Après avoir dompté son marché domestique estimé à 800 tonnes par jour, la jeune pousse, fondée en 2013 par Edem D’Almeida (36 ans), a bouclé début octobre la levée de près d’un million d’euros pour implanter une filiale au Bénin, première étape de son expansion régionale.
Si l’intelligence artificielle a pour but d’améliorer le niveau de vie et réduire les inégalités, il est nécessaire de développer une expertise au-delà des centres d’innovation actuels, selon Moustapha Cisse.
Avec une levée de fonds de 16 millions de dollars en septembre, Yoco ne semble pas souffrir du climat morose qui règne sur l’économie sud-africaine entrée récemment en récession. Lancée en 2015, elle revendique déjà près de 30 000 clients.
Très populaires aux États-unis et en Europe, les investisseurs et accompagnateurs de jeunes entreprises, aussi appelés business angels, ont désormais leur pendant ivoirien. Ils sont africains, européens ou membres de la diaspora et forment un nouveau réseau très influent et respecté.
La start-up tunisienne, qui affiche déjà un portefeuille clients de quelque 4 000 entreprises, a récemment signé un partenariat commercial avec Uber et prépare sa deuxième levée de fonds.
Depuis la création de leur startup, en 2016, les Ghanéens Charles Ofori Antipem et Michael Asante-Afrifa raflent tous les prix d’innovation. Cette reconnaissance, couplée à un succès commercial mondial, leur ont permis de rapidement grandir et embaucher.
Arrivée au Bénin en mars 2017 et au Burkina Faso en février 2018, la jeune pousse Qotto installe des dispositifs photovoltaïques en milieu rural, financés selon un système de leasing auprès des clients. Un projet qui lui a valu de lever 1,5 million euros auprès de business angels.
Pour que l’innovation technologique soit un véritable facteur de changement sur le continent, il faut que les investisseurs internationaux ne soient pas les seuls bénéficiaires de la valeur créée par ce secteur, plaide Jean-Michel Severino, président d’Investisseurs et Partenaires. Une solution : « africaniser » cette révolution.
La inCommunity se présente comme « une communauté de solutions où chacun apporte son savoir-faire, son expérience et son histoire ». Lancée en 2016, le projets prend de l’ampleur.
Le Sénégal multiplie les incubateurs et les fonds d’investissement pour permettre aux start-up de se développer. Objectif : atteindre 35 000 emplois directs dans le domaine des nouvelles technologies d’ici 2025.
Pour remettre à flot son groupe d’ingénierie, Mohamed Frikha a opté pour l’offensive en se lançant sur le marché de l’aérospatiale. Un pari osé salué par les investisseurs.
Fondée en Belgique par un ancien du laboratoire pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb, Emmanuel Blin, la jeune pousse lancera le 4 octobre à Dakar ses activités en Afrique de l’Ouest.
La société Swiver propose une plateforme en ligne permettant d’avoir accès en quelques clics et en temps réel aux principales tâches de planification des entreprises. Un gain de temps qui permettrait d’inclure plus largement artisans et TPE dans le tissu économique de leur pays.
Lancée en 2015, la start-up burkinabè spécialisée dans la confection artisanale d’emballages en papier affirme avoir permis de remplacer au moins 150 000 sachets plastique. L’entreprise compte désormais franchir un nouveau palier : étendre son rayon de distribution au Mali et au Niger.
Basée en Afrique du Sud, la start-up Yoco, dont le cœur de métier est les terminaux de paiements et les logiciels de caisse, vient de lever 16 millions d’euros, au terme d’un tour de table mené par le fonds Partech Africa.
Cela fait plus de trois ans que le gouvernement marocain a mis en place le statut d’auto-entrepreneur. Un dispositif rencontrant un grand succès mais qui, de l’avis des concernés, doit encore faire l’objet d’ajustements.
L’application Wala, lancée en avril dernier, permet aux utilisateurs de transférer de l’argent gratuitement de téléphone portable à téléphone portable. Présents en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe, ses concepteurs ont de grandes ambitions : « Pousser une population entière à passer de l’argent liquide au digital ».
Avec de meilleures infrastructures et un cadre législatif modernisé, le numérique pourrait contribuer bien plus largement au PIB. Pour un État en quête de diversification et de nouvelles recettes, c’est le moment où jamais…
L’édition annuelle du « Open Mic Africa Summit », organisé par le MIT en partenariat la fondation Mastercard s’est tenue mercredi à Nairobi, avec remise des prix Zambezi de l’inclusion financièreet du « défi de l’innovation inclusive du MIT ».
Des cotisations en ligne, via le mobile monnaie, mais aussi des micro-prêts et des produits d’assurance : c’est ce que propose la fintech lancée en 2016 au Sénégal par le Nigérian Bernie Akporiaye.
Lors de son passage par l’incubateur La Fabrique l’entreprise ouagalaise Agro Deo Gracias, initialement fondée pour commercialiser des boissons (produits laitiers, eau en sachet, jus…), a revu sa stratégie marketing et s’est réorganisée autour des seuls jus de fruits de saison, 100 % naturels.
Selon l’indice mondial de l’innovation élaboré par Cornell University, l’INSEAD Business School et l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, l’Afrique subsaharienne reste en arrière sur ce plan. Pourtant, rapportés au niveau de développement, les résultats de certains pays ne sont pas si mauvais.
Avec Eleis Farm, deux frères guinéens se sont lancés dans l’aventure de l’huile de palme équitable, introduisant la blockchain pour certifier leur production.
Fini le temps des câbles sous-marins et de la fibre optique, jugés trop chers (entre 30 000 et 60 000 dollars, soit entre 26 000 et 52 000 euros, le kilomètre) et qui profitent surtout aux régions côtières. Voici venue l’ère des satellites : moins coûteux, ces derniers permettent de connecter plus aisément les zones reculées à internet et de toucher un public beaucoup plus large.
Si les Gafam se sont lancés dans une course aux données personnelles en Afrique, c’est d’abord pour contrôler la matière première indispensable à la création d’une intelligence artificielle (IA).
Depuis l’entrée en vigueur dans l’Union européenne du Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD), le monde semble être divisé entre les états qui protègent la vie privée de leurs citoyens et… les autres. Les pays africains se situent plutôt dans cette seconde catégorie.
Les géants du numérique et du high-tech gagnent des sommes fabuleuses mais s’arrangent pour n’en déclarer qu’une infime partie. En Europe comme en Afrique, on réfléchit au moyen de les imposer plus équitablement.
Manipulation de l’information, appel au meurtre, incitation à la haine… Comment vaincre l’épidémie qui ravage plateformes et réseaux sociaux ? Facebook et les autres jurent qu’ils font l’impossible. Mais est-on obligé de les croire ?
Le passage d’une économie agricole à une économie numérique et de services, sans passer par l’étape de l’industrialisation, est impossible, selon Irene Yuan Sun, auteure de « The Next Factory of the World. How Chinese Investment is Reshaping Africa ». Interview.