arrivée au pouvoir à la fin de juillet. Après deux mois de bras de fer, Emmanuel Macron avait finalement annoncé en septembre le départ des militaires stationnés dans le pays.
Interpellée le 30 septembre, la journaliste a enfin pu joindre son avocat, qui s’est rendu dans les locaux de la police judiciaire, à Niamey. RSF a demandé sa libération immédiate.
À la suite de l’attaque d’Israël par le Hamas dans la matinée du 7 octobre et de l’escalade du conflit, l’organisation panafricaine a demandé aux deux parties de « revenir, sans conditions préalables, à la table des négociations pour mettre en œuvre le principe de deux États vivant côte à côte ».
Accusés de collaboration, deux villageois ont été abattus sur la place du marché d’un village par des rebelles anglophones dans l’ouest du Cameroun, en proie à des combats entre l’armée et des indépendantistes.
L’état-major français a annoncé que le départ de ses troupes allait débuter dans la semaine. La base de Ouallam, à l’ouest, sera la première à être évacuée.
Les combats ont redoublé d’intensité entre l’armée malienne et l’ancienne rébellion indépendantiste du Nord. En moins d’un mois, celle-ci a multiplié les attaques contre des camps militaires.
Des affrontements ont opposé dimanche l’armée malienne et des groupes armés à Bamba (nord), localité dont les rebelles séparatistes revendiquent avoir pris le contrôle.
Ces derniers jours, trois camps militaires ont été ciblés par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
L’armée congolaise a accusé mercredi les rebelles d’avoir tenté de reprendre certaines positions abandonnées dans le cadre du cessez-le-feu et de vouloir de nouveau se rapprocher de Goma (Nord-Kivu).
Le secrétaire américain à la Défense a indiqué évaluer les différentes options concernant l’avenir des 1 100 soldats stationnés dans le pays, au lendemain de l’annonce par la France du retrait de ses troupes.
Des Maliens et leurs partenaires du groupe de mercenaires russes se trouvaient à bord de l’appareil qui s’est écrasé à Gao. L’avion, de construction russe, aurait manqué son atterrissage.
L’alliance de groupes séparatistes a attaqué dimanche les camps militaires de cette petite ville de la région de Tombouctou. Une bataille de plus dans la guerre ouverte que se livrent désormais les ex-rebelles et la junte d’Assimi Goïta.
Dix-sept militaires et trente-six Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont perdu la vie dans une attaque de jihadistes présumés dans la région du Nord, où l’état-major de l’armée voulait réinstaller des civils déplacés.
Nommé le 1er août par Félix Tshisekedi, le nouveau patron des renseignements congolais a la lourde tâche, à cinq mois des élections, de changer l’image de l’ANR.
Les autorités de transition maliennes ont appelé le 28 août les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger à renouer le dialogue, alors que la crainte d’une reprise des hostilités grandit dans le sillage du retrait de la Minusma, la mission de l’ONU dans le pays.
Le 13 août, l’armée malienne est entrée dans la ville de Ber après des affrontements avec les anciens rebelles du Nord, qui revendiquent la localité. La situation, très inflammable, fait craindre de nouveaux combats, notamment autour de Kidal.
Cette mesure, qui remplace les autorités civiles par une administration militaire depuis mai 2021 au Nord-Kivu et en Ituri, est critiquée depuis des mois pour son inefficacité.
Cette attaque, qui a eu lieu dans la zone dite des « trois frontières » entre le Niger, le Burkina Faso et le Mali, est la plus meurtrière depuis le coup d’État qui a renversé Mohamed Bazoum fin juillet.
La situation indigne de centaines de migrants subsahariens abandonnés en plein désert par les autorités tunisiennes a, une nouvelle fois, mis en lumière le coût humain de la politique migratoire de l’Union européenne, sans cesse plus restrictive. Décryptage en infographies.
Ce jeudi 10 août, la Cedeao a retenu l’option militaire pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Si des négociations sont encore possible, la menace d’une intervention militaire pèse plus que jamais sur le Niger. Quelles seraient alors ses capacités de résistance ? L’armée nigérienne, désunie et déjà engagée sur plusieurs fronts, pourrait-elle tenir ? Jeune Afrique fait le point.
La Cedeao a donné jusqu’au 6 août aux putschistes nigériens pour réinstaller Mohamed Bazoum au pouvoir. Bola Tinubu, président en exercice de l’institution ouest-africaine, est décidé à ne pas laisser entériner un nouveau coup d’État. Quitte à préparer, avec une poignée de conseillers, une intervention militaire risquée.
Les combats qui opposent les forces d’Abdel Fattah al-Burhane à celles de Mohamed Hamdan Dagalo font craindre à N’Djamena une contagion de la crise soudanaise à son territoire depuis la région frontalière du Darfour… Un foyer d’instabilité permanent, comme l’explique Éric Topona Mocnga.
Le chef d’état-major de l’armée de terre a été promu, en juin, coordonnateur des Opérations spéciales. Un signe supplémentaire de la confiance que lui accorde Macky Sall.
Les autorités sénégalaises se sont gardées d’établir un lien direct entre cette agression et les protestations qui ont suivi l’incarcération d’Ousmane Sonko. Mais le ministre de l’Intérieur a fait référence à des « forces occultes » qu’il avait déjà invoquées dans un contexte quasi similaire.