Le téléphone de Jeff Bezos, propriétaire du Washington Post aurait pu être piraté par le pouvoir saoudien à des fins de chantage. Après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, voilà le monde qui fait mine de découvrir la nature du régime de Riyad…
Le continent est la deuxième région au monde la plus touchée par les coupures volontaires d’internet. En 2019, ces dernières ont coûté plusieurs milliards de dollars dans les douze pays concernés. Les détails en une infographie.
Avec le rachat de Bridgeo, spécialiste reconnu des logiciels de gestion d’entreprise, le groupe français de solutions numériques GFI Informatique renforce son arsenal alors qu’il veut doubler ses revenus en Afrique.
Les carences qui, en Afrique, ralentissent l’entrepreneuriat ressemblent à celles contre lesquelles j’ai dû lutter il y a vingt ans lorsque j’ai créé Alibaba. En s’appuyant sur la révolution numérique, il est possible de faire de l’Afrique un hub planétaire.
L’ingénieur congolais Dieudonné Kayembe Kabukula est à l’initiative de Motema, une tablette susceptible de répondre à de nombreuses préoccupations de la population, au premier rang desquelles l’éducation. Son objectif est désormais de commercialiser son outil à travers le continent. Interview.
L’édition 2020 du Consumer Electronic Show (CES) qui ouvre ses portes ce mardi 7 janvier aux États-Unis doit accueillir une importante délégation marocaine, des jeunes pousses sénégalaises et égyptiennes.
Si le bitcoin n’est pas le bienvenu au Maroc, les autorités redoublent en revanche d’efforts pour y faire une place aux projets de blockchains à usage professionnel, sous l’impulsion des entreprises marocaines ou françaises qui y voient des opportunités, ou à usage institutionnel, l’État réfléchissant à sa propre modernisation.
Près de 100 jeunes pousses africaines ont levé des fonds en 2019, principalement celles évoluant dans les fintech et implantées dans l’espace anglophone. Tour d’horizon en sept exemples des tours de tables les plus impressionnants d’une année qui fût un grand cru pour la tech continentale.
La numérisation financière qui gagne l’Afrique expose aussi les banques et assurances du continent à des cyberattaques de pirates informatiques peu scrupuleux. Les efforts en matière de sécurité informatique dans le secteur financier sont indispensables.
L’innovation en matière de procédure administrative peut faire baisser des barrières qui entravent l’accès à des documents, des droits, ou contribuer à réduire la corruption.
L’opérateur britannique qui contrôle le sud-africain Vodacom et le kényan Safaricom veut transformer le célèbre service de paiement par mobile en une plateforme de services financiers et e-commerce sophistiquée et disponible sur l’ensemble du continent.
Fortement liée au Gabon, où elle possède une filiale, mais également présente sur les marchés camerounais, sénégalais, tunisien et ivoirien, Involys a su convaincre AM Invest Morocco, son actionnaire principal, de franchir les 33 % du capital de cette PME qui ne cache pas ses ambitions sur le reste du continent.
Face au défi de l’urbanisation, l’Afrique doit se préparer pour répondre aux objectifs de développement durable, et la technologie peut y jouer un rôle considérable.
Fort du rachat du pionnier kényan iHub, le fondateur de l’incubateur nigérian, figure de la tech africaine, va finaliser en 2020 une importante levée de fonds.
Plusieurs start-up nigérianes viennent de lever près de 400 millions de dollars. Les entreprises du secteur veulent faire du pays un tremplin continental.
Ces dernières années, la dématérialisation des services publics s’est imposée comme un pilier de la stratégie numérique de nombreux États africains, comme l’illustre le Smart Rwanda Master Plan ou le partenariat conclu à la fin du mois d’octobre entre Pretoria et Microsoft pour l’adoption d’un système de cloud. Cette effervescence d’initiatives occulte parfois la diversité des défis auxquels sont confrontés nos États et l’importance de leur apporter une réponse agile et différenciée.
Si les plateformes d’échange de cryptomonnaies sont généralement accessibles aux détenteurs d’euros ou de dollars, c’est désormais au tour du naira nigérian d’être accepté par l’une d’elle, Binance. Le Kenya et l’Afrique du Sud sont également dans le viseur de la société.
Du Maroc à la Côte d’Ivoire en passant par la Tunisie et le Sénégal, quatre métropoles rivalisent d’ingéniosité pour séduire les investisseurs du secteur.
Le Rwanda a beau s’enorgueillir d’accueillir sur son sol depuis octobre l’entreprise Mara Phones, son désir de devenir le hub panafricain de la tech peine à se concrétiser.
Tunis se distingue par l’excellence de sa formation et par son Startup Act, voté à la fin de 2018, qui offre aux jeunes pousses technologiques un environnement législatif unique.
« Un marché restreint, compétitif, un excellent laboratoire pour lancer une idée ! » C’est ainsi que l’entrepreneur Omar Cissé évalue la position de Dakar en matière d’attractivité pour les entreprises de la tech.
Dans la compétition que se livrent les métropoles francophones africaines, Casablanca s’appuie sur les atouts du Maroc : une population importante, mais aussi des liens économiques forts avec les pays d’Afrique de l’Ouest.
Karim Koundi, responsable du pôle télécoms, médias et technologie du cabinet d’audit et de conseil Deloitte, passe en revue les défis des entreprises de la tech africaine.
Le gouvernement de Kigali a-t-il acquis une technologie israélienne permettant de mettre sur écoute, via WhatsApp, des Rwandais vivant à l’étranger ? Devant les médias nationaux et internationaux, le président Paul Kagame a contesté les informations du « Financial Times ».
Bientôt le premier satellite tunisien dans l’espace ? La société Telnet, dirigée par Mohamed Frikha, noue des partenariats avec des entreprises russes, américaines et japonaises pour voir le projet devenir réalité en 2020.
Habitué aux annonces médiatiques, le fondateur de Mara Group, Ashish Thakkar, a lancé cette semaine au Rwanda ses téléphones « Made in Africa ». Mais à l’heure de la mondialisation, la promesse du 100 % africain est impossible à tenir pour le fabricant.
L’annonce du rachat d’iHub à Nairobi par le nigérian Co-Creation Hub (CcHUB) confirme des ambitions panafricaines formulées depuis 2016. Dans la foulée, son fondateur a annoncé vouloir lever 55 millions d’euros en douze mois pour investir en Afrique de l’Est.
Disparu du top 5 des plus gros livreurs de smartphones sur le continent, Apple cède sa place aux marques chinoises, comme Tecno ou Xiaomi, qui profitent elles aussi d’un marché en croissance annuelle de 6 % et rattrapent le leader Samsung.