Naïr Abakar, 23 ans, un entrepreneur et développeur informatique met sur pied Darna, « Mon Pays » en arabe, une application mobile qui veut recenser tous les bons plans de la capitale tchadienne.
La figure de l’entrepreneur fait l’objet d’un mythe puissant et attractif, non seulement dans le monde, mais aussi plus spécifiquement en Afrique. On ne compte plus les ouvrages et les forums qui vantent les start-up et leur potentiel pour l’Afrique.
CFI, l’agence française de coopération médias, publie ce mardi le portrait-robot de 75 militants actifs sur le web, sondés au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana, à Madagascar et en République démocratique du Congo (RDC).
Un milliard d’euro, c’est le montant visé — par effet de levier — par la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Commission Européenne (CE) pour financer environ 3 000 start-up et PME africaines via la nouvelle initiative Boost Africa lancée lundi à Abidjan en Côte d’Ivoire.
La surprise promise par le Maroc depuis le début de la COP22 à Marrakech a été dévoilée : un prix spécial climat doté de 1 million de dollars remis chaque année, censé devenir aussi prestigieux que le Nobel.
Alors que la filiale de Nestlé a ouvert ses premières boutiques au Sénégal, au Gabon, en Côte d’Ivoire et au Ghana, mi-octobre, Ivory Blue, a ouvert sa première boutique au Plateau, le quartier d’affaires d’Abidjan.
Dans des stands qui leur sont dédiés, les associations exposent des projets remarquables le temps de la COP22 qui se déroule jusqu’à vendredi, à Marrakech. Voici la sélection de Jeune Afrique.
Avec peu de moyens mais beaucoup de volonté, deux jeunes Togolais de Lomé ont lancé « The Boy In The Savannah », un jeu vidéo d’arcade dont le héros est un petit garçon qui évolue dans la savane. La deuxième version du jeu, accessible sur le magasin d’applications mobiles de Google, Android, est parue en octobre et espère attirer de nouveaux « gamers ».
Un peu partout dans le monde, l’utilisation des drones explose et les autorités sont parfois amenées à durcir leur législation par mesure de sécurité. Mais qu’en est-il en Tunisie, ou le sujet a déclenché de nombreuses polémiques ?
À l’occasion des Journées Afrique, Développement et Numérique qui se tenaient au ministère Français de l’Économie, à Paris du 26 au 28 octobre, les ministres et entrepreneurs africains ont mis en exergue les avancées réalisées, tout en traçant les jalons du long chemin qui reste à parcourir. Compte-rendu.
Cinq ans après ses débuts, le Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO), l’initiative internationale de promotion de la transparence de l’action publique et la gouvernance ouverte, notamment par le biais d’Internet et des technologies, n’a pas fait beaucoup d’adhérents en Afrique francophone : seules la Tunisie et la Côte d’Ivoire en font partie. Une situation que les organisateurs du quatrième sommet mondial du PGO, qui aura lieu du 7 au 9 décembre 2016 à Paris, entendent bien faire évoluer.
À Dakar, Weebi (« simple » en pulaar) propose aux petits commerçants de remiser leur antique livre de compte au placard pour le remplacer par une tablette électronique. À la clé : la simplification de la gestion mais aussi la collecte des données sur les échanges réalisées quotidiennement dans la capitale sénégalaise.
Selon plusieurs sources, le prochain limogeage du gendarme en chef du secteur des télécoms lui a été notifié mardi. Une décision qui serait venue directement de Tanzanie où le roi Mohammed VI est en visite officielle. Quelle interprétation donner à ce départ ? Jeune Afrique fait le point.
Confrontée à la chute du cours du brut et au choc sécuritaire causé par Boko Haram, l’économie tchadienne accuse le coup. Pour sortir de l’impasse, les autorités cherchent des solutions tous azimuts. Dans sa nouvelle édition – n°2911 en kiosques du 23 octobre au 05 novembre – Jeune Afrique enquête sur l’économie du pays d’Afrique centrale. Frappé par la récession, celui-ci doit stopper les multiples chantiers qu’il avait lancés.
La diaspora camerounaise pourra désormais, grâce au spécialiste britannique des transferts de fonds en ligne, envoyer de l’argent vers les portefeuilles électroniques de la filiale camerounaise du groupe sud-africain de télécommunication.
Lancée par deux ingénieurs français, Lagazel veut produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, et les distribuer jusqu’au Mali et Bénin, avant d’ouvrir d’autres usines au Sénégal et au Cameroun. Cette start-up a investi 100 millions de francs CFA dans son usine de Dédougou à l’ouest de la capitale burkinabè.
Architecte et anthropologue, Sénamé Koffi Agbodjinou, 36 ans, est l’une des nouvelles stars de la scène tech ouest-africaine. Il est aussi le fondateur de Woèlab, un fablab situé dans la capitale togolaise.
Premier laboratoire de fabrication numérique du pays, le fablab Woèlab permet aux habitants d’un quartier populaire de la capitale togolaise d’améliorer la vie en ville, grâce aux technologies.
Lancé en 2013 par deux Français, Matahi commercialise un jus bio et issu du commerce équitable à partir du pain de singe, le fruit du baobab dont il s’approvisionne auprès d’une coopérative de femmes au Bénin. La levée de fonds doit permettre à cette start-up basée à Montpellier de doubler le nombre de ses employés.
Spécialiste des produits pharmaceutiques et du secteur de la santé, le groupe allemand Merck ouvre une filiale à Abidjan chargée entre autres de promouvoir les médicaments du groupe contre l’hypertension et le diabète. En Côte d’Ivoire, on ne dénombre que 15 diabétologues en exercice alors même que l’hyperglycémie chronique touche quelque 2 millions de personnes.
L’Agence française de développement (AFD) et la Banque publique d’investissement française (Bpifrance) vont financer 10 start-up françaises et africaines à l’occasion d’un concours qui se conclura le 15 novembre prochain. Les 10 lauréats seront du voyage lors du 27ème Sommet Afrique-France qui se tiendra à Bamako les 13 et 14 janvier 2017.
Cauris Management a tenu cette semaine à Lomé une assemblée générale consacrant la séparation des fonctions de président du conseil d’administration et de directeur général. Trois décideurs rejoignent le conseil d’administration du capital-investisseur ouest-africain.
Avec sa petite équipe de cinq personnes, la société veut regrouper commissionnaires, transporteurs, transitaires, entrepositaires, mais aussi mécaniciens et garages, sur une même plateforme ouverte à tous en Côte d’Ivoire, au Burkina et au Ghana. Au risque de contrarier les courtiers qui règnent en maître sur un secteur encore très majoritairement informel.
L’École polytechnique fédérale de Lausanne dispose d’un gros catalogue de cours en ligne gratuits. Sur le continent, notamment en Côte d’Ivoire et en RD Congo, ses moocs sont un succès. Une quinzaine d’universités africaines se lancent à leur tour.
Dégradation des habitats, braconnage, trafics, espèces envahissantes… C’est le lot commun de bon nombre de parcs d’Afrique ; maux exacerbés par la croissance de la population, la persistance de la pauvreté, l’éternelle dépendance envers les ressources naturelles, l’insécurité, la mauvaise gouvernance, les changements climatiques, et bien d’autres facteurs encore. Les solutions mises en place pour y faire face se sont montrées efficaces parfois, mais, globalement, la situation reste délicate.
L’agence américaine de coopération internationale s’allie pour trois ans à Investisseurs & Partenaires pour accompagner, à terme, plus de 50 PME et start-up de croissance dans le Sahel ouest-africain.
L’Agence française de développement (AFD) et l’incubateur Bond’Innov, basé à Bondy (banlieue de Paris) et spécialisé dans les pays du Sud, ont signé jeudi une convention pour le lancement d’une plateforme d’accompagnement des incubateurs de start-up en Afrique.
Maîtrise des langages de programmation, administration de réseaux, conception de sites… En deux ans, le centre a déjà formé plus de 300 développeurs et permis à des logiciels innovants de voir le jour.
La start-up camerounaise a réussi en trois années à accompagner plus de 20 000 femmes enceintes et leurs nourrissons, contribuant ainsi à lutter contre la mortalité infantile.