Après des décennies d’investissements produisant peu ou pas d’effets, les structures internationales ont adopté une stratégie ciblée, fondée sur les besoins du terrain et des objectifs quantifiés. Et ça marche.
Quinze multinationales du Nord se partagent plus de la moitié des 600 milliards d’euros du marché mondial des médicaments. Mais l’arrivée massive des génériques, qui représentent déjà un volume d’affaires de 68 milliards d’euros (122 milliards prévus en 2015), a mis sur le devant de la scène de nouveaux acteurs.
L’Afrique a besoin d’au moins 550 000 lits supplémentaires d’ici à dix ans. Un marché porteur financé par des bailleurs ou sur les fonds propres des États.
À la tête d’une équipe de 100 scientifiques, le codécouvreur du VIH-2 jouit d’une renommée internationale. Dans son laboratoire, il travaille sans relâche à la lutte contre la pandémie.
La création d’une agence de l’ONU pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme, annoncée par Ban Ki-moon, a suscité une concurrence sur le continent. Sur les dix candidatures retenues pour le poste de secrétaire générale adjointe de l’ONU Femmes, sept sont africaines.
Alors que grossistes et hôpitaux sont pourvus par des distributeurs fiables, les trafiquants ciblent tous azimuts, du pharmacien jusqu’au vendeur ambulant.
Si la prévention des pathologies liées à la vieillesse ne date pas d’hier, des problèmes demeurent : la gériatrie peine à s’imposer, tandis que l’hospitalisation à domicile n’est pas à la portée de toutes les bourses.
Le changement des modes de vie a pour conséquence un coût sanitaire non négligeable. Il suffit pourtant de peu pour prévenir diabète, obésité ou hypertension artérielle.
Sept membres de la confrérie islamiste Al Adl wal Ihsane, arrêtés en juin dans le cadre d’une sombre histoire d’enlèvement, viennent de porter plainte pour torture contre la police.
Le continent, qui importe 80 % de ses médicaments, entend se doter de ses propres unités de production. Çà et là apparaissent des entreprises à capitaux locaux, qui misent sur la fabrication de produits non brevetés.
Une nouvelle forme de mobilisation sociale a récemment fait son apparition à Dakar. Conduite par un groupe d’imams, elle ne plaît pas à ceux qui y voient une récupération de problèmes politiques par des religieux.
Loin des clichés romanesques sur leur activité, nombre de pirates du port somalien de Hobyo jurent qu’ils troqueraient volontiers la flibuste pour un emploi stable et rémunéré. Encore faudrait-il que cela existe dans leur pays livré au chaos.
Régimes d’assurance maladie, efficacité des hôpitaux, disponibilité des professionnels de santé, offre privée… D’un pays à l’autre, dans le Maghreb, de fortes disparités apparaissent. Mais les progrès sont là.
Sur fond de guerre sourde et fratricide entre les deux clans qui dirigent l’appareil d’État, des manifestations d’une rare violence ont éclaté à Maputo pour protester contre l’augmentation brutale du prix de la vie.
Nul doute que la province choisira de faire sécession à l’issue du référendum de janvier 2011. Les habitants du Sud attendent depuis un demi-siècle une liberté à laquelle le président El-Béchir semble s’être finalement résigné. Mais six mois ne suffiront pas à faire de cette région pauvre et instable un État. Reportage.
Douze joueurs qui faisaient partie de la sélection du Bénin dissoute après la mauvaise prestation lors de la CAN-2010 ont été rappelés pour le match contre le Burundi dimanche à Cotonou, qualificatif (1re journée – GrH) à la Coupe d’Afrique des nations 2012 (CAN-2012).
Ce devait être une journée de travail collectif et d’assainissement du cadre de vie urbain. Il n’en est rien. La « journée citoyenne » instaurée par le gouvernement semble être un échec à Libreville.
L’UEFA a décidé d’interdire « avec effet immédiat » l’usage des vuvuzelas dans les stades européens, après son utilisation controversée lors du dernier Mondial en Afrique du Sud.
Au moins trois personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lorsque la police mozambicaine a ouvert le feu mercredi sur des manifestants qui protestaient contre la vie chère à Maputo, a-t-on appris de sources concordantes.
La capitale économique est prise entre de récurrentes inondations et l’avancée inexorable de l’océan. Libèrer Cotonou de ces menaces passe par la construction de nouvelles infrastructures, mais aussi par un effort collectif de salubrité.