La comédienne investit les planches dans un spectacle aux allures de thérapie publique. Et livre un réquisitoire contre la société raciste et patriarcale.
Humoristes, danseuses, comédiennes, scénaristes… Nombreuses sont celles qui ont défendu des créations sur la condition et l’émancipation des femmes lors de la 13e édition du Masa. Entre rire et émotion, ces artistes ont su capturer le public, enfin prêt à se rallier à la cause.
Magistralement interprété, ce texte coup de poing de l’autrice camerounaise est mis en scène par Catherine Vrignaud Cohen au Théâtre de la Reine Blanche, à Paris, jusqu’au 10 mars.
Pour la 9e édition de Grand ReporTERRE, la metteuse en scène Angélique Clairand et la journaliste Coumba Kane décortiquent les relations tumultueuses entre la France et ses anciennes colonies africaines.
Exit, le mythe de la poupée vaudoue truffée d’aiguilles pour jeter de mauvais sorts, « une invention de Hollywood ! » Le gouvernement béninois a pour ambition de faire de la cité historique de Ouidah la destination spirituelle phare des Africains et des diasporas.
Joué à Avignon sur fond de polémique raciste, ce spectacle signé Rebecca Chaillon était présenté jusqu’au 17 décembre aux Ateliers Berthier du Théâtre de l’Odéon. On a testé la performance côté femmes noires et métisses et gagné une barre chocolatée.
Après le succès d’un premier événement consacré à l’Algérie, ce collectif, qui réunit des personnes mi-Arabes et mi-Avengers et toutes issues du monde de la culture et des médias, parle du Maroc à travers une série de tables rondes et de concerts au Docks B, à Pantin (région parisienne).
Dans « Guerre, paix et bidoune », l’autrice, comédienne et chanteuse explore ses origines au cours d’un seule-en-scène enthousiasmant, présenté chaque semaine à la Comédie des 3 Bornes, à Paris.
À tout juste 30 ans, Séphora Pondi est déjà intégrée au sein de la prestigieuse troupe de la Comédie-Française où elle est à l’affiche du « Roi Lear » mis en scène par Thomas Ostermeier. La comédienne française d’origine camerounaise interprète Kent, aux côtés de Denis Podalydès, jusqu’au 26 février.
Il y a presque 50 ans, « Sizwe Banzi is Dead » d’Athol Fugard, John Kani et Winston Ntshona dénonçait l’apartheid. Aujourd’hui, jouée au théâtre de Belleville, cette pièce n’a rien perdu de son actualité.
Inauguré il y a un peu plus d’un an à Cocody, au nord d’Abidjan, ce temple de l’humour compte révéler les talents locaux et exporter ses jeunes poulains à l’international.
Contes, slam, humour, danse, mode… La 12e édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan s’est terminée samedi 12 mars. Et le public était bien au rendez-vous.
Dans une pièce de théâtre mise en scène par Laurent Meininger, Stanislas Nordey redonne vie aux écrits du journaliste Henri Alleg. Une ode à la résistance et une dénonciation du recours à la torture.
Marrakech s’apprête à danser. Le festival « On marche » fête sa 15ème édition et accueille à l’occasion la Biennale de la danse en Afrique du 22 au 27 novembre.
Cet amoureux de la langue, spécialiste de l’arabe et du français, a plus de trente ans de carrière à son actif. Mais il n’a rien perdu de sa verve. Entretien à Montpellier, dans le cadre du festival Arabesques.
Quatre ans après « Bienvenue au Gondwana », Michel Gohou, Digbeu Cravate et Willy Dumbo font le point sur l’évolution de la place de l’humoriste en Afrique.
« Comme la mer, mon amour », cette pièce conçue à quatre mains par le duo, casse les codes de l’écriture africaine. Elle a été présentée en juin à Paris à Théâtre Ouvert, et sera jouée la saison prochaine en Belgique et au Maroc.
L’artiste nigérien, qui vient de lancer une plateforme de vidéo à la demande consacrée à l’humour africain, veut édifier en 2022 une école pour former les talents du continent.
Spoliation, colonisation, migrations… Dans « Le Vol du boli », accessible gratuitement sur la plateforme de TV5 Monde Plus, le réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako et le musicien britannique Damon Albarn abordent le temps d’un opéra flamboyant les sujets qui fâchent. Entretien.
Arabesques, le festival des arts du monde arabe de Montpellier, a réussi à sauver sa quinzième édition au prix de lourds aménagements dans sa programmation. Elle se tient du 8 au 20 septembre.
Du Niger à la Côte d’Ivoire, en passant par le Nigeria et le Sénégal, comédiens et humoristes mettent leur notoriété au service du combat contre la pandémie de Covid-19. En voici quelques exemples.
Mis en valeur sur le web comme sur scène, les humoristes d’origine maghrébine se sont fait une place dans l’univers du stand-up. Tous s’inspirent de leur propre histoire et tentent de naviguer entre tabous et clichés.
Pour sa septième édition, Dream City a animé, au début d’octobre, la médina de Tunis. Tremplin pour de jeunes artistes, ce festival propose aussi des spectacles accessibles à tous les publics.
L’humoriste franco-algérien, Sami Améziane de son vrai nom, revient avec un film et un livre. Il évoque pour nous sa conception du métier, ses projets artistiques et un épisode qui l’a beaucoup marqué : son retour, en 2000, dans le pays de ses parents en tant que basketteur professionnel.
Vivier de jeunes humoristes, la 15e édition du festival international du rire de Brazzaville, tuSeo, se déroulera du 24 au 26 octobre 2019 à l’Institut français du Congo (IFC) et au Centre culturel russe. Comédiens, musiciens, plasticiens ou danseurs, ce rendez-vous international accueillera des artistes venus de plus de quinze pays.
Fruit d’une histoire familiale entre la Tunisie, la France et l’Italie, la pièce « Final Cut », de Myriam Saduis, explore les silences et les traumatismes liés à l’histoire coloniale.
Depuis les années 1980, le festival limousin des Francophonies soutient la création théâtrale dans sa diversité. Son nouveau directeur, le Burkinabè Hassane Kassi Kouyaté, entend bien lui redonner du souffle.
La troupe La Fleur revisite le roman « Nana » à la MC 93 de Bobigny. En s’entourant de quelques-uns des danseurs ivoiriens les plus doués de leur génération.
Face aux polémiques récurrentes qui entachent le concours de Miss Cameroun, le gouvernement a fait connaître son intention de préempter l’organisation de cette « vitrine de la culture camerounaise ». Mais ses organisateurs n’entendent pas se laisser faire…