Proposé sur initiative de l’Igad, ce cessez-le-feu doit permettre aux généraux Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », de « nommer des représentants et proposer une date pour le début des négociations », a plaidé le président sud-soudanais, Salva Kiir.
Les généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo, dit « Hemetti », ont accepté de prolonger un cessez-le-feu de trois jours, après une « médiation des États-Unis et de l’Arabie saoudite ». Mais les combats se poursuivent et la situation humanitaire se dégrade fortement, alertent l’ONU et l’OMS.
Après les avions russes et les drones turcs, le régime d’Assimi Goïta a reçu un lot d’équipements militaires chinois, comportant notamment des véhicules blindés et tactiques.
Le général kényan qui commandait la force régionale de la Commaunauté d’Afrique de l’Est (EARCF) a posé sa démission, le 27 avril. Kinshasa lui reproche son inaction face au M23, tandis qu’il dénonce des intimidations et pressions politiques dans un courrier au vitriol que Jeune Afrique a pu consulter.
Les forces armées des généraux ennemis Abdel Fattah al-Burhane et Mohamed Hamdane Daglo entendent respecter cette trêve, négociée sous l’égide des États-Unis, si leurs rivaux en font autant. Les combats ont déjà fait plus de 400 morts depuis la mi-avril.
Accusée par Kinshasa d’inaction face à la rébellion du M23, la force de l’EAC attend toujours le renouvellement de son mandat. En parallèle, ses États membres – Kenya en tête – tentent d’obtenir des fonds pour soutenir leurs opérations.
Entre ses séjours au Bénin et en Guinée, le président rwandais est passé par Bissau le 16 avril afin d’évoquer, entre autres, la coopération sécuritaire avec son homologue, également président en exercice de la Cedeao.
Des survivants affirment que des dizaines d’hommes et de jeunes ont été exécutés par des hommes arrivés dans le village de Karma en motos et en pick-up. La justice a ouvert une enquête.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.
Les deux présidents ont annoncé avoir scellé un accord de défense qui ouvre la voie à un éventuel déploiement militaire rwandais sur le sol béninois pour faire face aux jihadistes.
Le 15 avril, des soldats et leurs supplétifs civils ont été attaqués près de Ouahigouya, dans le nord du pays. Le lendemain, une autre attaque a visé le détachement militaire de Kongoussi, à une centaine de kilomètres au nord de Ouagadougou.
Deux officiers de l’immigration ont été blessés et un autre tué à Bawku la semaine dernière dans une attaque dont les motivations n’ont pas été précisées. Le gouvernement a indiqué « continuer à surveiller la situation ».
Quarante-quatre civils ont été tués dans la nuit de jeudi à vendredi 7 avril lors de l’attaque de deux villages du nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne.
Des militaires ont tiré en début de semaine à l’arme automatique sur des citoyens de Dori, dans le nord-est du pays, faisant plusieurs victimes. Les habitants dénoncent une expédition punitive.
Dans l’est du pays, des contingents étrangers continuent d’arriver et Paul Kagame s’est réjoui des « progrès » effectués. Mais du lieu de cantonnement des rebelles à leur éventuelle participation à des négociations, plusieurs questions restent encore à trancher.
Dix-neuf soldats de Centrafrique, aux mains de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) depuis le 14 février, ont été libérés le 4 avril. L’occasion pour les rebelles, et en particulier l’un de leurs chefs, de briller à l’international. Coulisses.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a nommé un nouveau chef d’état-major des armées de son pays confronté à la violence jihadiste dans plusieurs parties de son territoire.
Le président de transition du Burkina Faso a nommé de nouveaux responsables à la tête de l’armée pour mener la « guerre » aux groupes jihadistes et reconquérir leurs bastions.
La France travaille avec la Côte d’Ivoire à la mise en place d’une stratégie de sécurisation de la compétition de football, qui se déroulera dans cinq villes du pays, en 2024. Voici comment.
Mohamed T, dit Abou Ossama, a été arrêté à Nouakchott. La police mauritanienne n’a pas donné d’autres précisions sur le profil de cet homme, qui sera renvoyé devant la justice après la fin de l’enquête. Trois des fuyards avaient été tués six jours après leur évasion au début de mars, et le dernier s’était rendu.
Cette opération de ratissage a conduit l’armée nigérienne jusqu’à la zone de Hamakat, au Mali voisin, lieu de refuge du responsable présumé de l’embuscade d’Intagamey, durant laquelle au moins 17 soldats nigériens ont été tués en février.
Les autorités burkinabè ont réceptionné de nouveaux équipements, commandés par Ouagadougou afin de faire face à la multiplication des attaques terroristes.
Les relations se réchauffent petit à petit entre les présidents ivoirien et burkinabè. Dernières éclaircies en date : l’organisation d’une manœuvre militaire conjointe à la frontière et la livraison de matériel à Ouagadougou. Explications.
L’attaque, survenue dans le centre du pays, n’a fait l’objet d’aucune revendication, mais une coalition rebelle a accusé les mercenaires russes de Wagner d’en être à l’origine.
Près de 9 000 établissements fermés, 1,7 million d’enfants déscolarisés… En quatre ans, le nombre d’écoles contraintes de fermer leurs portes a plus que quadruplé. Décryptage en infographies.
L’Angola a annoncé le 11 mars que Luanda allait envoyer une unité militaire en RDC, après l’échec du cessez-le-feu qu’il avait contribué à négocier entre les troupes gouvernementales et les rebelles du M23.
Dans l’est de la RDC, les rebelles affiliés au groupe État islamique ont exécuté au moins quarante personnes. Le bilan de leurs attaques s’élève à près de 150 tués depuis le début de l’année.
Les rebelles se sont rapprochés de la capitale régionale, malgré la présence de l’armée congolaise, appuyée par des groupes armés locaux et la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est.
Plusieurs contingents de la mission des Nations unies dans le pays sont sur le départ. Avec pour conséquences la fermeture de la base de Ber (Nord) et la dissolution probable de la force d’intervention rapide stationnée à Gao.