Alioune Ndiaye, directeur général de Sonatel, est un homme discret mais ses résultats positifs devraient en faire l’un des entrepreneurs importants de 2018.
À l’heure des bilans, force est de constater que l’année qui s’achève n’a pas été de tout repos pour les télécoms. Alors que l’Afrique a dépassé le milliard d’abonnés mobiles, retour sur les amendes, les pertes ou octrois de licences et les bras de fer qui ont marqué l’année.
Le régulateur béninois des télécoms a retiré mardi sa licence mobile à l’opérateur nigérian Globalcom, suite à un différend concernant les conditions de renouvellement.
Le groupe luxembourgeois Millicom se désengage du Rwanda en cédant sa filiale à la société indienne Bharti Airtel, en cohérence avec sa stratégie de retrait du continent africain.
La réception gratuite des communications venant de l’Afrique de l’Ouest et un tarif local pour l’émission d’appels : c’est ce dont devraient bénéficier les usagers béninois, dont le pays vient de rejoindre le protocole d’Abidjan. Mais la mise en place de cet accord ne sera pas immédiate.
Le fonds d’investissement émirati Abraaj a annoncé racheter une participation de 35 % de la société publique Tunisie Telecom, opérateur mobile leader sur le marché tunisien.
Le cinquième satellite algérien, et le premier en matière de télécommunications, a été lancé dimanche depuis le Sichuan, en Chine. Sa mission : permettre la multiplication de chaînes de radio et de télévision, mais aussi optimiser la qualité du signal des satellites de géolocalisation.
Développement des services financiers, expansion territoriale, partenariat avec Canal+, le patron de l’opérateur français détaille la stratégie du groupe sur le continent.
Dans l’après-midi du 2 novembre, une réunion portant sur le différend qui oppose Malabo au groupe français Orange s’est discrètement tenue au cabinet Teynier Pic.
À Cotonou, les discussions se poursuivent autour de la facture de 200 millions d’euros que l’État réclame au principal opérateur téléphonique du pays au titre des redevances impayées de 2016 et 2017. Signe que la situation pourrait se débloquer, le ministère de l’Intérieur a décidé de surseoir à l’expulsion du directeur général de MTN.
De passage au Sénégal puis en Côte d’Ivoire, du 21 au 23 novembre, le PDG d’Orange a participé au lancement de deux formations dont l’opérateur et ses filiales locales sont partenaires. Le moyen de réaffirmer l’importance du continent pour le futur de son groupe.
Le Chinois Yantai Cash – exportateur de métaux – a affirmé ouvrir une enquête sur sa chaîne d’approvisionnement en cobalt congolais, à la demande de la Bourse des métaux de Londres et après avoir été mis en cause de manière indirecte par un rapport d’Amnesty International et Afrewatch.
Depuis que Stephen Blewett, le directeur de la filiale béninoise de MTN, a été sommé de quitter le territoire, les usagers s’inquiètent pour leur argent déposé auprès du service de mobile banking de l’opérateur. L’entreprise appelle au calme et invoque la garantie de la BCEAO.
Accusé d’avoir mené « des activités attentatoires à la sécurité et à l’ordre public », le Sud-Africain Stephen Blewett est sommé de quitter le territoire béninois au plus tard le 24 novembre.
Anwar Soussa est le nouveau directeur général de Vodacom en République démocratique du Congo. Parmi les nombreux défis qu’il souhaite relever, l’élargissement de la couverture réseau dans le pays.
Le fabricant de téléphones mobiles chinois Transsion est devenu en 2016 numéro un en Afrique sur le segment des appareils basiques, devant le sud-coréen Samsung. Et est en passe de le devancer sur celui des smartphones.
Les procédures de sanctions se multiplient contre MTN-Bénin, souvent indexé pour la mauvaise qualité de ses services. Le plus grand réseau de téléphonie mobile au Bénin, fort de 4 millions d’abonnés, est à nouveau mis en cause pour manquement à ses engagements contractuels.
Suspendue depuis le 12 septembre, la filiale camerounaise de l’opérateur britannique a indiqué le 10 octobre qu’elle cessait ses activités dans le pays.
La star a porté plainte contre la marque qui diffusait sa chanson « Miss Lolo » dans l’un de ses spots publicitaires, affirmant qu’aucun contrat n’avait été passé entre eux. Une version que dément la société de production Pygma Communication.
Nouveau rebondissement dans l’affaire qui oppose le groupe sénégalais de transfert d’argent et Millicom : Wari annonce avoir entamé une procédure d’arbitrage international, ce que le groupe luxembourgeois de télécoms a également fait il y a quelques jours.
Détenteur du monopole sur ce réseau et de l’exclusivité de la gestion de la bande passante internationale, l’opérateur historique camerounais, devenu rentier, ne parvient pas à se réinventer.
Pour ne pas davantage pénaliser sa clientèle, la filiale du groupe français s’est résolue mercredi à régler le reliquat de la facture de 1,6 milliard de francs CFA (2,44 millions d’euros) que lui réclamait depuis juillet l’opérateur historique Camtel. Tout en continuant de la contester.
Septième fortune du continent, le milliardaire égyptien est un véritable touche‑à-tout. Dernière initiative en date : la création du Festival du film d’El-Gouna, sur les rives de la mer Rouge, où il a reçu JA.
Les quatre opérateurs télécoms qui officient au Niger se sont vu infliger des amendes pour un total de 3,5 milliards de francs CFA (environ 5,3 millions d’euros). C’est ce qu’a annoncé à la télévision nationale la directrice de l’Autorité de régulation, qui leur reproche ne de pas avoir amélioré la qualité de leur service.
L’organisation internationale Cipesa vient de publier les résultats de son enquête sur les conséquences économiques des coupures internet décidées par les gouvernements africains. L’Éthiopie, la RDC et le Cameroun arrivent en tête du palmarès, avec des dizaines de millions de dollars de manque à gagner.
L’Agence de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire a infligé des amendes aux trois opérateurs de téléphonie mobile du pays, pour des manquements divers au cahier des charges, comme des défaillances dans les services internet, les SMS ou encore la relation client.
L’opérateur algérien veut passer de 133 points de vente actuellement à 300 dans les prochains mois, afin d’accompagner le développement de son réseau 4G. Objectif : reprendre la place de leader du marché qu’il a perdue en 2016.