Expulsé le 14 février dernier, Wim Vanhelleputte, directeur de MTN Ouganda depuis 2016, vient de saisir la Haute Cour de Kampala contre cette expulsion qu’il estime « illégale et irrationnelle ».
Un tribunal arbitral vient de trancher le conflit qui oppose depuis 2015 la société Vidatel, d’Isabel Dos Santos, et Oi, le géant des télécoms brésilien. Avec d’autres actionnaires angolais d’Unitel, la fille de l’ancien président doit verser plus de 600 millions de dollars au groupe brésilien.
Confrontée à « d’importantes difficultés économiques », conséquence notamment de son bras de fer avec le gouvernement nigérien, la filiale de l’opérateur français vient de solliciter l’ouverture d’une procédure de règlement préventif auprès du tribunal de commerce de Niamey, censée lui éviter de se trouver en cessation de paiement.
Accusations d’espionnage, concurrence internationale, ambitions continentales, le dirigeant n’a aucun tabou. En exclusivité pour Jeune Afrique, Jibin Cao, chargé de la moitié nord du continent lève le voile sur sa stratégie.
Représentants politiques, marques et fournisseurs d’accès : tous les grands acteurs des télécoms actifs en Afrique et dans le monde entier étaient réunis cette semaine à Barcelone, pour le Mobile World Congress.
Depuis 2011, Huawei a mis en place une gouvernance particulière avec à sa tête trois « présidents tournants » qui se relaient tous les six mois. Ren Zhengfei, le fondateur du groupe, a choisi ce système original pour lui succéder.
Le géant chinois des télécoms Huawei a signé un accord avec Telecom Egypte pour y créer sa première plateforme de données pour le « cloud » sur le continent, a annoncé le ministère égyptien des Télécoms, en marge du salon du mobile de Barcelone.
Le président du groupe Maroc Telecom a été reçu en début de semaine par le président tchadien Idriss Déby Itno, en vue d’une probable entrée du groupe marocain sur le marché téléphonique du Tchad.
Après quelques semestres de vaches maigres, le marché domestique de Maroc Telecom reprend, enfin, un rythme haussier. À l’international, l’entreprise présidée par Abdeslam Ahizoune diminue quelque peu son rythme de croissance.
L’Ouganda a expulsé le 14 février au soir le dirigeant belge de la filiale locale du géant sud-africain des télécommunications MTN, au motif qu’il représentait une menace pour la sécurité nationale. C’est le quatrième haut cadre de l’opérateur à subir ce sort en quelques semaines.
L’opération doit permettre au groupe sud-africain MTN, endetté à hauteur de 4,5 milliards d’euros, de lever jusqu’à 600 millions de dollars en se désengageant.
La fusion d’Airtel et Telkom va permettre de créer une entreprise avec un part de près d’un tiers du marché mobile kényan, contrôlé à plus de 64 % par Safaricom.
Avec la publication de ses résultats pour le quatrième trimestre 2018, Airtel Africa confirme la hausse de sa performance, portée par ses filiales au Nigeria et en Afrique de l’Est.
Entré en négociation avec Helios pour l’acquisition de Telkom au Kenya, le groupe de Sunil Mittal persiste à vouloir coter ses filiales africaines pour faire baisser son endettement et dégager des liquidités afin de contrer la concurrence en Inde.
À New Delhi, la guerre des prix lancée par Jio et la fusion entre Vodafone India et Idea, effective depuis août 2018, ont fortement ébranlé Bharti Airtel.
Pour régler le contentieux avec l’État tanzanien, le fondateur de Bharti Airtel a rencontré le le président John Magufuli le 11 janvier et accepté de céder 9 % du capital de l’opérateur au gouvernement.
Diplômé de l’université du Witwatersrand en commerce et management et de la Harvard Business School, ce Sud-Africain cumule près de vingt ans d’expérience dans le secteur bancaire. Passé par Standard Bank et Barclays, il est nommé directeur général de Telkom chargé des marchés d’affaires.
Alors que le président ougandais cherche à obtenir une cotation de l’opérateur sud-africain sur le Uganda Securities Exchange, trois cadres exécutifs ont été expulsés depuis le début de la semaine.
Dans son ouvrage « Booming Africa », Bruno Mettling, président d’Orange Middle East and Africa, défend la vision d’une Afrique émergente tirée par les nouvelles technologies. Il revient pour Jeune Afrique sur ses principales conclusions.
Le gestionnaire londonien des tours de télécommunication, déjà présent en Tanzanie, en RDC, au Ghana et au Congo, a annoncé son arrivée en Afrique, où il s’est associé avec la société Vulatel.
En rachetant à Helios Investment ses parts dans le plus petit opérateur du Kenya, le deuxième acteur du secteur pourrait se renforcer face à Safaricom, largement leader du marché.
Le continent africain s’est déjà lancé dans la course à cette nouvelle technologie, qui pourrait générer 9 milliards d’euros de revenus… À condition que les États accompagnent son essor.
Le Nigeria a annoncé le 24 décembre avoir résolu un différend avec l’opérateur de téléphonie mobile, MTN, portant sur un montant de 8,13 milliards de dollars (6,96 milliards d’euros). La Banque centrale du Nigeria accusait le géant sud-africain d’avoir rapatrié illégalement ces fonds dans son pays.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Bénin (Arcep) demande au groupement Bénin ACE, qui rassemble les opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet du pays, de cesser l’exploitation du câble sous-marin Africa Coast to Europe, le régulateur considérant qu’il ne dispose pas des autorisations nécessaires.
Quand les leaders du secteur accusent les gouvernements de menacer leurs activités en multipliant les sanctions, ces derniers invoquent un manque de transparence.
L’opérateur de téléphonie semi-public Djezzy poursuit son redressement, comptant désormais 15,6 millions d’abonnés, soit une progression de 4,7 % en une année.
L’institution britannique a annoncé une prise de participation dans l’opérateur de fibre optique panafricain Liquid Telecom, qui constitue l’un des plus gros investissements de son histoire.