Le ministère des Finances reproche à l’opérateur de ne pas s’être acquitté de divers impôts et taxes. Décision a été prise, par Hervé Ndoba, de sceller les bureaux de Telecel jusqu’à nouvel ordre.
Condamné en première instance à verser près de 600 millions d’euros à Inwi, Maroc Telecom avait fait appel de la sentence en janvier. La cour d’appel de commerce de Rabat a décidé de maintenir le jugement.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – À 36 ans seulement, la Sénégalaise est devenue la figure africaine de Camusat, spécialiste de la construction et de la maintenance des équipements de télécommunications. Croissance et diversification sont au cœur de la stratégie du groupe.
Malgré des fondements qui restent solides, le groupe présent dans quatorze marchés sur le continent connaît un coup de frein dans la croissance de son chiffre d’affaires.
Parce que les câbles sous-marins sont trop peu nombreux et fragiles, l’Afrique ne peut pas miser que sur cette connectivité pour consolider son développement. C’est pourquoi il faut diversifier les routes de connexion et investir dans de nouveaux réseaux de câbles.
Leader du secteur des télécommunications, la filiale gabonaise de Maroc Telecom est détenue à hauteur de 51 % de son capital par le géant marocain, contre 49 % par l’État du Gabon.
Îlots de stabilité lors des récentes perturbations de connectivité chez leurs concurrents, les filiales subsahariennes de l’opérateur historique marocain maintiennent le cap sur la croissance.
Interdire ou forcer le service d’Elon Musk à se conformer aux réglementations. Tel est le dilemme du régulateur des télécoms qui, depuis Kinshasa, tente de juguler l’entrée clandestine de kits satellitaires sur le territoire congolais.
Toujours visé par les sanctions américaines qu’il est parvenu en partie à contourner, le géant chinois des télécoms lance d’importants investissements sur le continent. Et se positionne, via sa filiale africaine, sur les secteurs et les élites numériques de demain.
Vice-président pour l’Afrique de l’association Internet Society, Dawit Bekele revient sur les récentes ruptures de câbles sous-marins qui ont ralenti l’internet ouest-africain ces derniers jours et mis en lumière la nécessité d’une meilleure résilience du continent.
À l’exception des filiales de Moov Africa, tous les géants des télécoms présents sur le continent ont subi la récente panne générale qui a touché de nombreux pays.
Taxes, investissements, coût de l’énergie, couverture des zones rurales… Les défis s’accumulent pour un secteur qui a choisi, pour la première fois de son histoire, de se constituer en lobby pour défendre ses intérêts.
Pas un, ni deux, ni trois, mais quatre câbles sous-marins de fibre optique ont été endommagés au large des côtes ivoiriennes. Une situation « inédite » pour les États et les opérateurs télécoms.
Loin de se limiter à l’incapacité de publier ou d’afficher des contenus sur les réseaux sociaux, la panne générale pèse sur les activités des opérateurs économiques à travers le continent.
Indispensables pour la connectivité du continent, plusieurs câbles sous-marins de fibre optique ont été victimes d’incidents majeurs à l’origine de perturbations.
Le géant panafricain des télécoms Airtel Africa lorgne les marchés financiers pour entrer, dès cette année, en bourse – introduction annoncée depuis 2021 – de son activité dédiée au mobile money.
Le plus grand opérateur de télécommunications du Nigeria a rejoint la longue liste des entreprises qui ont signalé d’énormes pertes de change ayant éclipsé leurs résultats financiers de 2023.
Usine numérique locale, centre de compétences pour faire émerger les talents africains, investissements sociaux… Rappelant qu’Orange mise de longue date sur le « made in Africa », son responsable Afrique et Moyen-Orient souligne que cette stratégie permet au groupe d’être épargné par les remous politiques dans la région.
En Tunisie, la société d’ingénierie traverse une forte période de turbulences après l’arrestation de son fondateur Mohamed Frikha. Les investisseurs craignent l’arrêt de ses ambitieux projets spatiaux et technologiques.
Le géant marocain des télécommunications renoue avec la croissance, aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne. 2024 prend le même chemin en dépit de l’affaire qui l’oppose à l’opérateur royal Wana.
Quelques mois après avoir payé une astreinte de 230 millions d’euros, l’opérateur historique marocain a été condamné à payer près de 600 millions d’euros à son concurrent.
Si la fourniture du carburant reprend progressivement en Guinée, les restrictions d’accès à internet décidées par les autorités fin novembre persistent. Ce qui nuit aux activités économiques et agace jusqu’aux ambassadeurs.
À l’heure de boucler son budget 2024, le pays étranglé par les sanctions imposées par la Cedeao après le coup d’État de juillet 2023, a besoin de renflouer ses caisses.
La justice britannique a ordonné le gel de 580 millions de livres sterling d’avoirs de la fille de l’ex-président angolais, dans le cadre du procès qui l’oppose à la compagnie de télécoms Unitel.
Un quiproquo administratif aurait poussé le palais d’Etoudi à s’opposer à une cession totale ou partielle de l’opérateur historique à des acteurs privés. La polémique fait rage à Yaoundé.
Malgré l’intérêt de nombreux opérateurs comme Orange, Axian, MTN, e&, Zain ou Veon, les autorités d’Addis-Abeba ont décidé d’abandonner le processus de livraison d’une seconde licence d’opérateur privé, tandis qu’Ethiotel ne semble pas prêt à céder facilement 45 % de ses parts.