Vingt-trois pays africains figurent dans l’indice 2019 d’« agilité digitale » publié chaque année par le spécialiste de l’assurance-crédit Euler Hermes. Il a pour objectif de mesurer la capacité des pays à offrir un environnement propice à la digitalisation des entreprises.
En même temps que d’annoncer un chiffre d’affaires prévisionnel de 50 millions de dollars (45 millions d’euros) pour 2019, la start-up américaine, active dans six pays du continent, a fait savoir mardi qu’elle se séparait de 420 ingénieurs codeurs.
Fondée en 2016 par un multi-entrepreneur et un ingénieur informatique, la jeune pousse dispose depuis juin d’une licence délivrée par la Banque centrale du Nigeria, et vient de lever 1,6 million de dollars (1,45 million d’euros) auprès d’investisseurs privés.
À 35 ans, la Tchadienne Aïcha Adoum Abdoulaye est la PDG et fondatrice de Reindos Technologies, une société spécialisée dans les services télécoms, informatiques et numériques.
Les soupçons qui pèsent sur le chinois Huawei, accusé d’aider de nombreux États africains à surveiller les opposants et à réprimer les voix dissidentes, prouve l’urgence d’ouvrir un débat démocratique pour contrecarrer les risques que font peser la colonisation numérique en cours, bien plus sournoise que la précédente vague d’invasion.
Pour son premier jour à la Bourse d’Amsterdam, la filiale du géant sud-africain de l’internet et des médias a vu son cours bondir de 25 % au-dessus des estimations des analystes, frôlant une valorisation de 120 milliards d’euros.
Alibaba, le géant chinois de la vente en ligne, n’oublie pas le continent dans sa politique d’internationalisation et veut contribuer au renforcement du secteur privé local.
Les solutions numériques pour le secteur foisonnent dans l’est et dans l’ouest du continent. Reste à convaincre les investisseurs de sortir des sentiers battus.
Diplômé de la Wits Business School, cet Indien passé par de grands de noms de la tech avant d’intégrer Check Point en tant que directeur Afrique était jusque-là directeur commercial pour le continent chez SAP. Après des débuts chez IBM entre 1996 et 1999, il intègre en 2006 Microsoft, où il reste deux ans. Il a exercé à Johannesburg et en Australie.
Entre accompagnement de start-up, prise de participation, potentiel hydraulique et mix énergétique, la directrice Afrique de l’électricien français détaille pour JA la stratégie d’EDF en matière d’innovation sur le continent.
Facebook a récemment supprimé des centaines de comptes « malveillants », accusés de diffuser de fausses informations sur l’actualité nord-africaine et moyen-orientale. Depuis quelques années, le web et les réseaux sociaux sont devenus l’un des principaux terrains de bataille dans le conflit régional qui oppose le Qatar à l’Arabie saoudite et aux Émirats.
Après l’échec du lancement de son satellite Amos-6 en 2016, l’opérateur israélien Spacecom, côté à la bourse de Tel-Aviv, va lancer en août un troisième appareil destiné à l’Afrique, avec l’aide de l’américain SpaceX – l’entreprise fondée par Elon Musk.
Le géant américain du paiement fait irruption sur le secteur des transferts d’argent vers le continent avec sa filiale Xoom. Sa stratégie reste cependant encore incertaine.
Alliée au marocain BCP et désormais implantée en Côte d’Ivoire, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans les paiements électroniques élargit son offre et sa clientèle.
Nommée à la tête des activités sud-africaines de Naspers, Phuti Mahanyele-Dabengwa, première dirigeante noire de l’histoire du groupe centenaire, est très connectée au pouvoir politique.
L’Afrique souffre d’une pénurie de compétences locales sur les questions de sécurité informatique. Des formations existent pourtant, mais leur communication est insuffisante.
Boomplay, Spotify, Deezer, mais aussi Simfy, Waw Muzik et Mdundo… Les plateformes musicales internationales et locales prennent enfin leur envol avec l’appui des opérateurs, qui espèrent ainsi augmenter leur trafic.
Pour assurer une riposte cohérente face aux menaces qui pèsent sur les internautes du Maghreb et du Moyen-Orient et définir un modèle de souveraineté numérique équilibré, il est essentiel d’engager des pistes de collaboration et d’actions autour de quatre axes.
La Camerounaise Rebecca Enonchong, fondatrice d’AppsTech, et militante de la transformation numérique des petites entreprises, va lancer une plateforme de solutions de gestion basée sur l’intelligence artificielle.
Après avoir relancé Orange Money au Sénégal, la polytechnicienne pilote la transformation numérique des filiales de l’opérateur français sur le continent.
Pour la patronne de Microsoft en Afrique de l’Ouest, Yacine Barro, le numérique doit pénétrer tous les pans de l’économie afin de soutenir pleinement la croissance. À commencer par les PME.
Mohamed Frikha poursuit son rêve spatial en s’alliant avec deux sociétés russes pour le lancement de satellites et la formation des futurs ingénieurs aéronautiques de son groupe, Telnet Holding.
Le géant de Mountain View vient d’annoncer l’installation d’un nouveau câble sous-marin baptisé « Equiano » et qui reliera Lisbonne au Cap. La première phase du projet doit être concrétisée d’ici à 2021.
En orchestrant la digitalisation des services pour toucher encore plus de clients, le patron de La Poste burkinabè, Nabi Issa Coulibaly, révolutionne la structure.
Le réseau social américain a annoncé, le 18 juin, le lancement d’une cryptomonnaie baptisée Libra. Mise en circulation en 2020, elle pourrait notamment bousculer les acteurs traditionnels du transfert d’argent.
Plusieurs piratages informatiques récents montrent que les pays africains doivent se doter d’une souveraineté numérique, en disposant notamment de data centers sur leur propre territoire, et en réduisant leur dépendance à l’égard d’acteurs extérieurs.
Rentrée au Bénin en 2017, Raodath Aminou est l’archétype de la « repat ». Portrait d’une entrepreneuse de 29 ans, qui espère créer un « nouveau modèle pour stimuler l’innovation africaine ».