Si l’Afrique n’a pas encore trouvé son Mark Zuckerberg, le boom des nouvelles technologies sur le continent a permis l’éclosion de nouvelles fortunes issues de la Net-économie.
Les dirigeants africains utilisent de plus en plus les réseaux sociaux, et certains de « manière exemplaire », selon les auteurs d’une étude sur l’activité des dirigeants mondiaux sur Twitter. Parmi les « bons élèves » du continent, le Premier ministre ougandais, Amama Mbabazi, et le président rwandais, Paul Kagamé.
C’est jeudi 18 juillet que le 69e Forum ouvert des biotechnologies agricoles en Afrique a annoncé, pour 2019, une banane génétiquement modifiée en Afrique de l’Est.
Malgré leurs revenus souvent faibles ou moyens, certains pays africains ont gagné quelques points dans le classement de l’indice mondial 2013 de l’innovation, publié début juillet. C’est le cas de Maurice, de l’Afrique du Sud, du Nigeria et du Sénégal. Mais pas seulement. Aperçu des pays du continent qui innovent.
En seulement un an, Jumia, start-up nigériane d’une dizaine d’employés, est devenue une entreprise de plus de 450 personnes. Et elle ne compte pas s’arrêter en chemin, puisqu’elle continue à embaucher deux personnes par jour et veut s’étendre à l’Afrique francophone.
Et si la solution aux problèmes d’accès à internet en Afrique venait des airs ? Selon le « Wall Street Journal », Google envisagerait de développer des réseaux haut-débit sans fil diffusés, notamment, grâce à des ballons dirigeables. L’Asie du Sud-Est mais également l’Afrique subsaharienne seraient les premiers concernés.
Peu à peu, ces dernières années, les présidents africains se sont mis à twitter. Avec plus ou moins de réussite. Et plus ou moins de maîtrise. Si Paul Kagamé ou Mohamed Morsi font figure d’orfèvres en la matière, certains sont à la traîne. Parmi eux, le chef d’État togolais, Faure Gnassingbé, dont le compte Twitter est pour le moins… surprenant.
Le fondateur de Net-Skills, une start-up de services informatiques et télécoms, est aussi vice-président du Forum des chefs d’entreprise. Malgré un contexte difficile pour les PME, il envisage une croissance de 30 % en 2013.
C’est une première mondiale. Alors que s’achevaient, dans la douleur, les élections locales ivoiriennes, la webosphère du pays votait tranquillement, le 26 avril, pour son représentant. Et c’est Emmanuel Assouan, graphiste et chercheur en sécurité informatique, qui a été choisi pour devenir le premier maire de l’Internet ivoirien. Tout un symbole pour une communauté qui fait avancer la Côte d’Ivoire.
L’équipe sud-africaine d’AgriProtein a remporté le Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA) 2013. Une innovation tunisienne et une sénégalaise ont également été récompensées.
Cette semaine, Jeune Afrique est parti à la recherche des 25 femmes les plus influentes du business sur le continent, qu’elles soient ministres ou patronnes, héritières ou self-made-women…
Ex-professeur de mécanique et aujourd’hui chercheur à l’Institut de technologie alimentaire (ITA) à Dakar, le Sénégalais Sanoussi Diakité est nominé pour le Prix de l’innovation pour l’Afrique (PIA). Verdict le 7 mai prochain au Cap, en Afrique du Sud.
Deezer, The Kleek, Simfy, TruSpot… Lancés par des géants ou des start-up, les sites d’écoute en streaming tentent de s’imposer en Afrique. Leur modèle économique, lui, reste à trouver.
Cette semaine dans « Jeune Afrique », retrouvez les dessous de la victoire de Bolloré à Abidjan. Également, un grand dossier spécial infrastructures et BTP.
Attentifs à l’intérêt que le continent suscite chez leurs clients, les leaders mondiaux de la com intensifient leur développement au sud du Sahara. Sur place, des agences locales ont déjà pris les devants.
L’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a officialisé l’ouverture de son compte Twitter, le 28 mars. Elle y menace la France et évoque le sort des otages français retenus dans la région du Sahel.
Les utilisateurs africains de Twitter manifestent leur présence et rassemblent leurs compatriotes par l’usage de mots clés qui indiquent l’appartenance nationale ou font référence à des éléments linguistiques régionaux. Le procédé a du succès et chacun y va de sa création. Suivez le guide !
Le « design » n’a rien de moderne et, en terme de graphisme, on se croirait revenu vingt ans en arrière. Mais, côté politique, c’est sans doute une première. Créé par des utilisateurs d’un forum fréquenté par des jihadistes, un jeu vidéo vous propose de vous plonger dans la guerre au Mali. Objectif : détruire des avions français.
S’inspirant du succès d’eBay, deux anciens cadres des télécoms lancent eezydeel.ci, le premier site d’annonces créé par des Ivoiriens pour les Ivoiriens.
Le Kenya est devenu une référence africaine en matière de technologies de l’information et de la communication. Une tendance sur laquelle l’État espère surfer en créant une « Silicon Savannah ».
Pistache, koutoukou, whisky… Avec ses spécialités 100 % locales et plus de 140 parfums, la Maison du chocolat ivoirien a totalement envoûté les palais abidjanais.
En Afrique, comme ailleurs, le web attire des truands excités par des gains faciles et peu risqués. Enquête sur un univers sans frontières, où les lois sont floues, la langue obscure et les individus pas très Net.
Twitter n’en finit plus de conquérir l’Afrique. Tiré par l’Afrique du Sud et le Kenya, le réseau social n’épargne pas les capitales francophones, qui se lancent doucement, sans concurrencer, pour le moment, les anglophones, à l’exception d’Abidjan. Découvrez la cartographie, ville par ville, de la twittosphère africaine. Votre quartier est, peut-être, un repaire de « twittos ».
Qui n’a jamais reçu de message par internet l’incitant à prendre contact avec une soi-disant héritière… laquelle n’aurait besoin que d’une modeste somme pour payer les frais de justice nécessaires au déblocage du magot ? Le point sur toutes les petites et les grandes arnaques du web.
Google, le géant californien de Mountain View, repousse sans cesse les limites de l’exploration en ligne de notre planète. Lancé en 2007, son service Google Street View permet aux internautes d’arpenter les grandes artères de Séoul ou les dédales des ruelles de Sao Paulo, ou encore le centre-ville de Johannesburg. Désormais les portes des parcs nationaux du Botswana leur sont grandes ouvertes.
Les autorités misent en priorité sur les sociétés publiques Petroci et Sodemi. Des entrepreneurs locaux pourraient néanmoins tirer leur épingle du jeu.