Devenu le principal canal de l’aide financière contre les effets de la pandémie, le mobile money a consolidé son modèle en 2020 et obtenu des progrès réglementaires substantiels.
Alors que ses concurrents se concentrent en Afrique du Sud, au Kenya et au Nigeria, l’américain assume son choix des « marchés secondaires africains », peu matures mais prometteurs.
Paystack, Flutterwave ou Interswitch sont parmi ces nouveaux acteurs qui bousculent le secteur financier traditionnel. Les banques sauront-elles prendre le virage ?
Après sa levée de 170 millions de dollars, la fintech nigériane compte étendre son réseau de traitement des paiements en Afrique du Nord, et n’exclut pas d’y assurer aussi une présence physique.
À travers des CV-vidéos publiés sur son site internet, la start-up des entrepreneurs Wesley Mukerinkindi et Gaetan Ekoondo veut contribuer au repérage de jeunes footballeurs par des agents ou les aider à obtenir des bourses sportives en Europe ou en Amérique du Nord.
La licorne africaine du e-commerce confirme une trajectoire solide. Confiants, ses fondateurs souhaitent la lancer en RDC, en Éthiopie et en Angola, trois marchés réputés difficiles.
Après qu’une partie de ses administrateurs, emmenée par l’AFD, a tenté de dissoudre l’initiative portée par Emmanuel Macron depuis 2018, une réunion tendue s’est tenue le 25 février. JA en livre les conclusions.
Les membres du conseil d’administration de initiative Digital Africa, portée par Emmanuel Macron, ont rendez-vous le 18 février. À l’ordre du jour, la convocation d’une assemblée générale extraordinaire chargée de dissoudre la structure.
Partenariat avec BioNtech, levée de fonds, rapprochement avec les Émirats… La start-up tunisienne, cofondée par Karim Beguir et Zohra Slim, séduit de plus en plus d’opérateurs et de pays.
Après l’Algérie, le Kenya ou l’Éthiopie, Banking Payments Context (BPC) s’étend en RDC. Le groupe – né en Russie et dont les activités sont désormais globales avec un siège installé en Suisse – veut doubler ses revenus mondiaux d’ici à 2023.
Pandémie oblige, le montant des fonds levés en capital-investissement par les jeune pousses africaines a reculé de près de 30 % en 2020 mais leur nombre a augmenté, selon le dernier rapport de Partech Africa.
Venus du Sénégal, du Cameroun, du Bénin et du Ghana, ces « disrupteurs » se sont emparés d’un des plus vieux métiers de la finance pour proposer des services connectés et accessibles.
L’emblématique messagerie détenue par Facebook a vu fuir ses utilisateurs depuis l’annonce de nouvelles règles de confidentialité. Une aubaine pour des services comme Signal, Telegram ou Ayoba de MTN.
Selon un rapport de l’Union africaine et de l’OCDE, un virage en faveur du digital est indispensable pour réussir le développement de l’Afrique de l’Ouest.
En temps de Covid-19, il faut plus que jamais encourager les investissements des diasporas, à l’effet démultiplicateur en termes d’emplois, dans leur pays d’origine, plaide le chef économiste de la BAD, Rabah Arezki.
Touché – durement – mais prêt à rebondir, le continent devrait rattraper cette année les pertes de 2020. Villes intelligentes, protection sociale digitalisée ou encore « cloud » souverain pourraient l’aider à aller encore plus loin.
Le fantasque patron sud-africain de Tesla et SpaceX vient de voir sa fortune dépasser celle du fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. Itinéraire d’un « Genius Boy » à la conquête de l’espace.
Optimisation du trafic durant la pandémie, fibre optique, concurrence sur le cloud… 2020 a vu de nombreux progrès dans la connectivité mais trois urgences demeurent.
Prônant des politiques plus ambitieuses sur le haut débit et une régulation plus transparente, l’Alliance for Affordable Internet salue les efforts du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, loin devant la RDC en matière d’accessibilité à internet.
Dans les cinq prochaines années, la sécurité, la qualité du réseau et la réglementation seront les clés d’un déploiement du mobile money qui pourrait profiter à des centaines de millions d’Africains, estime la directrice financière de Huawei Northern Africa.
Originaire de RDC, Ken Kakena a grandi en France. Mais c’est entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire qu’il a cofondé Wizall, une fintech désormais présente dans quatre pays.
Après l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire, le pays dispose désormais d’un ordinateur ultra-puissant. Installé au sein de la Cité du savoir de Diamniadio depuis le mois de février, il doit permettre de produire à domicile des simulations à partir d’importantes masses de data.
Microsoft, Facebook et Google ont fait leur choix : dans le secteur des nouvelles technologies, les patrons sont le plus souvent… des patronnes. Portraits.
Philanthropie, soutien à l’entrepreneuriat, expérimentations commerciales… Le fondateur d’Alibaba mène depuis 2017 de multiples initiatives sur le continent. Premiers jalons d’un projet plus ambitieux ?
La fintech sénégalaise InTouch table sur plus d’un milliard d’euros de transactions en 2020, portée par les nouvelles opportunités créées par le Covid-19.
Pour le jeune cofondateur de Paystack, le deal à plus de 200 millions de dollars conclu avec le géant américain Stripe va ouvrir la voie aux entreprises mondiales qui veulent profiter de la belle dynamique sectorielle à l’œuvre sur le continent.
Dans un contexte de pandémie de Covid-19, voilà un secteur qui ne connaît pas la crise. Si le paiement dématérialisé accélère fortement, le marocain HPS n’est pas en reste.
Retards de livraison, erreurs de produits, déficit de confiance… Le commerce en ligne africain a bientôt dix ans, mais n’est toujours pas parvenu à concevoir un modèle gagnant.
Si la plateforme de services financiers a accumulé les erreurs à l’international, son hégémonie domestique lui offre la latitude de repenser sa stratégie en vue de succès durables hors de ses bases.