Des dizaines de milliers de civils ont fui leurs villages dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) à la suite d’attaques qui ont fait 189 morts et auraient été menées par l’Armée de résistance du Seigneur, un mouvement rebelle ougandais, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Les insurgés talibans ont donné l’ordre aux agriculteurs de la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan, de cultiver le pavot, alors même que le gouvernement le leur interdit.
Le directeur général du Budget au ministère congolais de l’économie, des finances et du budget, M. Nicolas Okandzi, a été écroué à la maison d’arrêt de Brazzaville pour le meurtre de Jean Bambélo, un de ses domestiques, qu’il accusait de lui avoir volé une somme de 56 millions de FCFA, a appris APA.
Un journaliste travaillant pour des agences de presse internationales et une radio panafricaine a été passé à tabac à Malabo par un sergent de la police équatoguinéenne, a appris APA.
Le nombre de journalistes tués dans l’exercice de leur métier a reculé en 2008 par rapport à 2007, tout comme les actes de censure, selon le bilan annuel publié mardi par Reporters sans frontières (RSF), qui se garde cependant de tout optimiste.
La rébellion ougandaise de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) a nié être responsable de la mort de 400 civils dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), et accusé les armées ougandaise, du Sud-Soudan et de RDC d’avoir « bombardé » ces populations.
Un couple de missionnaires britanniques arrêté le 29 novembre en Gambie a été condamné à Banjul par un tribunal gambien à un an de travaux forcés pour « sédition », a constaté un correspondant de l’AFP.
L’instituteur Calisto Mpofu avait placé ses espoirs les plus fous dans les élections générales de mars au Zimbabwe, rêvant du redressement de son pays, enlisé dans le marasme économique. Mais la nation n’a fait, depuis, que s’enfoncer davantage dans la crise.
L’année 2008 s’achève sur une série d’échecs au Darfour, où la situation est plus dangereuse que jamais avec une mission de paix de l’ONU incapable de protéger les civils et une possible inculpation du président soudanais pour génocide, jetant une ombre sur 2009.