L’autorité égyptienne de la concurrence a menacé le géant américain Apple de poursuites pour violation au droit de la concurrence s’il ne renonce pas d’ici 60 jours aux « restrictions » imposées à des distributeurs locaux.
Au coude-à-coude, ces deux leaders historiques se livrent une guerre sans merci sur le créneau des opérateurs de télécoms et dans les services numériques à destination des entreprises.
Les autorités nigériennes ont ordonné la fermeture des locaux à Niamey du plus important opérateur de télécoms du pays, Airtel Niger, pour « non-paiement d’impôts », ont annoncé samedi des agents de la compagnie et des médias locaux.
La Direction générale des impôts du Niger a ordonné la fermeture des locaux d’Orange Niger à Niamey pour « non-paiement d’impôt », a annoncé la compagnie de télécoms dans un communiqué vendredi 30 novembre.
« Il n’est absolument pas question d’une nouvelle taxation sur les réseaux sociaux », assure-t-on au ministère béninois de l’Économie numérique et de la communication, alors que l’Arcep, l’autorité de régulations des communications, vient de promulguer un nouveau cadre tarifaire.
Frappé par de nouvelles sanctions, le géant sud-africain ne veut pas plier face aux demandes d’Abuja et prépare sa future croissance. Il envisage la vente de certaines filiales et se concentre sur le développement d’internet et des services en ligne.
Au Nigeria, les déconvenues se poursuivent pour le secteur des télécoms. Cette fois, c’est l’État de Kogi, au sud d’Abuja, qui provoque la panique en privant d’énergie 150 tours de télécoms en raison de différends avec les opérateurs sur les taxes et contributions à payer.
C’est grâce à New Delhi que la start-up fondée en Californie KaiOS – qui a fourni le système d’exploitation du smartphone non tactile à 20 dollars dévoilé par MTN le 13 novembre – a connu un démarrage fulgurant.
Avec le retour au début d’août des sanctions américaines à l’encontre de l’Iran, du fait du retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire, Téhéran est devenu le talon d’Achille de MTN au Moyen-Orient.
Les deux opérateurs ont créé une entreprise commune pour permettre l’interopérabilité immédiate de leurs services de mobile money sur le continent. À terme, l’objectif est d’ouvrir cette joint-venture à d’autres acteurs du secteur, afin que la mobile money devienne « un moyen de paiement universel en Afrique ».
Court-circuités sur les appels et les messages par des services tels que WhatsApp, les opérateurs comptent sur les nouveaux services liés à l’internet sur mobile pour générer de nouveaux revenus. Mais la connectivité des Africains reste toute relative.
C’est à un Africain que l’opérateur français a confié, en mai, la direction de sa zone Afrique et Moyen-Orient. Et c’est à Jeune Afrique que le Sénégalais a choisi de donner sa première interview.
Après avoir réalisé cette année une percée au Mali, la filiale du groupe burkinabè Planor Afrique, également présente en Côte d’Ivoire, vise la place de leader dans une région dominée par des acteurs étrangers.
Malgré douze mois chaotiques, l’opérateur historique tunisien affiche de bons résultats qui lui permettent de se projeter sur le marché de la fibre, en pleine expansion.
Rob Shuter, le patron de MTN, a annoncé ce 13 novembre la commercialisation dès le mois de janvier par son groupe de smartphones non tactiles à bas coûts, qui seront vendus autour de 20 dollars dans tous les pays où l’opérateur est présent.
C’est la fin d’une longue saga au Nigeria. La Commission nigériane des communications vient de donner son feu vert au rachat de 9mobile par Teleology Holdings, près de neuf mois après que le groupe a été désigné comme repreneur.
Moustapha Mamy Diaby, ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Économie numérique, a donné un mois à l’opérateur Intercel, filiale du groupe soudanais Sudatel, pour plier bagage.
Annoncée en conseil des ministres le 3 octobre, l’ouverture du capital de la holding Togocom, qui rassemble les deux opérateurs publics de téléphonie fixe et mobile du pays, Togo Telecom et Togo Cellulaire, est un tournant décisif pour le secteur tertiaire togolais.
Six investisseurs internationaux ont souscrit à la nouvelle émission d’actions d’Airtel Africa. Une levée de fonds qui arrive à point, alors que l’entreprise devrait procéder sous peu à son IPO à la bourse de Londres.
Actionnaires de l’opérateur, le vietnamien Viettel Global et l’homme d’affaires Baba Ahmadou Danpullo sont entrés en guerre ouverte pour le contrôle de l’entreprise.
Largement absentes des places financières africaines, les compagnies de téléphonie ne semblent pas disposées à inverser la tendance malgré les pressions des États.
L’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) a intimé mardi à l’Intecel l’ordre d’arrêter ses activités. En cause, l’endettement colossal de l’opérateur, présent en Guinée depuis 2006, et le non-respect de son cahier des charges.
Premier opérateur panafricain de fibre optique, la filiale d’Econet fait évoluer son modèle vers les services digitaux. Et prépare discrètement son introduction en Bourse.
Le conseil des ministres réuni le 3 octobre à Lomé a adopté trois projets de loi visant à la privatisation des banques publiques UTB et BTCI, ainsi que l’ouverture du capital de la holding Togocom.
La Banque centrale du Nigeria accusait fin août le géant des télécoms sud-africain d’avoir illégalement fait sortir du pays 8,13 milliards de dollars. Godwin Emefiele, le gouverneur de l’institution, semble avoir adopté une position plus modérée vis-à-vis de MTN, assurant aux parties prenantes que le différend sera « résolu ».
Une grande majorité de pays africains dispose du très haut débit mobile. Les opérateurs ont pris les devants avec des investissements colossaux. Ils cherchent désormais à développer la consommation de données.