Les autorités sénégalaises se sont gardées d’établir un lien direct entre cette agression et les protestations qui ont suivi l’incarcération d’Ousmane Sonko. Mais le ministre de l’Intérieur a fait référence à des « forces occultes » qu’il avait déjà invoquées dans un contexte quasi similaire.
Les régimes malien et burkinabè considéreraient une intervention militaire internationale, au Niger, comme « une déclaration de guerre » contre leurs pays. Mais quels moyens auraient-ils pour un double-front sécuritaire ?
Un collectif d’ONG alerte le gouvernement congolais sur le sort du plus ancien parc national d’Afrique. Un site aujourd’hui victime de la rébellion du M23.
Arrêtés lors des manifestations violemment réprimées en octobre dernier, ces jeunes hommes avaient été jugés et condamnés à des peines allant de 18 mois à 5 ans de prison ferme.
Alors qu’en RDC le mandat de la force régionale de l’EAC expire le 8 septembre, et que Kinshasa n’exclut pas son départ, la SADC continue de préparer un déploiement éventuel. Le sujet était au cœur d’une réunion de l’organisation le 11 juillet, mais il suscite encore des interrogations. Explications.
Dans les provinces anglophones en conflit, les groupes armés mais aussi certains militaires de l’armée utilisent les violences sexuelles pour faire régner la peur et détruire des communautés, dénonce la société civile.
Quatre attaques attribuées à des jihadistes ont eu lieu dans le pays en l’espace de quelques jours. Lors des deux dernières, survenues le 7 juillet au nord et à l’ouest, 22 civils, dont 20 supplétifs de l’armée, ont été tués.
Niamey a réceptionné le 7 juillet des armes lourdes et des véhicules blindés. Le Caire forme également des Forces spéciales de l’armée nigérienne, a indiqué le ministre nigérien de la Défense.
Le jeune président de transition burkinabè a recours à des Bayraktar TB2 pour lutter contre les groupes jihadistes. Une arme efficace, qui permet aussi de faire la promotion d’une armée moderne et offensive.
L’ONG Amnesty International dénonce des « atrocités » relevant de « graves violations des droits humains » pratiquées par le camp indépendantiste et par l’armée camerounaise, en conflit depuis plus de six ans dans l’ouest du pays.
Financement, connexions, organisations… Depuis son affiliation à Daesh, le groupe armé d’origine ougandaise qui sévit depuis les années 1990 dans l’est de la RDC est plus puissant que jamais. Décryptage en infographies.
En marge du salon du Bourget, le ministre ivoirien de la Défense a profité de son séjour en France fin juin pour rencontrer son homologue français. Objectif : renforcer les moyens de l’armée.
Le groupe d’experts de l’ONU affirme que le Rwanda a continué à apporter un soutien actif aux rebelles du M23 ces derniers mois. Kigali nie depuis le début toute implication, accusant en retour Kinshasa de collaborer avec des groupes armés – une collaboration également épinglée par le rapport.
Vingt personnes ont été arrêtées en lien avec l’attaque d’un lycée attribuée aux rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF). Le président Yoweri Museveni a promis d’en éliminer les responsables.
Dans un communiqué publié le 18 juin, le gouvernement burkinabè a applaudi la demande de retrait de la mission onusienne formulée deux jours plus tôt par les autorités de transition maliennes devant le Conseil de sécurité, à New-York.
Les combats ont repris dimanche matin à Khartoum peu de temps après l’expiration d’une trêve de 24 heures, la énième depuis le début du conflit entre Burhane et Hemetti.
Depuis la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, le 1er juin, le pays est en proie à des violences qui ont fait 16 morts. Le Pastef et le gouvernement s’en rejettent la responsabilité.
La tension reste vive deux jours après la condamnation d’Ousmane Sonko, alors que les émeutes ont déjà fait au moins 15 morts. Manifestants et internautes parviennent toutefois à contourner le blocage des réseaux sociaux.
Après avoir tué deux soldats (dont une femme), le « policier » a été abattu lors d’un échange de tirs au cours duquel un autre Israélien a été tué, selon Tsahal. Plusieurs zones d’ombre persistent dans cette affaire.
Le chef de l’État ivoirien souhaite reprendre les opérations conjointes avec le Burkina Faso, mais, pour le moment, le président de la transition temporise. Explications.
Une cinquantaine de jihadistes appartenant à l’État islamique ont été reconnus coupables de meurtre et appartenance à une organisation terroriste par un tribunal libyen. Cinq des accusés ont été acquittés.
Depuis juin 2022, un différend territorial entre les Teke et les Yaka a fait au moins 300 morts dans l’ouest de la RDC. Les prélats ont appelé « certains hommes politiques » à « retirer leurs mains sanguinaires » des provinces concernées.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Le déploiement d’une force pro-gouvernementale, appuyée d’une médiation auprès de notables et de chefs de tribus, a permis de faire cesser les combats à Zawiya, l’un des principaux points de départ des embarcations illégales de migrants vers l’Italie.
Des « individus armés non identifiés » ont attaqué et saccagé le village de Don, situé dans la province du Logone-Oriental, frontalière de la Centrafrique. Une enquête a été ouverte par le parquet de Goré.
Dans un contexte sous-régional très difficile, le chef de l’État gère personnellement sa politique de défense. Mais il s’est néanmoins entouré d’hommes de confiance. Voici ceux qui contribuent à élaborer, dans l’ombre, la stratégie sécuritaire de Nouakchott.
Après l’exécution de 136 civils dans le nord du pays par des personnes en uniformes militaires, le président de la transition a estimé que cette tuerie a pu être commise par des jihadistes qui auraient récupéré des équipements des forces de défense et de sécurité.
Une semaine après le départ de son commandant, poussé vers la sortie par Kinshasa, l’EACRF, qui attend toujours le renouvellement de son mandat, voit son avenir devenir de plus en plus incertain.
Le colonel-major Kassoum Coulibaly estime que les différentes « violations » de l’espace aérien sont liées au récent rapprochement du Burkina Faso avec la Russie.