Des délégations ministérielles africaines ont participé à cette grand-messe de l’industrie des télécoms, malgré une audience réduite et moins d’acteurs privés, Covid-19 oblige. Reportage.
Dans des secteurs de pointe, des jeunes entreprises africaines gagnent du galon et se font repérer par des organismes de référence comme le Word Economic Forum.
Du Maroc au Cameroun en passant par le Bénin, portraits de cinq pionniers africains qui révolutionnent le secteur de la e-santé et captent déjà l’attention des investisseurs.
Si 2020 a été marqué du sceau de l’attentisme et des petits investissements, 2021 semble déjà réunir les conditions d’un grand cru pour la tech africaine.
Créée par deux Américains pour baisser les frais des transactions en mobile money, la start-up est sous le feu des projecteurs depuis qu’Orange tente de freiner son développement au Sénégal.
Récemment installé au Nigeria et en RD Congo, le spécialiste des équipements solaires et digitaux vise un million de foyers équipés au sud du Sahara d’ici à cinq ans.
Dynamique, le jeune ministre algérien a posé les conditions préalables à la création de start-up. Mais pour certains acteurs du secteur, les vrais problèmes demeurent.
Critiqué sur sa gestion de la Délégation à l’entrepreneuriat rapide, le jeune ministre creuse son sillon dans le financement de start-up, quitte à déplaire au sein même du gouvernement.
L’allemand GreenTec Capital Partners, co-fondé par l’investisseur d’origine camerounaise, mise sur la finance à impact pour faire décoller les entrepreneurs du continent.
Huit mois après son arrivée à la tête du géant des télécoms, le Zimbabwéen dévoile en exclusivité pour JA les détails de la stratégie qu’il souhaite mettre en œuvre jusqu’en 2025.
Alors que le conseil d’administration de l’association Digital Africa doit se réunir ce 7 mai, le président de l’association Smart Click Africa s’interroge sur la sincérité des promesses du président français aux jeunes Africains et à la diaspora africaine.
Côte d’Ivoire, Sénégal, Maroc, Rwanda… L’assurtech nigériane compte s’appuyer sur le réseau de clients comme AXA Mansard ou Old Mutual pour accélérer sur le continent.
S’inspirant des géants américains ou chinois du secteur, le premier opérateur télécoms en Afrique opère un tournant stratégique et se transforme en plateforme technologique.
Deux mois après des premières rumeurs de dissolution, l’association, fragilisée par des conflits entre membres du conseil d’administration africains, leurs homologues français et l’équipe dirigeante, est à nouveau au bord de la rupture.
En ouvrant la porte aux investisseurs privés dans les télécoms puis Internet, les États leur ont laissé la main sur le juteux marché des données. Repenser la fiscalité et la régulation est la seule voie pour reprendre le contrôle.
Un an après avoir fait condamner le pays à plus de 20 millions de dollars, l’entreprise technologique signe un nouveau contrat avec le régulateur pour améliorer la gestion des données du secteur numérique.
Au sein de la World Wide Web Foundation, la Nigériane travaille avec les Nations unies, mais aussi les Gafam, pour améliorer l’accès des femmes à internet, les aider à développer leur leadership et limiter les violences dont elles sont victimes en ligne.
Après avoir levé 15 millions de dollars l’an dernier et participé à des campagnes de dépistage du coronavirus, le fondateur de la start-up nigériane de biotechnologie veut sortir des frontières de son pays.
Le dirigeant de Smart Africa, qui fédère 35 États, prône une vision de la transformation technologique du continent réunissant politiques, régulateurs, opérateurs télécoms et acteurs d’internet, Gafam compris.
Toujours pas rentables en Occident, les plateformes de livraison telles que Bolt, Uber Eats ou Glovo cherchent des leviers de croissance sur le continent.
Ce Nigérian de 36 ans bardé de diplômes a fait de sa start-up la troisième licorne du secteur financier africain. Son idée : rendre tous les systèmes de paiements en ligne interopérables.
Le milliardaire zimbabwéen, qui a levé plus d’un milliard de dollars pour assurer l’essor de son groupe, figure en première position du classement exclusif Afrique digitale réalisé par JA.
Encore accélérée à la faveur de la pandémie, la révolution technologique en marche sur le continent réunit un écosystème de plus en plus riche. Pour la première fois, JA, qui la suit depuis ses débuts, propose un palmarès des 50 personnalités qui incarnent le mieux cette effervescence.
Venus du Maroc, du Sénégal ou de Tunisie, six fondateurs de jeunes pousses reviennent sur leur parcours, en Occident et sur le continent, qui leur a permis d’acquérir des compétences techniques et managériales cruciales pour réussir.
Renforcer les droits de propriété intellectuelle, c’est encourager les investissements et la production, assure Philippe Wang, vice-président exécutif de Huawei pour l’Afrique du Nord.
Si la Banque mondiale, la Cnuced ou l’UA encouragent le continent à investir massivement pour réussir sa transition numérique, cette révolution pourrait ne pas être la panacée espérée, notamment en termes d’emplois.